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EAN : 9782221157374
270 pages
Robert Laffont (05/03/2015)
3.5/5   27 notes
Résumé :
Stéphane Caglia n'est pas un flic comme les autres. Toujours prêt à dégainer un bon mot comme certains usent de leur revolver, il s'échappe de la violence urbaine qui est son quotidien en se réfugiant dans les années 80 (souvenirs d'un jeu télé, d'une super série ou d'un clip génial de Michael Jackson...). Les eighties, seule période de sa vie où il s'est senti protégé et heureux. Traqué par un tueur à la solde d'une mystérieuse secte, il va devoir enquêter sur la d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Jérôme Attal nous ballade dès les premières pages du côté de la musique, les Beatles s' imposant pour fournir un leitmotiv à ce livre "Aide moi si Tu Peut", dont le fameux Help et le célèbre Ticket to Ride. Sur ce fond musical, et quelques hommages à Jean Jacques Goldman, le policier Stéphane Caglia alias John Franju, reprend du service après l'affaire du Souterrain stellaire.

Appelé sur une scène de crime, examinant le corps de Maxime Fourque visiblement nettoyé par la corde en ré de sa belle Rickenbaker, une nouvelle recrue arrive en Mini Cooper Austin, une anglaise au doux nom de Prudence Sparks. Qui a touché ou acheté comme moi une Rickenbaker aux States, se recueille toujours 30' en hommage à l'instrument.

La complainte de la corde de ré viendra plus tard, c'est étrange cette superstition, un des Beatles aurait-il toujours joué légèrement faux, exprès !

La jeune recrue parle un français parfait, sa grand mère était originaire du golfe du Morbihan. Tient, tient ! Son rôle va aller en s'amplifiant au gré de rencontres musclées, ou d'interrogatoires d'adolescentes.

Car l' intuition du romancier est d'avoir joué avec les outils du web, YouTube, mails, facebook autant de lieus virtuels où les ados communiquent. La disparition de Tamara une ado à la très belle voix, lance véritablement l'intrigue, elle qui pensait à une carrière musicale et pas du tout à une représentation Nationale.

Tout se met en ordre, on passe d'un tube à un autre tube et avec la certitude de se dire que l'enquête va pivoter autour des fans de rock, et quoi de plus romantique. Un ancien de la traque du Souterrain Stellaire apporte lui aussi une animation à la tonton flingueur qui met en valeur les qualités sportives de Stéphane et de Prudence.

Un peu comme Attal, Jean-Noël Levavasseur, s'est fait une spécialité de mettre en scène des groupes de rock, à travers des nouvelles noires écrites par des auteurs confirmés comme Jean Bernard Pouy, ou de jeunes écrivains. On trouve Les Cramps, Berrurier Noir, la Souris Déglinguée, the Clash.....

Ce roman de Jérôme Attal est totalement dans cet esprit, donc à côté de l'enquête, on trouvera une longue promenade sur les plates bandes des guitaristes de rock. L'intrigue et son déroulé est maîtrisé et réussi.
Pour moi il manque un poil de verve pour en faire un livre à la Blondin, une cocasserie qu'il est difficile de définir, on rit un peu, pas assez, et on ne peux trembler dans cette langue limpide et trop cool pour être dans l'humour noir.

Je trouve l'auteur plaisant et espère un peu plus dans le prochain roman.
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Stéphane Cagliari est capitaine de police. Alors qu'il vient de terminer une mission d'infiltration au sein d'une pseudo secte, on l'envoie sur une nouvelle enquête. le corps d'un homme vient d'être découvert dans son pavillon, étranglé par une corde de guitare. le lien sera fait alors avec la disparition d'une jeune fille, les fans des Beatles et un amoureux transi.
Un roman découvert par hasard, drôle et nostalgique. le personnage principal est un adorateur des années 80 et de multiples anecdotes sont rapportées au fil de l'histoire. Jérôme Attal a une jolie plume, il navigue avec facilité entre humour et polar, pour notre plus grand plaisir...
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Jérôme Attal Aide-moi si tu peux Robert Laffont ( 18€ - 265 pages)

