AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Enfants de la terre tome 3 sur 9
EAN : 9782266191579
928 pages
Pocket (13/11/2008)
4.11/5   1531 notes
Résumé :
Pendant plusieurs saisons, Ayla et son compagnon Jondalar ont tout partagé. Ils ont taillé le silex, entretenu le feu, chassé le renne et le cerf, construit des abris et des bateaux. Ensemble ils ont eu peur et froid, et vécu dans une intimité du corps et de l’esprit qui a fait naître en eux un sentiment troublant et inconnu.

Le clan remuant des « chasseurs de mammouths » qui les accueille est stupéfait par ce couple de géants blonds aux yeux bleus q... >Voir plus
Que lire après Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chasseurs de mammouthsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 1531 notes
Ce titre contient parfaitement le contenu de ce tome qui peut se lire indépendamment du cycle.
Le roman se tient en Ukraine et Sibérie et nous fait vivre dans ces campements en os de mammouths tellement habituels de l'imaginaire préhistorique .
C'est vraiment dense du point de vue relationnel .
Le texte nous fait partager un confinement hivernal dans l'abris et convoque des situations en rapport avec le sacré et le profane , les chasses , les techniques matérielles , des affects variés quelquefois retentissants , la vie sociale .
Le thème du voyage est évoqué avec le rapport intime avec le milieu naturel et les modalités de de la vie sociale à la jauge de l'individu dans le groupe et au-delà du groupe , et les grandes chasses de mammouths en particulier .
Ce texte et puissamment évocateur …. C'est une bouffée préhistorique avenante et intensément prenante .

L'auteur ne savait pas encore à l'époque que les premiers humains à construire des campements en os de mammouths en Europe orientale étaient des néanderthaliens , cela lui aurait certainement fait plaisir de le savoir et c'est pour cela que je vous le mentionne .
Sinon ce cycle nous ballade entre deux espèces humaines sur un mode constant de médiation culturelle .
Effectivement , le paléolithique supérieur a été le théâtre de cette cohabitation . Dans ce cycle Neandertal et Sapiens Sapiens cohabitent . On sait désormais qu'il y en eu d'autres qui participèrent au banquet , tel que les Denisoviens en Asie ( avec des percées eurasiatiques ) et au moins deux autres espèces en Asie et une en Afrique . Ces espèces ne sont pour l'instant que des fantômes de la paléo génétique mais elles sont néanmoins de pures certitudes .

S'agissait-il d'espèces au sens strict ? on peut dire oui à mon sens , avec des restrictions cependant , car si Neandertal fut fécond avec Sapiens Sapiens et si Denisova le fut avec Sapiens Sapiens et Neandertal aussi . Ce ne fut pas sans des restrictions de nature spécifique ( au sens biologique ) .
C'est ainsi que les rejetons masculins de Sapiens Sapiens et de Neandertal ne furent pas interféconds avec les dames sapiens Sapiens et que seuls les rejetons féminins le furent ( féconds avec les deux espèces originelles ) .
C'est une belle histoire aussi que les croisements de notre espèce avec les denisoviens , car si les tibétains bénéficient d'un gène denisovien qui leur permet de s'épanouir en très haute altitude , c'est grâce à cet heureux mélange .

On peut imaginer que si la génétique permit aux espèces de se transcender , les dimensions culturelles eurent également un rôle certain dans le métabolisme des civilisations en présence , avec un imaginaire plus ou moins mixte culturellement sur certains segments culturels régionaux . Neandertal aida l'homme moderne européen à mieux métaboliser les graisses et il lui apprit certainement d'autres choses aussi compliquées que la fabrication très difficile de la colle à base d'écorce de bouleau qui est très compliquée à réaliser , croyez-moi .
Dans ce roman et dans ce cycle plus généralement le personnage principal incarne splendidement cette médiation culturelle .

Sinon Neandertal mangeait beaucoup de mammouth . C'est certain ( à en juger par la composition isotopique de ses os ) mais uniquement ( sauf occasions opportunistes ) pendant de grands rassemblements cycliques de groupes humains , normalement éparpillés sur de vastes territoires .
Ce roman vous permettra de comprendre pourquoi le nombre était importants pour cette chasse particulière , même si ce sera au cours de grandes chasses de Sapiens Sapiens .
Pendant ces rassemblements on échangeait certainement aussi du savoir et du matériel génétiques ( sourires ) ….
Les personnages de ces textes évocateurs sont un peu modernes et tant mieux car grâce à ces personnages rendus plus proches nous saisissons intensément leur altérité certaines et leur humanité incontestable aussi .

