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Dan et Celia, les Jumeaux d'Autr... tome 1 sur 1
EAN : 9782845638846
384 pages
XO Editions (06/10/2016)
3.69/5   59 notes
Résumé :
Ils ont désormais treize ans.
Celia et Dan, les jumeaux de Tara Duncan et de Caliban Dal Salan, ont grandi sur Terre, loin des turpitudes d’AutreMonde. Alors que Dan fait preuve d’un caractère fort et téméraire, Celia, elle, est une adolescente plutôt timide et fragile.
Pour suivre les traces de ses légendaires parents, Dan n’invente rien de mieux que de se laisser kidnapper. Où se trouve-t-il ? Personne ne le sait. Jusqu’à ce message reçu par T... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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En commençant Dan et Celia, je m'attendais à tout. Un chef-d'oeuvre finalisé comme un torchon impinable, j'avais envisagé tous les scénarii. Je finis le roman avec des impressions très mitigées.
le pari de Sophie Audoin-Mamikonian (que j'appelle Dame Sam parce que c'est plus court) avec Dan et Celia, c'était de donner un coup de jeune à son univers et de l'introduire auprès de nouveaux lecteurs après l'épopée Tara Duncan de longue haleine. de séduire les nouveaux adolescents de douze-quatorze ans, comme elle a séduit ceux des années 2000 par le passé. Alors, a-t-elle réussi ?
Peut-être, mais pas aussi bien que par le passé.

Je m'explique. Il y a un petit mot de l'auteure avant même le début du roman, dans lequel elle annonce l'existence de Tara Duncan et énumère sur presque une page… les noms et races de ses protagonistes. Bien, mais un petit résumé concis de l'univers et des protagonistes aurait peut-être été plus efficace… Je dis ça mais j'ai fouillé le Net, et de ce que j'ai vu question chroniques chez des blogueurs qui n'avaient pas lu Tara Duncan, la pilule passe assez bien, ils ne se sont pas perdus dans les premiers chapitres sans savoir où ils mettaient les pieds. Ça m'étonne, personnellement je pense que j'aurais carrément ramé pour profiter de ma lecture sans comprendre la moitié de ce qu'il se passait, mais j'ai rarement les mêmes ressentis que la majorité, alors je ne m'en étonne pas outre mesure. J'attendrai d'avoir un avis de vive voix d'un nouveau lecteur de Dame Sam, amateur de fantasy avéré, pour savoir s'il s'est senti perdu.
Ensuite, Souffle. Il s'agit du nom d'un Elémentaire de l'air, présenté dans le premier chapitre : il nous parle à la première personne et nous informe que toutes les notes de bas de page du roman seront de sa plume. Les habitués de Dame Sam savent combien elle adore rajouter des notes en bas de page partout, pour faire rire, apporter une précision sur l'intrigue… Dans Dan et Celia, ces notes en bas de pages surviendront à chaque fois qu'un terme typique d'Autremonde apparaîtra ; des noms d'animaux, des expressions, j'en passe et des meilleures. Souffle se fait un plaisir de les expliquer aux lecteurs et, pour ça, je loue son entreprise : faire approcher un univers aussi complexe par de nouveaux lecteurs, ça s'annonçait ardu, et Souffle remplit parfaitement son rôle de guide. MAIS, il y a un mais, malheureusement.
Les notes en bas de page font partie intégrante de l'oeuvre, pour le meilleur et pour le pire. C'est-à-dire que quand Souffle développe sur un terme inconnu, c'est utile et divertissant Quand il développe sur tout et n'importe quoi avec des P.S., des P.P.S., et parfois même des P.P.P.S., ça va trente pages puis ça devient lourd.
A ce type de notes, je reproche deux choses : d'une, c'est inutile, ça surcharge la page, c'est trop répétitif. Des blagues sur « c'est dangereux Autremonde LOL » ça va cinq minutes, merci, on a compris. de deux, et de loin le plus important : Dame Sam se sert de ces notes pour communiquer un tas de petits détails qui passent sous silence dans la narration à proprement parler. Vous voulez savoir ce que j'en pense ? C'est de la flemme, rien de moins. Normalement, un bon écrivain doit se débrouiller pour écrire un texte riche, avec à la fois du concis et des petits débordements s'il le souhaite, mais bref, tout caser dans la narration. Ne pas avoir peur de retravailler une phrase pour y glisser une info rigolote qu'on veut faire connaître au lecteur. Cette manie de Dame Sam de mettre tout le superflu dans les notes en bas de page, pour moi, ça s'apparente à une facilité d'écriture qui dessert pas mal son image. Quatre ou cinq fois d'accord, c'est peut-être subjectif, mais là c'est quasiment systématique ! Des notes composées comme dans mon exemple, on en trouve une toutes les dix pages. Et une note en bas de page toutes les trois pages en moyenne, peut-être un peu plus. Vous trouvez le terme de flemme fort ? Attendez la suite, je ne me base pas que sur ça pour l'affirmer.
Tant que j'y suis, je vais continuer sur la forme avant de m'attaquer au fond. On enchaîne donc avec… les fautes de frappe, voire les fautes plus graves ! Au cours de ma lecture, j'ai remarqué trois fautes de frappe dans le roman. Trois fautes sur un roman de 370 pages, ça passe, me direz-vous. Mais là, on ne parle pas de Jean Dupont auto-édité chez Edilivre, on parle de l'une des auteures francophones les plus lues au monde, éditée chez l'un des mastodontes de l'édition française. Donc trois fautes de frappe, dont au moins un oubli de mot, désolée, mais c'est trop. Je note aussi des inversions de noms voire de périphrases désignant des personnages dans un dialogue, ce qui le rend incompréhensible à moins de tout reprendre depuis le début pour être sûr de saisir ce qu'a voulu dire l'auteure. Et la blague des taraddicts qui confondent tout le temps Selena et Selenba, vous vous souvenez ? Et bien Dame Sam a oublié une lettre à « Selenba », c'est devenu « Selena », et paf, phrase illogique. Et il s'agissait bien de Selenba, pas de Selena, puisque Selena n'apparaît pas du roman et que juste après le personnage était désigné comme étant « la mère de Luck ». Pour moi, ces bricoles montrent clairement un manque de relecture, tant de l'auteure que de ses correcteurs… Inverser des personnages, oublier des mots ? C'est tout de même facile à repérer, d'autant plus quand vous êtes correcteurs de métier ! Je ne blâme personne en particulier, mais comprenez que ce n'est pas agréable de lire un roman jugé professionnellement édité, et d'y trouver des fautes pareilles.
L'écriture de Dame Sam est assez hétéroclite : des mots compliqués mais des phrases assez simples, des constructions syntaxiques audacieuses. Un style oral qui prédomine, bien davantage que dans les premiers tomes de Tara Duncan, mais ça je ne vais pas m'attarder dessus plus que nécessaire. le souci ici, c'est que Dame Sam adopte un type d'écriture décomplexé, beaucoup plus accessible aux petits lecteurs, mais qui fait grincer les dents des intellectuels. Je ne doute pas qu'elle puisse se parer d'une plume littéraire, elle est Chevalière des Arts et des Lettres tout de même… Hum… ? Mais le défaut de cette écriture, c'est que souvent elle se laisse emporter par sa fougue et nous écrit des phrases incompréhensibles. Un style « fil de pensée », pourquoi pas, néanmoins les messages de ses phrases changent en cours de route, il y a une abondance de virgules…
Je trouve l'humour un peu simpliste, je ne dis pas que ça volait super haut par le passé, mais là il a régressé ; attention, je suis probablement mauvaise langue, car je rappelle que Dan et Celia s'adresse à des préados en priorité. Je dois avoir un peu trop grandi pour vraiment apprécier les blagues du roman.