Après Presque la mer, Jérôme Attal change de registre abordant le cas d'une disparition. Tout le monde s'interroge : Où s'est donc évanouie Tamara ?
Sa mère la pense, en Espagne, avec le père dont elle est séparée.
Une fois l'alerte enlèvement déclenchée ( ce qui n'est pas sans évoquer des faits récents), la police se trouve d'abord confrontée au meurtre de Maxime Fourque, conseiller financier découvert par la femme de ménage.
le narrateur, Stéphane Caglia, l'inspecteur chargé de l'enquête coordonnée par le colonel Brousmiche, relate toutes les investigations effectuées dans le voisinage, secondé par Prudence Sparks, jeune stagiaire anglaise.
Une autre découverte macabre, au domicile de la victime, vient se greffer sur l'enquête en cours d'élucidation. Y aurait-il un lien avec la disparition de la jeune lycéenne ? Ne partageaient-ils pas la même idolâtrie pour les Fab Four, postant leurs reprises sur YouTube ? le roman prend des allures « gore » de thriller.

D'autre part le lecteur suit une deuxième piste, celle de Benjamin Dray, le voisin amoureux de Tamara, qui échafaude des hypothèses non dramatiques. Il enquête
auprès de ses amies de lycée, enfourche son vélo et ratisse cette forêt à la lisière du complexe sportif. le voilà victime de jeunes drogués, mais il débusque un cahier
et reconnaît l'écriture de Tamara dans ce message : « Aide-moi si tu peux ».
A qui s'adresse-t-il ? Est-elle en danger ? L'auteur sait distiller le suspense. Il souligne les dérives du net car les secrets peuvent se retrouver «  à la vue de tous », le mot de passe étant « aussi violable qu'un cadenas de pacotille ». ll pointe les dégâts collatéraux que peuvent causer le « bashing » gratuit chez une personne fragile.

L'intrigue gravitant autour de Tamara reste nimbée de mystère pour Benjamin, ainsi que pour Brandon , cet élève violent, qui agressa Tarama et la prend maintenant en filature. Quant au « capitaine Caglia », il craint d'être la cible d'un dealer à «  la rancune inépuisable » en lien avec le Souterrain stellaire, d'où ses ruses.

Avant de questionner Valérie Georgin, la mère de la disparue, Sparks et Caglia s'offrent une parenthèse en tête à tête, propice aux confidences et qui dévoile la personnalité de Caglia. On perçoit son altruisme, sa bienveillance et son indignation, sa révolte devant « l' injustice et la cruauté » et « le délabrement de la société » et l'insécurité. Quant à Prudence Sparks, son British touch ravive les souvenirs scolaires de Caglia et la compétence de cette séduisante « coéquipière hors pair », même avec l' « expérience du brouillard », suscite son admiration.

Auront-ils collecté des informations précieuses après avoir inspecté la chambre de Tamara, décrypté son ordinateur retrouvé ? Ce tandem soudé va avoir à en découdre.

Le récit s'accélère après la collision avec une Porsche. Comment vont-ils s'en sortir ?
Car le chauffard n'est autre que l'Elégant, bien connu de Caglia, ex John Franju.
Le suspense happe d'autant plus le lecteur, que l'assaillant est bien armé ( couteau, revolver). Situation qui échappe à Sparks, ignorant le passé de Caglia, mais subodorant anguille sous roche.
Les interrogatoires effectués auprès des amies de lycée de Tamara, «  l'insaisissable adolescente », le téléphone confisqué, l'audition de Benjamin Dray, fourniront-ils des indices permettant de percer le mystère de son évanescence ?

Coup de théâtre, nouveau vent de panique après le kidnapping d'une jeune libraire.
L étau se resserre, toutes les victimes partagent la même passion pour les Beatles.
Le récit nous réserve encore des surprises avec Natacha, « la ravissante hôtesse ».

Les énigmes se détricotent peu à peu, grâce à l'irréprochable et zélée Sparks, tout l'opposé de Caglia dont elle n'apprécie pas les méthodes parfois trop expéditives.

Les aficionados de Jérôme Attal retrouveront sa prédilection pour les comparaisons insolites : « Mes sens restaient en alerte H24 », «les lampadaires disposés tels des flamants roses... », ses tournures inattendues : « L'un des meilleurs flics de la planète, c'est le temps qui passe ». On soulignera la précision d'orfèvre de toutes les descriptions de lieux, des portraits des personnes interrogées. Les références musicales omniprésentes, ( Goldman, Les Beatles), ce qui n'étonne pas quand on connaît l'implication de l'auteur dans ce domaine, raviront tous ceux qui ont vécu cette Beatlemania. La chanson Help me if you can serait-elle un mot de passe ?