Pensez que pour un néanderthalien un Sapiens Sapiens possédait un visage éternellement juvénile et je crois que cela ne manquait ni de charme ni d'implications pratiques et émotionnelles .De même madame Neandertal était très solide , il valait mieux quelle vous colle un bisous qu'une baffe ( sourire ).
Dans ce cycle le seule personnage féminin qui chasse est le personnage principal . Dans le passé les femmes devaient chasser et réaliser aussi de magnifique peintures cultuelles . C'est leurs mains colorées sur la roche qui le disent , tout comme la taille du bras droit de madame Neandertal et la remarquable empreinte musculaire ( donc surtout il fallait éviter de se prendre une baffe du bras droit en particulier ) implique quelle devait chasser .
Sinon madame Sapiens Sapiens était inféconde avec monsieur Neandertal mais elle ne manquait pas de charme néanmoins surtout si on en juge de par sa carrure olympique . Hormis pendant la grossesse vous auriez tort de l'imaginer avec un balais brosse , imaginez la plutôt avec une sagaie et un propulseur .

Ce textes se déroule presque entièrement chez les chasseurs de mammouths et le lecteur voit aussi du pays pendant cette étape du grand voyage des deux personnages principaux .
Commenter  J’apprécie          540
Troisième tome de la série « Les enfants de la terre », Les chasseurs de mammouths commence exactement là où s'est terminé le tome précédent.
Ayla, la jeune femme bannie du Clan qui l'a élevée a rencontré Jondalar et accepte de le suivre. Elle quitte donc la vallée des chevaux et va apprendre à vivre avec les siens puisque le couple va rencontrer les Mamutoïs, qui vont les accepter au sein de leur tribu.
Vivre dans une communauté aussi grande et avec des règles bien différentes de ce qu'elle connaissait va s'avérer difficile pour la jeune femme, mais ses capacités d'apprentissage lui permettront de s'intégrer malgré les différences.
En effet, Ayla fait un peu figure d'extraterrestre ( désolée, je n'ai pas trouvé d'autre terme, même s'il n'est certes pas adapté à une histoire se déroulant pendant la préhistoire ), car elle possède des dons qui la classent à part de ce que tous les Mamutoïs connaissaient. En effet, personne n'a jamais vu des chevaux apprivoisés et le clan n'est pas au bout de ses surprises puisqu'Ayla va élever un louveteau.
Ses qualités de guérisseuse sont très vite reconnues, mais le fait qu'elle a vécu chez les « Têtes Plates » est difficilement acceptable pour certains des membres de cette tribu….
Ayla va aussi se retrouver au centre d'un triangle amoureux, puisqu'en plus de Jondalar, Ranec le sculpteur va déclarer sa flamme à la jeune femme. J'avoue que c'est la partie qui m'a le moins intéressée car les atermoiements de Jondalar m'ont un peu lassée…. Il était temps que Ayla fasse son choix , mais avait-elle vraiment besoin d'attendre la fin de ce tome ?!
J'ai lu avec beaucoup d'interet ce petit pavé d'un peu plus de 900 pages…. A part le triangle amoureux que j'ai trouvé un peu trop long et inutile, le reste du contenu m'a vraiment intéressée car l'auteur nous permet d'en apprendre plus sur cette période de l'histoire.
Certains personnages sont vraiment attachants avec une mention spéciale pour le petit Rydag…

Challenge A travers l'histoire 2020
Challenge Séries 2020
Commenter  J’apprécie          340
3eme tome des aventures des enfants de la terre et je ne me lasse pas. J ai l impression d y être.
Nous retrouvons Ayla et jondalar qui ont entrepris un voyage et rencontrent le peuple des chasseurs de mammouth, les mamutoi.

Ça y est Ayla est enfin confrontée aux AUTRES. Même si elle revait de les rencontrer elle était effrayée d être rejetée par eux ou encore que ses chevaux whyney et rapides ne soient pas acceptés (pire finissent à la broche).1

Le chef du clan, Talut un géant roux les accueille dans le clan du mammouth.