Passons au fond, désormais. Au niveau de l'intrigue, je garde le même ressenti que pour les tomes de Tara Duncan précédemment : le fil rouge se perd facilement et, si l'histoire parvient à conserver une certaine clarté, la décomposition du scénario en une multitude de petites péripéties enchaînées n'aide pas le lecteur à garder le cap sur les enjeux principaux. La volonté de l'auteure de renouveler son univers si complexe pour ses nouveaux lecteurs se voit comme le nez au milieu de la figure, et elle est fondée. L'alchimie s'opère, Autremonde prend un coup de frais ; cela n'égale pas néanmoins le coup de frais de la saga Les autres mondes de Tara Duncan, publiée il y a des années en collaboration avec un fan (on attend toujours la suite, d'ailleurs), qui avait innové comme pas possible et avait charmé la quasi-totalité des fans d'un seul coup. En fait, Autremonde se renouvelle dans Dan et Celia, mais pas assez pour accrocher les ex-taraddicts comme moi, qui essaient de retrouver l'ambiance des débuts avec cette nouvelle série. Pour un novice, Autremonde aura l'air d'un univers merveilleusement complexe et déjanté à découvrir de toute urgence ; pour un ex-taraddict, c'est plutôt la décadence des derniers tomes de Tara Duncan, qui a un sursaut nerveux avant de poursuivre sa descente aux enfers.

