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EAN : 9782246200222
296 pages
Grasset (07/10/1987)
  Existe en édition audio
3.94/5   25 notes
Résumé :
En 1920, dix ans après le triomphe de Marie-Claire, Marguerite Audoux donnait une suite à son roman.
L'Atelier de Marie-Claire dépeint la vie quotidienne de la bergère solognote, devenue adolescente et montée à Paris pour apprendre le métier de couturière. La solitude, la misère, le mal y sont évoqués avec la même bouleversante économie de moyens que dans Marie-Claire. Marguerite Audoux prend, ici, la parole au nom du prolétariat des villes, après l'avoir pri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Romancière autodidacte oubliée qui a donné son nom à des établissements scolaires ou quelques rues, Marguerite Audoux a pourtant été une des première femme à obtenir le Prix Femina en mettant sur le devant de la scène des personnages qui avaient peu de place dans la littérature, ou du moins, qui voyaient leurs voix rapportées : les femmes ouvrières.

J'ai lu directement ce roman ne sachant pas qu'en réalité c'était la suite de son premier roman, Marie-Claire, mais cela n'a gêné en rien ma lecture.

Dans ce roman social digne d'un Emile Zola sans le côté flamboyant, les descriptions réalistes fines ou la richesse narratologique qu'on trouve chez son compère, Marguerite Audoux fait suivre à son lecteur le quotidien des couturières dans un atelier parisien ainsi que celui du couple qui le gère. Bien qu'on y trouve des personnages masculins, ils ont assez peu de relief. On suit autant la pénibilité du travail de ses femmes que les difficultés de gestion et d'adaptation à la concurrence que les habitudes des bourgeoises qui souhaitent s'afficher à la dernière mode et ont des exigences et pas le moindre égard pour celles qui confectionnent les merveilles uniques dont elles se parent.

J'ai trouvé ce roman très dynamique, avec une langue toute en simplicité et surtout très fluide qui retranscris les accent et dans lequel on sent une grande authenticité. Et une fois encore, sachant qu'elle ne disposait pas du cercle de relations de ses collègues masculins et qu'elle n'avait pas eu non plus accès à la même éducation, l'écriture d'un tel roman force le respect. J'ai particulièrement aimé l'ensemble des détails qui donnent à cette histoire son aspect si "vrai" et nous fait nous attacher aux personnages : les petites histoires entre employées, leurs vies personnelles parfois difficiles, les chansons qui ponctuent leurs journées.
Tout cela m'a rappelé des scènes de vie qu'on avait pu me raconter dans ma famille maternel, d'où le fait aussi que j'ai été aussi émue.

Encore une fois, cette lecture me fait déplorer cette invisibilisation des romancières au profit des hommes qui déjà avaient plus d'avantages que les femmes. Ce fut une bonne découverte, peut-être pas grandiose ni inoubliable, mais à l'heure où on parle de "fast fashion" , d'exploitation d'enfants et de femmes dans des ateliers de confections des pays du tiers-monde et de pénibilité des travaux manuels, le propos de ce roman résonne de façon très moderne.
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Marguerite Audoux nous rapporte les souvenirs et la misère d'une forme d'aliénation par le travail qui a toujours existé.
Les filles de province s'exilant à Paris pour devenir couturières d'ateliers ressemblant comme deux gouttes d'eau aux ateliers clandestins chinois, pakistanais ou turcs qui sont à l'ouvrage dans Paris et dans les mêmes quartiers.
Ce passage du roman pourrait encore s'appliquer de nos jours :
« La maison Quibu était une des plus importantes du Sentier. Aussi sa deuxième commande fut si grosse qu'il fallut rappeler les anciennes ouvrières et en demander de nouvelles.
Boudelogue ne fut pas contente de ce changement. Elle craignait pour la finesse de ses mains, mais quand elle eut compris que le travail aux pièces lui permettrait de gagner davantage lorsqu'elle peinerait davantage, elle cessa de grogner et ne parla plus d'aller chez une autre couturière Bergeounette, qui connaissait tous les genres de couture, donna des conseils. Selon elle les ouvrières du dehors causaient souvent des ennuis tandis que le travail de l'atelier était régulier et facile à surveiller. »
Pièces insalubres, mais à l'abri des regards extérieurs, ouvrières dans le besoin ; prêtes à accepter les conditions les plus viles, rabatteuses des souteneurs qui guettent les proies faciles brisées par la faim, la misère et l'incertitude du lendemain :
« Aux affiches de la porte Saint-Denis, je retrouvai la jolie femme de chambre avec son bonnet et son tablier blanc. Elle guettait les ouvrières et leur parlait comme si elle avait des places à leur offrir. Quelques-unes la regardaient avec méfiance et s'éloignaient sans vouloir l'entendre, tandis que d'autres paraissaient enchantées de ce qu'elle leur proposait.
Je la vis venir à moi avec un peu de crainte. »
Humour graveleux des passants qui « taguent » les portes des ateliers :
« ON DEMANDE
Une bonne ouvrière pour le costume d'Adam. »
Le mariage est souvent la solution, mais lorsque l'arrivée de l'enfant le précède il peut devenir un cauchemar et un drame :
« Sa mère n'avait jamais pu lui pardonner d'être venue au monde alors qu'elle se croyait de par son âge à l'abri de toute maternité. « Tu me fais honte », lui disait-elle. »
La parole de ces femmes, lorsqu'elles échangent leurs souvenirs d'enfance, lorsqu'elles décrivent le malheur pour mieux le circonscrire, lorsqu'elles font preuve de courage pour ne pas se détester, est le chemin de leur indépendance, de leur libération :
« – C'était ma faute aussi... Je portais mon chagrin comme une infirmité. »
Texte admirable que l'Atelier de Marie-Claire, par la justesse du ton, la richesse des sentiments, la précision des descriptions, l'analyse sans complaisance et sans pathos des situations vécues par ces filles sans destin qui décident de s'en donner un.
La force de caractère de Marguerite Audoux dans un siècle peu propice à l'autonomie des femmes, force l'admiration, car l'histoire de Marie-Claire c'est son histoire à elle, celle de sa nièce Yvonne passée par la case prostitution et sauvée par sa tante, celles des dizaines de grisettes qu'elle a côtoyées, connues et défendues contre elles-mêmes souvent.
« La belle Vitaline, Julia, Fernande, Mimi l'orpheline, la mendiante, aussi terne que Vitaline était brillante, Bergeounette, Gabrielle, Roberte, Félicité Damoure, Bouledogue, Duretour… », et toutes les autres.
A lire sans modération.



