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Critique de GildeLonce
Dans ce roman , Jacques Attali reprend exactement le thème du Nom de la Rose , d' Umberto Ecco : un livre
mythique d'Aristote - aussi important que rare - qui
révèlerait les mystères de l'univers - autant dire ceux de
la Création - et qui semble doté d'un pouvoir maléfique :
la plupart de ceux qui le recherchent trépassent de mort
violente.
Mais là où Umberto Ecco nous offrait un passionnant
polar médiéval , avec une parfaite unité de lieu ( l'abbaye),
de temps ( une semaine ) et d'action ( l'enquête ), Attali
nous entraîne dans un long périple qui va de Narbonne
à Fez en passant par Tolède et Cordoue et mêle L Histoire
de la conquête musulmane à la recherche du fameux
livre , cela sur plusieurs années où l'on voit vieillir les
personnages du roman.
A le lire, vous saurez tout - ou presque - sur les
Almohades et les Almoravides de al-Andalus , sur les
immenses talents du musulman Averroes et la profonde
sagesse du juif Maïmonide , sur la proximité qui existe
entre les religions du Livre , sur l'entente et la paix qui
auraient pu régner entre elles...
Mais sans compter que cela est tout de même un peu
complexe , le récit devient lassant par le ton pédant dont
il procède . Il conviendrait de faire savoir à M. Attali qu'il
ne suffit pas d'une riche culture et d' un vaste savoir pour
faire revivre des personnages de façon concrète et
sensible . Ses dialogues imaginés ne sont que le croisement de thèses théologico-philosophiques et là où
de vraies discussions orales et passionnées devraient
faire naître l'intérêt , la curiosité , voire l'amusement
devant des joutes verbales passionnées , on éprouve
surtout un immense ennui.
Car ce long cours magistral qui se veut à la fois savant
et singulier est un récit artificiel , au ton souvent doctoral
et froid , donc très impropre à procurer le plaisir de la
lecture.
mythique d'Aristote - aussi important que rare - qui
révèlerait les mystères de l'univers - autant dire ceux de
la Création - et qui semble doté d'un pouvoir maléfique :
la plupart de ceux qui le recherchent trépassent de mort
violente.
Mais là où Umberto Ecco nous offrait un passionnant
polar médiéval , avec une parfaite unité de lieu ( l'abbaye),
de temps ( une semaine ) et d'action ( l'enquête ), Attali
nous entraîne dans un long périple qui va de Narbonne
à Fez en passant par Tolède et Cordoue et mêle L Histoire
de la conquête musulmane à la recherche du fameux
livre , cela sur plusieurs années où l'on voit vieillir les
personnages du roman.
A le lire, vous saurez tout - ou presque - sur les
Almohades et les Almoravides de al-Andalus , sur les
immenses talents du musulman Averroes et la profonde
sagesse du juif Maïmonide , sur la proximité qui existe
entre les religions du Livre , sur l'entente et la paix qui
auraient pu régner entre elles...
Mais sans compter que cela est tout de même un peu
complexe , le récit devient lassant par le ton pédant dont
il procède . Il conviendrait de faire savoir à M. Attali qu'il
ne suffit pas d'une riche culture et d' un vaste savoir pour
faire revivre des personnages de façon concrète et
sensible . Ses dialogues imaginés ne sont que le croisement de thèses théologico-philosophiques et là où
de vraies discussions orales et passionnées devraient
faire naître l'intérêt , la curiosité , voire l'amusement
devant des joutes verbales passionnées , on éprouve
surtout un immense ennui.
Car ce long cours magistral qui se veut à la fois savant
et singulier est un récit artificiel , au ton souvent doctoral
et froid , donc très impropre à procurer le plaisir de la
lecture.