En filigrane, par flashback, évoquant sa vie familiale ( les repas dans «  les maisons rondes  avec leurs grillades... », ou le repas avec l'incontournable 20 heures) son enfance, le narrateur brosse une fresque des années 80. Cette nostalgie des eighties, qu'il se plaît à cultiver, convoque pour lui un chapelet de souvenirs heureux. Époque où l' on ne parlait pas de «  toutes ces allergies » . Il oppose deux statuts : celui de l'insouciance de l'enfant et le dur métier d'adulte, car « On se rajoute du souci ».

La teneur si prégnante de « l'arôme des souvenirs » concorde avec cette assertion de Mario Rigoni Stern : «  L'endroit où l'on a passé une période sereine demeure dans la mémoire et dans le coeur toute la vie. » Jérôme Attal multiplie les références musicales et cinématographiques ( « clip de Thriller », Tron) des années 80, comme un leitmotiv. Il dresse un inventaire des mythologies de la France des eighties, décennie gangrenée par le consumérisme ( voitures majorette, film de Delon, Pif gadget, la coupe du monde de foot de 1986, les publicités géantes). Cette plongée agit comme un exutoire pour Caglia. Elle lui permet de conjurer la réalité de son quotidien, fréquemment confronté à la violence urbaine et fracassé par le récent « cataclysme » personnel. l'' hommage du narrateur à ses parents disparus fait écho à la touchante et discrète dédicace de Jérôme Attal qui clôt le roman .

Le roman distille la vision et les interrogations du narrateur sur les rapports amoureux, la vie qui « peut vous fausser compagnie du jour au lendemain ».
Il s'achève sur l'injonction de « chérir », pouvant servir de viatique aux naufragés de l'amour, message identique véhiculé dans la chanson de Chedid : « On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime » ou dans All you need is love des Beatles.

Jérôme Attal signe un polar captivant par sa succession de rebondissements improbables, de coïncidences troublantes, nourri par une imagination débordante, empreint de gravité, mâtiné d'humour, émaillé d'anglais, rédigé dans un style imagé. Aide-moi si tu peux qui se révèle être le reflet de notre société, en déliquescence, interpelle. Il soulève une réflexion sur les dangers potentiels du web où s'immiscent des prédateurs, où se déversent des bordées d'insultes, de critiques assassines,et sur le droit à l'oubli. L'auteur sait toucher la corde sensible du lecteur, le faire saliver avec ses desserts, le faire rire mais aussi trembler et frissonner d'effroi.
Alors , prenez votre «  ticket to read » sur fond sonore de « Ticket to ride ».
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Stéphane Caglia, alias John Franju, est capitaine de police judiciaire. Sous les ordres du colonel Brousmiche, il a infiltré et démantelé une mafia très importante, le Souterrain stellaire. Après une opération commando, la plupart des bandits ont été arrêtés, mais à l'image d'une hydre, il est à craindre que le réseau ne soit pas totalement supprimé. Aux dires de Ned Mangin, un trafiquant d'armes, il reste encore l'Élégant, un tueur à gage, rempli de doutes sur Franju.
Alors que Caglia, surnommé Cague par la brigade, surveille ses arrières, le colonel Brousmiche lui demande de rappliquer sur la scène d'un crime.
Une femme de ménage a découvert son employeur, Maxime Fourque, assassiné par strangulation (presque une décapitation), chez lui. L'arme est une corde de guitare, une corde de ré. La fouille de l'appartement fait très vite apparaître un autre trophée macabre. On découvre dans le congélateur la tête d'une jeune fille dont l'identification se fera plus tard…

Benjamin est le seul à s'inquiéter de la disparition de sa voisine, la jolie Tamara, dont il est éperdument amoureux. D'après ses amies du lycée, elle serait partie en quatrième vitesse à un rendez-vous et depuis, plus rien. En enquêtant sur Tamara, il apprend qu'elle était passionnée par les Beatles, qu'elle chantait et qu'elle postait des vidéos sur You Tube. Sur son vélo, il retrace son parcours et essaie de la retrouver. Il ne découvrira qu'une page portant un mot crayonné de sa main « Help me if you can ».