Je dois dire que j ai adoré découvrir le mode de vie des mamutoi: depuis la manière de construire leur habitat, la façon d orner leurs vêtements, de teindre le cuir, de cuisiner, de faire de la musique... bref j ai trouvé tout passionnant .
J ai aimé aussi la vie en société. Dans le camp, ce sont un frère et une soeur qui commandent. La femme a un statut très important. Les jeunes filles sont initiées par un garçon expérimenté lors d'une cérémonie.
Tout est très bien pensé.

Ayla bien sur avec toutes ses qualités humaines et ses talents de guérisseuse est très vite acceptée et aimée par ce peuple. l'auteur réussit à créer une galerie de personnages vraiment attachants et très différents depuis le chef que j ai adoré avec ses grosses manières d ours, deegie la musicienne qui va bientôt s unir...
La difficulté pour Ayla vient de jondalar qui si il est fou d Ayla à énormément de mal à accepter qu' Ayla ait été élevée par les têtes plates, le clan. Or la jeune femme n est pas du tout prête à renier mes gens qui l ont sauvée enfant.
Les mamutoi se montrent assez ouverts ne serait ce que parce qu' un enfant tête plate à été recueilli par le camp. le petit rydag apprend à communiquer grâce à Ayla.
Si jondalar accumule les faux pas en se montrant jaloux, possessif il y en a qui est tout prêt à ouvrir ses fourrures à la belle Ayla...
Commenter  J’apprécie          306
En dépit des apparences ( le temps de lecture, quasiment un mois tout de même), ce livre m'a réellement plu. Si j'ai pendant longtemps privilégier mes lectures papier, j'ai avalé le plus gros morceau de ce pavé numérique en deux jours, tournant, haletante, page après page.

Il faut dire qu'ayant dévoré les deux premiers tomes, j'escomptais une lecture positive. J'aime beaucoup l'univers créé par Auel.

Pourtant le résumé est loin d'avoir suscité mon enthousiasme de prime abord. Quoi? Après tout un livre à attendre qu'Ayla et Jondalar se rencontrent et s'aiment, on annonce déjà - horreur suprême - un triangle amoureux! Je ne fais pas partie des friandes de ce genre d'intrigue. J'ai même tendance à les fuir. Et il est vrai que c'est le seul bémol de ce tome. Les nons-dits et incompréhensions qui n'en finissent pas et apportent des longueurs. Ayla qui se rapproche dangereusement de ce Ranec. Ayla si parfaite, accomplie. Pour que le triangle amoureux "passe mieux" l'auteure a tendance à attribuer à Ayla toutes les vertus et à diaboliser Jondalar... Etc.

J'en finis là avec les points négatifs. Dans ce tome 3, on retrouve avec plaisir l'ambiance très nature writing. On découvre ces sociétés préhistoriques en accord avec la Nature. Une lecture inspirante pour le moins.
Ayla fait la découverte des Mamutoï, les chasseurs de Mammouth et va rapidement, ingénieuse et douée comme elle est, les impressionner, si bien qu'elle va enfin trouver un foyer. L'auteure s'amuse, dans sa conception de ces sociétés, d'imaginer tout un tas de petites découvertes, anodines et pourtant fondamentales, telle que l'aiguille. L'occasion également de pouvoir comparer un camp d'homo sapiens tel qu'il est imaginé par l'auteure avec un Clan de Neandertal. L'accent est mis sur la pratique artistique, une caractéristique effectivement réaliste qui distingue les premiers des seconds. de même que la différence matriarcal / patriarcal des deux sociétés. L'intrigue fait à nouveau ressortir les préjugés vis-à-vis des "Têtes-Plates" et ce tome n'est pas sans m'avoir émue, notamment l'avant-dernier chapitre.
La fin, enfin, est pleine de promesses . Aussi, ne vais-je pas trop hésiter avant d'acquérir le tome suivant.