Maintenant, les personnages. J'avais deux craintes majeures les concernant : le côté Mary-Sue de Tara Duncan, et les caractéristiques de Luck.
Tara Duncan est une Mary-Sue officielle (si tu dormais pendant l'initiation au lexique Internet, voici une définition du terme de Mary-Sue) depuis des années ; une version un peu fantasmée de l'auteure elle-même, désormais devenue mère… Malheureusement, malgré les multiples remarques qu'a dû recevoir Dame Sam dessus (ou pas, comme elle est du genre autruche dès qu'il s'agit de critiques de ses oeuvres), Tara Duncan est toujours aussi insupportablement Mary-Sue. Déjà se retrouvent des caractéristiques évoquées dans la série Tara Duncan : une grande beauté, une magie quasiment illimitée, du sang impérial dans ses veines parfaites, plus des capacités facultatives telles que la Changeline, qui lui permet de changer de vêtements en un claquement de doigts, et ce quelles que soient les circonstances tant qu'il y a de la magie dans l'air. A cela s'ajoute un vieillissement retardé, car plus un sortcelier est puissant, moins il vieillit vite. Pour citer le roman : « C'est pourquoi Tara paraissait avoir dix-huit, alors qu'elle en avait en réalité trente-cinq. » Non, je n'ai pas oublié un mot, il manque vraiment dans le roman…
Et malheureusement, sa perfection a tendance à déteindre sur sa progéniture. Déjà, la Changeline va changer de main au cours du roman ; je ne dis pas en faveur de qui, mais c'est assez évident. Ben oui, pourquoi se priver d'un atout scénaristique telle que cette Changeline ultra-cheatée juste parce qu'on change de génération de héros ? Et surtout, à la fin du roman, nous avons droit à un magnifique deus ex machina qui enfonce à la fois l'intrigue et la crédibilité de nos héros. Je ne vais pas vous en révéler les tenants et les aboutissants bien sûr, même si cela me démange. Pour faire court et mystérieux, le principal défaut de Danviou et Celia (celui qui les privait des statuts de Mary-Sue et de Gary-Stu) est anéanti par cet élément scénaristique, et du même coup la situation condamnée est miraculeusement sauvée. Frustrant pour moi qui avais gardé jusqu'ici l'espoir que les persos conserveraient cette miette de crédibilité.
Enfin (oui oui, c'est presque fini), quelques mots sur Luck, le fils de Selenba et Magister. Alors lui, j'attendais avec impatience et crainte de voir la façon dont il serait traité dans le roman ; il n'y a qu'à voir la répartition des personnages sur la couverture pour comprendre les raisons de mon angoisse. Encadré par deux Duncan Dal Salan qui font deux fois sa taille, avec sa tête de troll pas du tout en accord avec les deux autres et ses couleurs très ternes, correspondait-il déjà au personnage du roman ? Heureusement, fort heureusement, non. Luck dépasse allègrement les stéréotypes du personnage petit-gros-faible qui ne sert qu'à amener de l'humour dans le groupe de protagonistes. Certes, certains traits de sa personnalité font un peu cliché sur les bords – et je passerai sous silence la romance hideusement amenée sur laquelle je me suis bien arrachée les cheveux – mais il reste original et pour l'instant, c'est mon préféré. Par contre Selenba qui se comporte comme la plus aimante des mères, pas moyen, je ne m'y fais pas.
Dernierparagraphepromis, juste une remarque sur un grand oublié de ce come back autremondien : Robin M'angil. Mais si tu sais, le demi-elfe complexé qui perd tous ses neurones entre les tomes 5 et 6 de Tara Duncan, et qui lui sert de première expérience amoureuse avant de se faire complètement friendzoner dans le tome 9 ? Eh bien, pas une trace. Ou il s'est très bien caché, je ne sais pas ; pas une fois je n'ai vu son nom, alors que des nouvelles de tous les autres membres du Magigang sont données au compte-gouttes. Dame Sam a définitivement ragé et l'a supprimé de son background, je n'ai pas les yeux en face des trous et j'ai raté les rares allusions qui lui furent faites, o qué ? Si tu sais quelque chose sur cette affaire, dis-moi tout, je suis curieuse.
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Ainsi que je l'ai déjà dit auparavant, l'annulation du « cycle » Tara et après un seul et unique opus a été plus que difficile à avaler … tant et si bien qu'à la sortie du « premier tome » de Dan et Celia, je me suis certes précipitée pour l'acheter le jour-même (on ne change pas les bonnes habitudes, d'autant que ma libraire, qui me connaissait bien, m'avait très gentiment mis un exemplaire de côté et m'avait envoyé un petit mot sur facebook pour me prévenir qu'il m'attendait), mais indiscutablement, l'envie de le lire immédiatement n'était pas là. La flamme, si ardente jusqu'à présent, ne parvenait pas à se rallumer après une telle déception, une telle désillusion, une telle douche froide. Il m'aura fallu six longues années pour enfin sortir ce roman de la pile à lire, moi qui répétait ad nauseam que Sophie m'appelait « Aria qui lit plus vite que son ombre » car j'étais chaque année la toute première Taraddicte à écrire un commentaire passionnée du tome fraichement sorti sur le Blog (pas celui-ci, mais celui avec une Majuscule, c'est-à-dire le Blog de l'Autrice) … Six ans, et la suite n'est toujours pas sortie : il semblerait, malheureusement, que j'avais toutes mes raisons de trop m'emballer, de ne pas trop me réjouir. Alors bien sûr, je sais très bien que Sophie n'a pas chômée durant toutes ses années, qu'elle s'est pleinement consacrée à la production de la nouvelle série animée … mais cela ne m'empêche pas d'être à la fois triste et fâchée, parce qu'à vouloir explorer de nouveaux marchés, elle en a délaissé ses fans de la première heure, ses lecteurs, ses Taraddicts. Qui ne peuvent malgré tout pas s'empêcher d'attendre, d'espérer. Encore et toujours.