Habitué à travailler seul, Caglia peste ! Sur ce coup, on lui impose une coéquipière, Prudence Sparks, une charmante anglaise. Si l'un est ingérable (ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle Cague), la deuxième a une allure so british.
L'enquête multiplie les pistes, mais deux ramifications se joignent, la guitare et les Beatles.
Il y a un assassin à découvrir et un autre à éviter… l'Élégant.

Je n'ai jamais lu Jérôme Attal, mais j'ai vu sur des blogs amis qu'il avait une plume originale. L'écriture, il la décline avec des romans, des chansons et des scénarios de films. Il est auteur mais aussi interprète.
Plume originale… je confirme ! Il donne à son personnage, le capitaine Caglia, une énergie complètement farfelue et le rend fan des années 80. Pour l'expliquer, il raconte qu'il devient orphelin de mère dans ces années là, et tout ce qui concerne cette époque, le rapproche d'elle. (Mon enfance défile dans ces souvenirs ; hit-parade, émissions télé, films, dessins animés, premiers jeux vidéo… nostalgie heureuse). Donc, Caglia, dit Cague parce qu'il est assez chiant, se réfugie dans les années 80 comme s'il s'enroulait dans une douce couverture, chaude et réconfortante. Sa mère décédée, son père devient son modèle. de lui, il hérite de sa soif de justice, son acharnement, son endurance. Sa violence, sa folie, son esprit décalé qui donne au roman un ton surréaliste, il les cultive et s'en fait un bouclier. Il n'est pas toujours évident à suivre, les premières pages du livres sont insensées, mais il faut tenir bon et persévérer, s'habituer à lui. Très vite l'intrigue se développe et, par son cheminement traditionnel, stabilise l'histoire.
Du rythme, des répliques pleines d'humour, acérées, du visuel, un style graphique car parfois on se croirait dans une bande dessinée, des personnalités bizarres dotées de patronymes drôles, un scénario classique qui se confronte à de l'absurde, du Comics avec un héros qui porte un tee-shirt Albator contre une société secrète, le Souterrain stellaire, le duo Caglia-Sparks qui est fort intéressant… tout m'incite à vouloir lire une suite et à vous le recommander.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas l'intrigue policière qui est saisissante mais Stéphane Caglia, « un flic pas comme les autres ».
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Stéphane Caglia est policier. de retour d'une mission en infiltration aux long cours au sein du Souterrain stellaire, fer de lance du crime organisé maintenant dissout, il va retrouver un quotidien plus banal, s'attaquer à des affaires plus classiques. A peine arrivé à Paris, on lui confie l'enquête sur le meurtre d'un homme étranglé avec une corde de guitare. L'affaire se complique sérieusement quand un policier voulant se faire un encas découvre la tête d'une jeune fille dans le congélateur de la victime.


Cette tête est celle de Tamara, dix sept ans, portée disparue. Traquée par les sbires du Souterrain stellaire, Stéphane Caglia doit se débattre pour résoudre son enquête et préserver sa vie. Il est aidé dans sa mission par une accorte policière anglaise. Tamara postant sur internet des vidéos dans lesquelles elle chante des reprises des Beatles, l'enquête s'oriente naturellement de ce côté là.


Quel personnage intéressant que ce Stéphane Caglia, homme à la répartie cinglante, il se considère investi d'une mission. Il rêve de pouvoir verbaliser tous les actes d'incivilité. Ses méthodes d'interrogatoire peuvent surprendre mais se révèlent très efficaces. Quand le stress le mine, qu'il est dans le doute, notre policier s'évade dans les années 80, dans sa musique, dans le souvenirs d'objets cultes de son enfance, époque bénie des dieux où il se sentait en sécurité, heureux. Sa sonnerie de téléphone portable est Boule de flipper de Corinne Charby, c'est dire.

"Au départ, quand j'ai su que j'entrais dans la profession, je me voyais déjà intervenir contre tout ce qui me ruine le moral : l'abruti d'automobiliste qui sur une autoroute se croit malin en vous doublant par la droite, le cycliste qui jaillit sur un trottoir en contresens ou ne respecte pas les feux tricolores, le piéton qui crache par terre comme si la voie publique méritait qu'on la provoque en duel ou la bande de bipèdes de sexe masculin qui ne peut pas s'empêcher de faire une réflexion graveleuse au passage d'une jolie femme. Je me voyais déjà foutre des claques légales à toute cette racaille ordinaire à coups de procès verbaux permettant par la même occasion de redresser les finances du pays."