Challenge Multi-défis 2019
Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 5e édition)
Challenge A travers l'histoire
Challenge Pavés 2019
Challenge XX e siècle
Challenge Séries
Commenter  J’apprécie          270
Ah je le termine enfin ! Il m'a en effet paru long, très long , et toujours sur le même sujet : Ayla /Ranec/Jondalar , Ayla et Jondalar qui s'éloignent et se posent des questions l'un sur l'autre et sur leurs sentiments pendant les trois-quarts du livre… Bon heureusement la fin relance mon intérêt et il n'a pas été complétement perdu grâce aux nouveaux personnages apparus dans le tome , notamment Rydag ou tous ceux du clan du lion. On en apprend toujours sur la vie et les coutumes des clans donc ça reste intéressant. Ayla est tout de même un peu agaçante : elle est parfaite, elle sait tout faire, elle invente pleins de choses, domestique tous les animaux …
Donc beaucoup moins enthousiasmée par ce tome, j'en avais vraiment rien à faire qu'elle choisisse Ranec ou Jondalar , j'avais juste envie que ça avance un peu ! le tome 4 me semble plus prometteur , on verra !
Commenter  J’apprécie          323

Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Au signal d'Ayla, chaque Mamutoï du Camp du Lion ramassa une pierre et la déposa précautionneusement sur le linceul, construisant peu à peu le cairn qui recouvrirait la tombe. Ayla commença alors la cérémonie proprement dite, sans traduire les gestes qu'elle faisait. Elle utilisa les mêmes signes que Creb avait faits sur la tombe d'Iza, et qu'elle avait reproduits pour honorer Creb quand elle l'avait trouvé sous les décombres de la grotte. Elle se lança ainsi dans une danse gestuelle dont l'origine remontait à la nuit des temps, et dont la beauté majestueuse en étonna plus d'un.
Ayla n'employait pas les signes simplifiés qu'elle avait appris à ceux du Camp du Lion, mais ceux plus complexes que chaque position du corps enrichissait de nuances subtiles. De nombreux signes étaient si ésotériques qu'Ayla n'en connaissait pas le sens profond, mais elle utilisait aussi des signes plus courants que le Camp du lion comprenait. Ils s'aperçurent donc que le rituel était destiné à faciliter l'accès à l'autre monde. Mais les autres Mamutoï voyaient seulement une danse gestuelle où les bras et les mains dessinaient des mouvements gracieux qui évoquaient l'amour et la perte, le chagrin et l'espoir mythique de l'au-delà.
Commenter  J’apprécie          170
Avec un sourire amusé, il s'assit, jambes croisées, devant Ayla, mais ne pouvant se résoudre à courber la tête, il la regarda. Il la vit décontenancée et mal à l'aise, comme lui-même lorsqu'elle adoptait la posture des femmes du Clan.
- Jondalar, que fais-tu ? Un homme ne doit pas s'assoir ainsi devant une femme ! Il n'a pas besoin de demander l'autorisation pour parler.
- Ayla, j'ai une demande à formuler. Acceptes-tu de m'accompagner, de t'unir à moi, autoriseras-tu Zelandoni à nouer nos liens, me feras-tu l'honneur de fonder un foyer avec moi, et me donneras-tu des enfants ?
Ayla se remit à pleurer, honteuse de tant de larmes.
- Oh, Jondalar ! J'en ai toujours rêvé ! À toutes ces questions, je réponds oui. Maintenant, relève-toi, je t'en supplie.
Il s'exécuta et l'enlaça tendrement, plus heureux que jamais. Il l'embrassa, la serra comme s'il craignais qu'elle lui échappe, et qu'il la perde une seconde fois.
Commenter  J’apprécie          80
Franchement, je ne pensais pas lire le troisième tome.
Mais je suis d'un naturel curieux. Alors, comme il trainait à portée de main...
J'avais été déçu par les longueurs exagérées du précédent tome, avec le troisième il m'a fallu traverser une steppe de répétitions, un desert d'événement.
L'idée de départ reste intéressante et le rapprochement des cultures un sujet propice à la reflexion. Mais, pourquoi y ajouter des amours de roman à l'eau de rose et qui, de surcroit, n'ont rien de romantiques ?
Dès le tout début on sait très bien que Ayla et Jondalar se retrouveront à la fin du volume alors pourquoi nous ennuyer pendant neuf-cents pages avec cette histoire ?
Voilà, une fois cette réserve de taille écartée, il reste un roman qui aurait pu être l'occasion rêvée d'une analyse de fond sur ce qu'aurait pu être l'humanité si elle avait fait le choix sectaire.