Connaissant mieux que quiconque les innombrables menaces qui pullulent sur AutreMonde – pour avoir affronté les premières et sauvé la seconde à de nombreuses reprises avec leurs fidèles amis durant toute leur adolescence –, Tara et Cal (qui ont enfin pu se marier, Lisbeth ayant enfin réussi à pondre des tas de petits héritiers à l'Empire d'Omois, libérant par la même occasion Tara de ses obligations diplomatiques) se sont promis de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour protéger leurs enfants de tous ces dangers. D'autant plus que, contre toutes attentes, et pour une raison encore inexpliquée, Dan et Celia, les jumeaux Duncan Dal Salan, n'ont nullement hérité des pouvoirs surpuissants de leur mère : leur magie est pour ainsi dire moins forte que la plupart des sortceliers de leur âge. Au plus grand désespoir de Dan, qui semble par contre avoir hérité du gout prononcé pour l'aventure de ses héros de parents, et au plus grand soulagement de Celia qui, quant à elle, ne demande rien de mieux que de mener une petite existence tout ce qu'il y a de plus paisible. Mais lorsque son frère jumeau se fait enlever et que ses parents se voient formellement interdits de se lancer à sa recherche s'ils veulent que leur fils leur soit rendu vivant, Celia n'a d'autre solution que de prendre elle-même les choses en main. Accompagnée par son meilleur ami Luke (fils du célèbre mais toujours inconnu Magister et de la sinistrement célèbre vampyre Selemba) et par le jeune dragon Dred (fils de maitre Chem, ancien mentor de Tara, et de la reine des dragons), la jeune fille ne va laisser rien ni personne l'empêcher de retrouver son double, sa moitié. Rien, pas même la terreur qui l'envahit à la seule idée de se mettre en danger …

En « zappant » la suite et fin du cycle initialement prévu après la saga originale, l'autrice fait un énorme bond dans le temps : l'ellipse temporelle entre Tara et Cal et ce roman est longue de treize ans … Pile assez pour laisser de côté les anciens héros devenus adultes (et carrément parents) et permettre à la nouvelle génération de prendre leur place (pour continuer à cibler le jeune lectorat, qui a besoin de pouvoir s'identifier aux personnages principaux). Et c'est ainsi que Tara, Cal, mais surtout tout le reste du MagicGang (du moins ceux qui sont évoqués, ce qui n'est même pas le cas d'un certain demi-elfe) se retrouvent au deuxième, voire même au troisième plan … Et même si Dan et Celia sont de jeunes héros fort attachants, je dois bien reconnaitre avoir trouvé la séparation assez abrupte, assez brutale : après treize tomes (soit presque 6000 pages) aux côtés de Tara, Cal et leurs amis, les voir ainsi relégué au simple rang de guest-star a quelque chose d'assez déconcertant. Une fois encore, je ne peux que regretter l'annulation inopinée du cycle « Tara et », qui aurait je pense aider les lecteurs de longue date à vivre une transition en douceur … Mais il semblerait que les lecteurs de longue date n'aient clairement pas été au centre des préoccupations de Sophie lorsqu'elle a écrit ce roman : ça crève les yeux qu'elle s'adresse essentiellement à des lecteurs qui ne connaissent pas la saga originale. Ainsi, elle abreuve le début du roman de tas et de tas d'informations et explications pour permettre aux néophytes de ne pas être totalement perdus sans avoir lu les treize tomes précédents : entreprise honorable, certes, mais qui alourdit considérablement le récit …

… mais surtout, pire encore, qui prend en quelque sorte sa place : l'intrigue se voit considérablement lésée par cette volonté d'aider les nouveaux lecteurs à prendre le train en route. En effet, impossible de véritablement cerner la personnalité de Dan, Celia et Luke, sans savoir précisément qui sont leurs parents respectifs et ce qu'ils ont accomplis (en bien pour les parents de Dan et Celia, en mal pour ceux de Luke). Et résumer les exploits (ou méfaits) réalisés en treize tomes et quasiment autant d'années, ça prend forcément un peu de temps … autant de pages volées à l'histoire, et autant de redites interminables pour les fidèles lecteurs, qui doivent également supporter une déferlante sans fin de « oh, en fait, Lisbeth a eu cinq enfants, et Moineau et Fabrice ont eu une portée de quatre bébés loup-garous-bêtes, oh, et aussi, untel a vécu ceci et untelle cela » (tout ce qui aurait dû faire l'objet du fameux cycle avorté, en somme, qu'il faut bien caser en quelques lignes pour recoller les morceaux, quitte à faire un aparté narratif fort artificiel pour tout caser). Au bout d'un moment, on se demande presque si c'est un roman que nous tenons entre les mains, ou seulement un volume introductif, une sorte d'apéritif qui s'éternise tellement qu'on finit par en avoir la nausée. J'en suis presque venu à me demander si l'éditeur ne nous avait pas menti, s'il n'avait pas utilisé frauduleusement le nom de l'autrice, car cela ne ressemble vraiment pas à Sophie, ce genre de lourdeur, de longueur … Elle nous avait habitué à de l'action, du rebondissement, du suspense, du mystère, de la tension, de la crispation, de l'urgence, de la palpitation, et pas à une platitude digne d'un très mauvais cours d'histoire ! Mais reprend-toi, Sophie, nom d'un petit bonhomme en mousse !