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Même si Marguerite Audoux a écrit "L'atelier de Marie-Claire" dix ans après, il est bien dans la continuité de "Marie-Claire" roman autobiographique qui a reçu le prix Femina en 1910.
Après la campagne, la jeune fille se retrouve en ville. Marie-Claire a quitté sa Sologne pour monter à Paris et trouver en emploi. Elle est embauchée comme couturière dans un atelier à façon qui se trouve dans le quartier de Montparnasse.
Marguerite Audoux décrit parfaitement le monde du travail, en particulier celui des femmes dans le Paris des années 20.
Alors que les patrons, M. et Mme Dalignac sont plutôt bienveillants, les ouvrières et la patronne sont parfois dans l'obligation de travailler la nuit pour satisfaire des clientes capricieuses, la tuberculose ne les épargne pas, et le travail n'empêche pas le chômage et la misère durant les périodes sans commande de travaux de couture.
Beaucoup de couturières emmènent du travail à la maison même si elles sont très âgées comme la voisine de Marie-Claire.
On voit aussi comment l'atelier va être transformé pour faire du prêt-à-porter car c'est la période des grands magasins parisiens avec le printemps et la Samaritaine.
Mais ces ouvrières sont aussi des femmes qui connaissent la violence, femme battue, enceinte et abandonnée, malade et dans l'obligation de travailler.
Si Marie-Claire va certains dimanches à la campagne, elle aime Paris et les balades boulevard Saint-Michel et surtout au jardin du Luxembourg.
Marguerite Audoux décrit donc avec justesse un milieu social sans avoir à rougir face au réalisme d'Emile Zola.


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l'atelier de Marie-Claire
On y meure timidement sans bruit, sans effusions, sans déranger personne on y travaille jusqu'à point d'heure pour gagner presque rien et on ne lève les yeux de son travail que pour rentrer chez soi si bien entendu il n'y a pas des heures supplémentaires à faire.
On subit la dure réalité de l'offre et la demande, la demande pressante de la cliente reine pinailleuse qui ne règle pas tout de suite son dû , on souffre du froid à l'atelier et ensuite à la maison, on souffre de la faim, on supporte l'agressivité et la bêtise des mâles et la rapacité de la famille, parfois la tuberculose s'en mêle et vous emporte rapidement les poumons, ensuite la vie.
Une charge de travail éreintante pour un salaire de misère. Une vie étriquée tout en privations. Ensuite une mort rapide sans tambour ni trompette sans savoir pourquoi comme pour Madame Dalignac et un corbillard avec si peu de personnes derrière

Elle est morte sans voir le printemps
Qu'elle avait donc du courage
Elle est morte sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Elle est morte sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
(Paul Fort chanté par Georges Brassens: arrangement)