Quand Jérôme Attal s'attaque au polar, cela donne un roman enlevé, plein d'humour, un roman léger mais truffé de réflexions intelligentes. Amateurs de polars sanglants et haletants vous n'y trouverez peut-être pas votre compte, pas de courses poursuites, pas de violence gratuite. C'est un polar marqué par la patte de Jérôme Attal, un polar décalé, drôle, touchant, émouvant. Un polar à l'image de son auteur. Un polar teinté de nostalgie qui m'a touché par ses incursions dans les années 80, me rappelant tant de souvenirs d'enfance mais un roman également profondément ancré dans notre époque marquée par le paraître, le cynisme, la critique mordante et ravageuse amplifiée par internet et les réseaux sociaux. le personnage de Stéphane Caglia est si attachant que je me prends à espérer qu'il devienne un personnage récurrent. Jérôme Attal étant auteur de chansons et chanteur lui-même, la musique est omniprésente dans le livre. Un polar touchant, à lire en écoutant une bonne compilation des années 80.

" Si l'on assassine le rire assassin, il reste le rire. C'est la bonne réponse, c'est ça?
- Exact. Il reste le rire. Alors peut-être qu'on peut juste rire un grand coup, à la fois de la vidéo que vous avez postée comme des commentaires stupides qui l'ont suivie, rire de la vanité de tout, rire de l'apparence comme du supplément d'âme, de ceux qui se montrent comme de ceux qui se dissimulent, de ceux qui produisent et de ceux qui commentent, rire de notre court passage sur terre et des haines que l'on se fait comme s'il n'y avait pas suffisamment de soucis en magasin et de flammes imprévues à travers lesquelles passer sans se brûler..."


" Au bout du compte, rares sont les bonheurs sans larmes. Alors tout ce qu'il reste à faire pour éviter de sombrer dans la permanence de nos souvenirs, ou de se laisser engloutir par le présent inconstant, c'est encore et toujours : chérir."
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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critiques presse (1)
Actualitte
29 avril 2015
Jérôme Attal est plus qu'un auteur de romans policier et Aide-moi si tu peux est à lire tant l'intrigue est subtile et nous entraîne avec humour et profondeur (...) dans une dimension où l'on ne peut que sortir grandit.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Aucun forfait ne reste impuni. C'est toujours une question de temps. L'un des meilleurs flics de la planète, c'est le temps qui passe.
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Le mémorial des enfants sages, ça aurait vraiment de la gueule. le jour où il n'y aura plus aucun enfant sage, le monde sera livré à lui-même, à son adolescence primitive? Chacun se promènera avec son désir exacerbé en bandoulière, brandissant une machette à la main, et ce ne sera pas beau à voir.
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Au départ, quand j'ai su que j'entrais dans la profession, je me voyais déjà intervenir contre tout ce qui me ruine le moral : l'abruti d'automobiliste qui sur une autoroute se croit malin en vous doublant par la droite, le cycliste qui jaillit sur un trottoir en contresens ou ne respecte pas les feux tricolores, le piéton qui crache par terre comme si la voie publique méritait qu'on la provoque en duel ou la bande de bipèdes de sexe masculin qui ne peut pas s'empêcher de faire une réflexion graveleuse au passage d'une jolie femme. Je me voyais déjà foutre des claques légales à toute cette racaille ordinaire à coups de procès verbaux permettant par la même occasion de redresser les finances du pays.
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Si l'on assassine le rire assassin, il reste le rire. C'est la bonne réponse, c'est ça?
- Exact. Il reste le rire. Alors peut-être qu'on peut juste rire un grand coup, à la fois de la vidéo que vous avez postée comme des commentaires stupides qui l'ont suivie, rire de la vanité de tout, rire de l'apparence comme du supplément d'âme, de ceux qui se montrent comme de ceux qui se dissimulent, de ceux qui produisent et de ceux qui commentent, rire de notre court passage sur terre et des haines que l'on se fait comme s'il n'y avait pas suffisamment de soucis en magasin et de flammes imprévues à travers lesquelles passer sans se brûler...
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Les héros de tout le monde, c'est juste bon à finir en imprimés sur des T-shirts. Les héros personnels, ça reste à jamais gravé au fond du cœur.
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Vidéo de Jérôme Attal
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