Heureusement, une fois passée ce long et douloureux moment, les choses deviennent nettement plus intéressantes. Déjà, parce qu'on s'attache très rapidement à nos tous jeunes héros, qui en héritant du nom de leurs parents ont également hérités d'une certaine pression : tout le monde s'attend à ce que les enfants de Tara Duncan et Caliban Dal Salan soient des sortceliers surpuissants, des héros glorieux en devenir, et à ce que le rejeton du cruel Magister et de la sanguinaire Selemba soit un monstre avide de violence et de vengeance. La réalité, c'est que Dan et Celia sont de bien piètres sortceliers, que Celia est même une « poule mouillée », et que Luke est un petit garçon doux comme un agneau qui passe son temps à se goinfrer de viennoiseries car il ne supporte pas le gout du sang … Et alors que Tara et Magister sont des ennemis jurés (même si leurs rapports sont nettement moins sanglants depuis qu'ils sont l'un comme l'autre devenu parents), Celia et Luke sont les meilleurs amis du monde. On retrouve bien là le gout de Sophie pour l'inattendu, pour l'improbable, à la limite de l'anticonformisme : difficile d'imaginer Selemba faire des aller-retours entre la Forteresse Grise de son grand méchant de mari et son rôle de garde du corps pour Tara Duncan et sa famille … et pourtant, ça semble presque naturel, parce que dans l'univers fantasque et déjanté de Sophie, rien n'est impossible. Sauf peut-être, si l'on en croit le titre du moins, la fameuse mission qui attend nos jeunes héros, qui vont découvrir qu'ils ne sont finalement pas si différents de leurs parents que cela : s'il y a une aventure à vivre, un univers à sauver, ça va assurément leur retomber dessus.

Et quelle aventure ! Imaginez donc : vous êtes une jeune fille plutôt prudente (quoi qu'en dise ceux qui utilisent plutôt les termes « froussarde » ou « trouillarde »), avec très peu de pouvoirs magiques, une estime de soi qui frôle les abysses, et l'envie viscérale de ne surtout rien vivre d'extraordinaire … et votre jumeau, qui est supposé être votre double et votre moitié, ne cesse de flirter allégrement avec le danger, et lorsqu'il se fait (enfin, selon lui) kidnapper à l'âge de treize ans, c'est un soupir de joie et de soulagement qu'il pousse, et non pas un cri d'effroi. Vos parents ont l'interdiction absolue de tenter de le retrouver, ils se retrouvent pieds et mains liés, et avec eux tout l'Empire d'Omois et ses fins limiers. Vous vous rendez compte que la seule et unique personne qui peut agir, c'est vous, et comme vous aimez profondément votre idiot de frérot, vous endossez avec lassitude l'armure d'héroïne qui seyait si bien à votre mère mais qui semble parfaitement ridicule sur vous. Et, alors que vous souhaitiez seulement récupérer votre abruti de jumeau, vous venez en réalité de mettre le pied dans le plus grand, le plus ambitieux complot concocté dans la galaxie ces dix dernières années. Terminée, la tranquillité : Dan et Celia vont même réussir à battre les records de leurs parents, qui avaient pourtant fait plutôt fort ! On ne s'ennuie pas une seule seconde, il se passe toujours quelque chose d'imprévisible, et même si ça part parfois un peu dans tous les sens (je dois reconnaitre ne pas avoir tout saisi, parfois), on retrouve vraiment le dynamisme si propre à cet univers ! Et, bien que moins mordant qu'auparavant, cet humour si rafraichissant même dans les moments les plus tendus !