Une narration avec juste un peu de misérabilisme qui n'en est pas un car cette auteur est issue de ce monde de couturières pauvres, un lumpenprolétariat féminin, accablées de travail ingrat et éprouvant Auteure qui a vécu cette vie de misère c'est déjà bien d'en parler et de témoigner sinon d'autres, des écrivains professionnels « de souche », l'aurait fait mais avec quelle authenticité? Il y a beaucoup de fatalisme et il n'y a en fait pratiquement qu'une unité de lieu: l'atelier cela donne malheureusement un petit coté théâtral qui est vite oublié grâce à la prose simple et efficace de M. Audoux

c'est doux, c'est sobre, c'est (à l'ancienne) très féminin. Marguerite Audoux nous raconte la vie de son atelier sans fioriture et c'est du vécu. Il y a peu d'écrivains autodidactes qui viennent du peuple et ont travaillés de leurs mains avant de passer à l'écriture. Ceux en plus qui ont acquit une renommé littéraire sont encore moins nombreux, Pierre Magnan, Alphonse Boudard, Claude Michelet, c'est donc un vrai tour de force qui impose respect car la narration c'est de l'authentique


Il y a une vraie amitié un peu brutale parfois et gauche qui lie ces ouvrières qui sont pleines de vie malgré le travail


Une scène avec un chat qui attrape une souris et joue avec qui m'a vraiment rappelé Cendrillon (le film) avec Lucifer le chat de Madame de Trémaine qui fait passer un sale moment à Gus. La souris échappe au malotru au plus grand soulagement de toutes (s)

Une scène de racisme envers un noir qui a le bon goût de faire savoir que qu'« il a du sang rouge aussi; et ses mains ne sont pas sales » Il est toujours sidérant de penser que des gens qui ne sont pas grand-chose puissent trouver quelqu'un qui soit encore moins qu'eux et le mépriser. Bêtise humaine incommensurable qui blesse la sensibilité de Marie-Claire.
Une bien jolie histoire mais bien triste car tout au long de cette narration on souffre pour ces personnages que l'on prend en sympathie
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Après avoir Ecouté Marie Claire. Je suis retourné sur le site Audiocité pour téléchargé "L'atelier de Marie-Claire".
J'aime beaucoup la voix de sabine qui est la personne ayant prêté sa voix à ce récit. Je trouve que cela correspond parfaitement au personnage et à ce récit portant sur les souvenirs de la rude vie de couturière à la fin du XIème siècle.
Par moment, j'avais l'impression que ce récit était un extrait de l'Assommoir de Zola (Que j'ai lu il y a fort longtemps aussi mes souvenirs sont peut être un peu émoussés) ou le bonheur des dames.
On y trouve là toutes les régions de France représentée au travers de ces ouvrières venues à Paris en espérant une vie meilleure, et surtout rêvant toute de retourner dans leur "pays".
En même temps je suis étonnée de la joie de vivre qui transpire malgré les difficulté.
J'ai passé un bon moment à cette écoute.
Ce texte très simple, me fait l'effet d'un formidable témoignage d'une époque.... mais est elle révolue ?
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critiques presse (1)
LeMonde
13 décembre 2019
Dès la lecture des premières phrases couchées par Marguerite Audoux (1863-1937), on arriverait presque à se pencher par-dessus l’épaule de ses personnages, tant elle écrit tout en relief les images, les ambiances et les tempéraments. Une plume simple qui donne corps à des destins modestes : ceux d’orphelines, de besogneuses et d’indigentes que les protagonistes masculins aiment généralement mal.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J’expliquai ces choses à Mme Dalignac. Je lui appris comment certaines patronnes gagnaient gros en faisant faire hors de chez elles des centaines et des centaines de vêtements. Je lui indiquai les maisons de la rue du Sentier où l’on portait des modèles, et d’où l’on rapportait les étoffes à pleines voitures lorsque le modèle avait du succès.
Elle m’écouta attentivement et ce nouveau travail lui apparut bientôt comme un métier où son mari pourrait s’employer sans grande fatigue. Elle réfléchissait après chaque détail qu’elle me faisait préciser, et quand elle sut que les maisons de gros payaient à date fixe et qu’elle ne serait plus obligée de présenter indéfiniment ses factures, elle décida de faire quelques jolis modèles qu’elle porta aussitôt rue du Sentier.
Elle revint un peu attristée des prix qu’on lui avait offerts. Cependant, elle rapportait douze commandes de la maison Quibu, qu’elle coupa immédiatement. Et, au bout de la journée, nous savions que notre gain allait s’augmenter du double.
Il nous vint un grand courage et une grande gaieté. Mme Dalignac riait de son rire frais et il me semblait entendre le patron quand il disait : « Elle rit joli, ma femme. »
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Quelques-unes ne se gênaient pas pour se moquer de l’accent du
patron. Comme il prononçait crante au lieu de quarante, on confondait souvent avec trente, et cela causait des erreurs dans les mesures. Aussi,
on entendait tout à coup une voie hardie :
– Patron, combien faut-il de centimètres à l’encolure du vêtement bleu ?
– Crante... répondait le patron.
Et la voie hardie reprenait :
– Ça prend-il un 3 ou un 4, votre chiffre ?
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Il ne fit qu’une toute petite pause et sa voix recommença de se faire entendre. Il parlait comme les gens qui ont hâte d’être approuvés. Il réunissait en un seul nos deux avenirs comme pour mieux les tenir dans sa main et les diriger à sa guise. Mais tandis qu’il m’exposait ce que serait notre vie à tous deux lorsque je serais devenue sa femme, j’oubliai sa présence, et je n’entendis même plus le son de sa voix.
Les maisons et les rues s’effacèrent aussi, des bruyères et des sapins s’élevèrent à leur place. Et là, devant moi, au milieu d’un buisson de houx et de noisetiers sauvages, un homme se tenait immobile et me regardait.
Je reconnaissais ses yeux larges et doux dont la prunelle ne se séparait pas des paupières, et qui semblaient deux oiseaux peureux venant se poser sur moi avec confiance. Puis les yeux et les bruyères se changèrent en pierres précieuses et s’éparpillèrent sur les toits revenus, pendant que Clément disait en haussant le ton :
– Je vois bien que vous ne m’aimez pas. Mais qu’est-ce que cela fait ? Vous m’aimerez quand nous serons mariés.
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Pourtant, lorsque Roberte se mit à chanter, il y eut des instants de bruyante gaieté. Sa voix n’aurait pas été désagréable si elle eût chanté simplement, mais elle l’enlaidissait de tout son pouvoir en essayant de la rendre plus précieuse. De plus elle déformait les mots sans souci de leur sens véritable, et cela accouplait parfois des phrases si disparates que nos rires partaient sans retenue.
Le jour où elle chanta une romance que tout le monde connaissait :