En bref, vous l'aurez bien compris : même si cet opus est très loin d'égaler la série originale, pour la simple et bonne raison qu'à vouloir à tout prix agripper de nouveaux lecteurs, l'autrice en a oublié de soigner aussi proprement que d'ordinaire son intrigue, ça n'en reste pas moins un ouvrage fort sympathique que j'ai dévoré d'une traite. Dan, Celia et Luke, sans oublier leurs nouveaux amis Dred et Saxia, sont particulièrement attachants : plus sensibles, plus fragiles que leurs parents et prédécesseurs, ils sont également débrouillards, déterminés et courageux, et c'est un vrai régal que de vivre une première aventure à leurs côtés (en espérant que cela ne sera pas la dernière, car ce « Magicgang nouvelle génération » est vraiment prometteur). Et quand bien même l'histoire est un tantinet trop confuse et précipitée, à la fois parce que Sophie s'est laissée submergée par les explications à distiller et parce qu'elle a voulu pousser le mystère du nouveau méchant un peu trop loin (vouloir bien faire, ok, mais en faire trop, c'est toujours mauvais), j'ai tout de même passé un excellent moment. Il y a une bonne poignée d'action et de rebondissements, sans oublier une bonne dose de suspense, ainsi qu'une grosse pincée d'émotion, avec en prime ce petit soupçon d'humour qui fait la marque de fabrique de Sophie : les ingrédients sont bels et bien réunis, c'est la présentation qui pèche un peu, on va dire, car le style est loin d'être aussi soigné qu'auparavant. Mais avec un peu de chance, la suite est en train de mijoter quelque part, et Sophie nous servira un second opus plus appétissant encore … j'ai envie et besoin d'y croire, mais je reste prudente (chat échaudé craint l'eau froide, dit-on) !
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Quel bonheur de retrouver l'univers d'Autremonde. A fur et à mesure que les tomes sortent, Autremonde et ses personnages sou manque tellement on s'attache à cet univers. Ici, on retrouve Tara et Cal mais pas en temps que personnages principaux. Non, on est quelques années plus tard. Les jumeaux de la célèbre sorcelière ont grandis. Célia et Dan ont désormais 13 ans. Un nouvelle génération de sorcelier voit le jour.
Dans et Célia sont proches mais ont des caractères à l'opposé l'un de l'autre. Célia est une jeune fille peu sûre d'elle, timide et fragile à instar de son frère Danviou qui est fort et téméraire. Celui-ci rêve d'action et de pouvoir vivre un aventure comme ses parents à l'époque. il va au devant du danger.
Lui est sur Autrement et participe parfois à des missions avec son père. il n'est pas un voleur patenté mais c'est tout comme. Célia, elle vit sur Terre. Elle n'aime pas trop la magie et trouve que la vie sur la planète bleue est très bien comme elle est ! Contrairement à leur mère, les pouvoirs des jumeaux sont faibles au plus grand désespoir de dan et au bonheur de Célia. Ils vivent une vie plutôt tranquille. Tous deux savent se battre ayant reçu un entrainement de titans depuis leur plus jeune âge car bien des dangers peuvent roder. Toutefois, la paie règne sur Autremodne depuis longtemps maintenant. Dans le manoir d'Isabella, vit aussi Luc, le fils de Selenba la belle vampire et de Magister l'ennemi numéro 1. Il n'aime pas trop la magie non plus mais adore les pâtisseries, déteste le sport le rendant un peu (beaucoup) en surpoids…. C'est un gras très gentil et le meilleur ami de Célia. Tara elle s'occupe H24 de son dernier enfant alors que Cal est parti en mission voulant échapper aux pleurs incessants du dernier venu.
La vie est calme jusqu'au jour où Dan se fais enlever, rendant le jumeau heureux et non content de s'être fais enlever si facilement. Tara et Cal ne pouvant intervenir dans la recherche de leur fils au risque de le faire tuer, Célia décide de partir à sa recherche en compagnie de Luc et de Dred, le dragon rouge. Tout aurait du être simple mais comme bien dans choses dans la famille Duncan Dal Salan, rien n'est jamais simple…. Les enfants de Tara et Cal vont se retrouver au coeur d'un histoire de fou et vont devoir faire face à de nombreuses complications.

Ce qui ne cesse de me surprendre chez Sophie-Audouit Mamikonian, c'est l'originalité et les idées de celle-ci. Au bout de 13 tomes, elle arrive à renouveler les histoires de Tara et Cal, enfin ici des enfants de ceux-ci en inventant toujours d'autres histoires. Ce qui est d'autant plus étonnant, c'est qu'aucun des histoires ne se ressemblent. On est toujours dans quelque chose de nouveau. Alors qu'on pense avoir fais le tour de cet univers et ses personnages, bam, l'auteur nous surprend encore! Je trouve que c'était une très bonne idée de faire un deuxième cycle en mettant en avant les enfants des personnages. On reste dans l'univers et voit encore les anciens personnages mais il y a vraiment du renouveau et un bouffée d'air frais. Un nouveau méchant parait pour notre plus grand bonheur et pour torturer toujours un peu plus nos méninges. Sophie sait toujours bien maintenir le suspens et l'attention du lecteur durant toute la lecture. On part à la recherche de l'identité du nouveau méchant ! Je trouve ça amusant de suivre les différentes pistes qu'on nous donne au compte goutte!

Que dire de nouveau sur l'écriture de l'auteur? Pas grand chose, la lecture es toujours aussi fun, sympathique et agréable. le rythme est fluide et pimentée d'action et de sentiments où il faut et quand il faut. On rigole, on est émus, on est en colère ou effrayé. Bref, on se s'ennuie pas et notre coeur travail au rythme des sentiments que met en avant l'auteur! Bref, on se marre toujours autant et on est toujours fasciné par la beauté de paysages peint et par l'univers merveilleux qu'est Autremonde. Je ne saurais dire plus au risque de me répéter. Cela fais un moment que j'adore cette série et le style d'écriture de l'auteur. Malgré les années qui passe, je ne me lasse pas de cette série que j'apprécie toujours autant à sa juste valeur. Elle touche autant les jeunes, que les ados ou plus. J'ai toujours hâte de connaître la suite et de voir comment vont évoluer Dan, Célia et leurs amis.

Ce qui m'a déçue c'est qu'on sait ce que sont devenus tout les personnages que l'on a suivi dans 13 volumes sauf Robin. le demi-elfe n'est pas visible dans ce nouvel opus. A aucun moment, on ne sait ce qu'il devient. J'aimais bien ce personnages maladroit et différent. Je trouve ça très dommage! Toutefois, cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai pris à lire ce tome! :)

Un nouvel opus et un nouveau cycle dans la continuité du premier. On s'amuse encore et on se laisse porter par les péripéties de nos jeunes sorceliers. Que du bonheur. Je finirai mon avis par: « Vers l'infini et au delà ».
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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=26123

J'ai mis la note de : 14/20

Mon avis : Sophie Audouin-Mamikonian est une auteure française très renommée et au talent comique réputé ! Ses livres nous font toujours rire, que l'on soit petits, ados ou adultes. N'ayant pas peur de la dérision mais ne tournant pas non plus ses livres comme des parodies, l'auteure a su s'attacher un public de plus en plus large, multipliant les sorties. Sophie Audouin-Mamikonian est notamment la célèbre écrivaine des aventures de la jeune Tara Duncan. Avec treize tomes à son actif, pour le moment (douze pour le premier cycle et un pour le second cycle), la saga a pu voir évoluer Tara, de jeune fille insouciante découvrant qu'elle est sortcelière, à une femme adulte, mère de deux enfants, fatiguée d'être la cible de tous les complots. Ses enfants, deux jumeaux, Dan et Célia, sont les nouvelles vedettes de la dernière saga de l'auteure : Les jumeaux d'AutreMonde.

AutreMonde est la planète des sortceliers, des êtres aux pouvoirs magiques et de beaucoup d'autres espèces humanoïdes ou non. On peut également y rencontrer toutes sortes d'animaux incroyables et d'espèces aussi farfelues les unes que les autres. Comme pour le monde de Harry Potter où une multitude de créatures magiques existent, le monde de Tara Duncan en compte encore bien plus : bééé, bizzz, draco-tyrannosaure, glurps, spatchoune, sopor, etc. La faune et la flore sont aussi variées que les catégories d'habitants de l'univers : loup-garous, sorcières, dragons, démons, vampyrs, nains, géants, licornes, elfes, gnomes, fées, tatris, etc. Même s'il est possible de lire ce tome 1 des aventures des jumeaux sans s'être essayé à la saga des Tara Duncan, il faudra néanmoins faire attention à la surcharge d'informations concernant l'univers, les planètes et les intrigues passées. L'auteure a essayé de simplifier les choses en ajoutant de multiples notes de bas de page. Ces résumés rapides ou ces explications sont toutes drôles et bien pensées mais peuvent alourdir le récit si l'on n'est pas habitué.

Comme pour la saga des Tara Duncan, l'écriture est fluide, les actions sont nombreuses et s'alignent les unes après les autres, le rythme est soutenu même parfois un peu trop rapide, les personnages sont nombreux, solidaires et affectueux, et l'intrigue est pleine de rebondissements, de retournements surprenants et d'invitations à la rigolade avec des situations ridicules à souhait.

On retrouve Tara Duncan en personnage secondaire et cela nous replonge dans ses anciennes aventures. La voir mère et mûre est un réel régal et on se plaît à la voir s'inquiéter pour ses enfants, faisant toujours preuve de cette même rapidité d'action et d'esprit tout en usant de sa grande puissance magique pour leur venir en aide. Ses enfants ont maintenant 13 ans et ne sont plus les héritiers directs de l'Empire d'Omois, un grand territoire à majorité humaine dirigé par Lisbeth'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru et son demi-frère Sandor T'al Barmi Ab March Ab Trevis, impératrice et impérator, tante et demi-oncle de Tara, tous descendants de Demiderus, le Très Haut Mage fondateur de l'empire. Malgré leur nouveau statut plus sécurisé, Dan se fait kidnapper au tout début du livre. Intrigué par une vidéo montrant des sorcières vertes (logiquement soignées par sa mère dans le tome 13 des aventures de Tara Duncan) en pleine course-poursuite, le jeune garçon a décidé d'aller voir l'indicateur seul, croyant avoir tout prévu et pouvant échapper à toutes éventualités. Sa soeur, Célia, inquiète et n'aimant pas risquer sa vie autant que son frère, se fait aider de ses parents, de ses amis Dred, le dragon et Luck le semi-vampyr, semi-loup-garou, semi-humain, pour le sauver. de kidnapping à complot étrange, le pourquoi du comment apparaît ne pas être du tout ce que l'on aurait pu penser de prime abord.