Selon moi, vois-tu, c’est l’indifférence
Qui blesse le cœur et le fait souffrir.

Elle lança en toute tranquillité :

Seule dans ma voiture, c’est la différence
Qui blesse le cœur et le fait s’ouvrir.

Duretour alors fut prise d’un rire si fou qu’elle glissa de son tabouret sous la table. Et tandis que Bergeounette s’étranglait contre la vitre, Bouledogue renversée en arrière riait à en demander grâce.
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Ce jour-là, comme chaque matin à l’heure du travail, l’avenue du Maine s’encombrait de gens qui marchaient à pas précipités et de tramways surchargés qui roulaient à grande vitesse vers le centre de Paris.
Malgré la foule, j’aperçus tout de suite Sandrine. Elle aussi allongeait le pas et je dus courir pour la rattraper.
C’était un lundi. Notre chômage d’été prenait fin, et nous revenions à l’atelier pour commencer la saison d’hiver.
Bouledogue et la petite Duretour nous attendaient sur le trottoir, et la grande Bergeounette, que l’on voyait arriver d’en face, traversa l’avenue sans s’inquiéter des voitures afin de nous rejoindre plus vite.
Pendant quelques minutes il y eut dans notre groupe un joyeux bavardage. Puis les quatre étages furent montés rapidement. Et tandis que les autres reprenaient leurs places autour de la table, j’allai m’asseoir devant la machine à coudre, tout auprès de la fenêtre. Bouledogue fut la dernière assise. Elle souffla par le nez selon son habitude, et aussitôt l’ouvrage en main, elle dit :
– Maintenant il va falloir travailler dur pour contenter tout le monde.
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Video de Marguerite Audoux (1) Voir plusAjouter une vidéo
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"La diaspora juive portugaise. Nouveaux-chrétiens, crypto-juifs, marranes, les gens de la «Nation» XVe-XXIe siècle."
Présentation par Livia Parnes à l'occasion de sa présentation à la Bibliothèque Marguerite Audoux à Paris.
Exposition itinérante proposée par les éditions Chandeigne et conçue par Livia Parnes.
En 1497, la communauté juive du Portugal est baptisée de force. Pour ces «nouveaux chrétien» commence alors une longue période d'émigration, rythmée par les persécutions et les conjonctures locales.
Cette exposition propose de suivre le destin de cette diaspora juive portugaise et de montrer comment, par-delà les multiples voies qu'elle a empruntées, elle a su conserver une étonnante cohésion – dont témoigne une nouvelle notion d'appartenance collective, désignée par le terme A Nação.
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