Les révélations sont nombreuses à la toute fin du livre, alors que les actions semblent traîner, surtout au milieu du roman. On ne comprend pas trop ce qui se passe et on assiste à des scènes d'action hautes en couleurs, rapides, un peu trop faciles pour nos héros et qui ne laissent finalement aucun réel suspens pour la suite. Les jeunes héros, bien que tout de même impliqués, semblent moins présents que la troupe de jeunes fous que formaient Tara Duncan et ses amis à l'époque. Par exemple, le personnage de Dred semble carrément inutile, ce qui ne nous permet pas de nous y attacher. Seule Célia et Luck apparaissent comme sachant se défendre et se battre, même si c'est souvent involontaire, alors que la jeune fille était caractérisée comme la peureuse de la famille et le jeune semi-vampyr comme un bon à rien. le casse-cou Dan nous donne ainsi l'impression d'être surtout un beau parleur et de n'avoir aucune réelle utilité dans l'équipe même si sa jalousie envers sa soeur aura servi à quelque chose à un moment donné.

L'auteure a ainsi totalement changé de stratégie, préférant continuer les aventures des enfants en ne les entourant pas de camarades aussi incroyables que ceux de Tara Duncan à l'époque, mais en les rendant plus « humains » : on a vraiment l'impression d'être en présence de jeunes enfants, sans cesse agités, en pleurs, sous pression, apeurés (ce qui est normal au vu de ce qu'ils vivent), constamment (ou presque) entourés d'adultes de la saga précédente pour les protéger et les sauver. Un choix novateur et intéressant. le récit se voit donc plus réaliste et beaucoup moins farfelu que ceux des aventures de leur mère, même si le dénouement de chaque action semble bien trop simple par moment. Cela est aussi dû au contenu de l'histoire en tant que telle et cela devient moins frustrant grâce aux explications finales.

Célia apparaît comme le vrai personnage de l'histoire et est attendue au tournant dans les tomes suivants. Un début de saga un peu mitigé mais prometteur. Les idées sont toujours originales, on se replonge dans l'univers magique de Tara Duncan avec plaisir et les révélations de fin de tome sont extraordinaires. Cependant, les personnages ne sont pas assez développés ou mis à parti, ce qui donne l'impression que certains ne sont là qu'en décoration, comme le mari de Tara qui manque grandement d'ampleur, alors que nous le connaissions fougueux et ne laissant jamais sa langue dans sa poche.
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Un grand merci à Babelio ainsi qu'à XO éditions pour cet envoi. l'opération masse critique m'a une fois de plus permis de faire une jolie découverte.
J'avais un peu peur d'être totalement perdue, n'ayant pas lu les romans Tara Duncan.
C'est tout le contraire qui s'est passé car l'auteure a fait le nécessaire pour que les novices s'y retrouvent.
Elle utilise des notes drôles et cocasses, qui permettent de rappeler qui sont les personnages, et les événements qu'il peut être important de connaître.
Il ne me restait donc plus qu'à me plonger dans cette histoire avec un univers très riche.
Je ne suis pas étonnée que la jeunesse soit charmée par ces personnages, la magie, les valeurs telles que l'amitié, le courage, et des rebondissements en veux-tu en voilà.
Une lecture, à la fois extraordinaire et véhiculant des messages positifs.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Bon sang ! grogna Danviou en frottant ses épais cheveux blonds, nos parents vont nous tuer. Réussir à se faire kidnapper deux fois en quelques jours ! Je crois qu’on a battu leur record !
Selenba ne put s’empêcher de ricaner.
— Je te le confirme. Même Tara n’a pas réussi ce coup-là, et pourtant, crois-moi, Magister et moi, on lui a mené la vie dure. Et je ne te parle même pas de ses autres ennemis ! Ta mère avait une vraie propension à attirer les ennuis. De Gros Ennuis.
Les majuscules étaient bien accentuées dans sa dernière phrase.
— Nous n’avons peut-être pas hérité de la magie de notre mère, soupira Celia, mais, en revanche, il me semble clair que provoquer les ennuis, ça, c’est dans nos gènes.
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Dred se plaça entre eux et la porte.
-Personne ne va aller nulle part. Mon père m'avait prévenu que vous aimiez vous lancer dans des aventures dangereuses, je n'arrivais pas à le croire, mais maintenant je comprends. On a toujours le choix, Célia. Et là, le meilleur choix, c'est d'attendre que les adultes règlent le problème! Nous ne sommes pas des héros, nous sommes des adolescents! C'est ridicule!
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