On voit très bien que l'humanité aurait pris un tout autre chemin si elle avait compris toute la richesse d'un mélange des cultures. C'est, pour moi, le seul intérêt de ce roman.
Le postulat de départ est néanmoins biaisé. L'histoire est écrite par les vainqueurs. Et si les races humaines disparues étaient "les gentils" et la survivante (nous) , la méchante ? Nous sommes ceux qui ont "inventé" le racisme, le sexisme, le pouvoir, gardons cela à l'esprit.
Et pour étayer ce propos, je me dois de souligner un passage sur l'hermine qui m'a fait bondir. C'est un tel ramassis de préjugés sans fondement naturaliste que je n'ai pu m'empêcher de le rapprocher des mêmes préjugés appliqués aux humains. Si l'auteure se laisse berner par des récits spécistes concernant un mustélidé d'aujourd'hui, dont on connait les meurs et la biologie, comment peut elle parler d'espèces animal vivant il y a des millénaires ? Voilà qui discrédite tout le roman.
Commenter  J’apprécie          35
P 767 les grandes plaines herbeuses, généreuses source de vie dans ses régions froides, montraient encore, sur le passage du camp du Lion, un autre aspect du cycle du renouveau. Les fleurs des derniers iris nains, jaunes ou d’un bleu violacé, commençaient à se faner tout en conservant leurs couleurs, et les pivoines aux feuilles découpées étaient en pleine floraison. A la vue d’un large lit de ces corolles d’un rouge sombre qui couvrait toute la depressIon entre deux collines, les voyageurs se récrièrent de surprise et d’émerveillement. Mais c’étaient le pâturin, la fétuque et là stipe plumeuses qui prédominaient et faisaient de la steppe une mer onduleuse d’argent, soulignée par les ombres de la sauge bleue. Plus tard quand l’herbe jeune aurait mûri, quand la stipe aurait perdu ses plumes, les riches plaines passeraient de l’argent à l’or.
P711 il était trop tôt dans l’année pour trouver la racine de saponaire, et les environs étaient trop découverts pour la prêle qui poussait dans les lieux ombreux, humides. Il fallait trouver d’autres herbes. Après avoir jeté dans l’eau chaude des fleurs séchées de coelanthus, qui dégageaient un parfum agréable tout en moussant, elle ajouta des pointes de fougère et quelques fleurs d’ancolie cueillies en chemin, enfin des jeunes rameaux de bouleau, pour leur odeur de gaulthérie. elle mit de côté la corbeille. Elle avait longuement réfléchi à ce qu’elle utiliserait pour remplacer l.insectifuge à base d’acide extrait d’une infusion de fougère pour tuer puces et poux. L’une contenait Le mélange aromatique qu’elle venait de faire et l’autre l’urine de plusieurs jours.
P616 ses tisanes à base de différentes herbes séchées, parmi la patience riche en fer, et les cynorhodons qui évitait le scorbut, compensaient le manque latent de vitamines.
P 480 que mets tu dans ce cataplasme? De la bourrache et une autre plante la gaulthérie tachetée pour les douleurs d’arthrite et ce soir jus de pomme et racine ardente. Tu veux parler de raifort en emplâtre brûlant.
P347 il y avait de la menthe dans l’infusion de la camomille aussi et pour la teinte rosée de cynorhodons peut-être. Il prit la ramille en mâchonna l’extrémité et s’en servit pour se nettoyer les dents avant de sortir.
P 342 quand l’eau commença de frémir, elle préleva une partie à l’aide dune coupe la versa dans un bassin en bois, quelques fleurs de saponaire un peu semblable à des thyrses de lilas. (....) elle posa les yeux sur du chardon, pour confectionner sa tisane: il renforçait le cœur et le souffle et donner du lait aux jeunes mères. Elle lui préférait cependant l’armoise qui assurait la régularité des cycles menstruels. Elle choisit ensuite du trèfle incarnat er des cynorhodons, ils étaient excellents pour l’état général et donneraient du goût au breuvage. pour Jondalar elle prit du ginseng pour l’énergie virile et l’endurance, ajouta de la porelle tonique et dépurative puis de la racine de réglisse et pour apaiser ses nerfs de la camomille.
P 212 au moment où elle repartait elle remarqua le reste de tisane d’achillée qu’elle avait préparé le matin pour apaiser son mal de tête. L’ombrelle et ses feuilles plumeuses restaient accrochées à la tige mais elles étaient desséchées. Elle avait perdu une partie des ses propriétés. Mais mêlée à de l’écorce de saule elle guérissait aussi bien les nausées que les maux de tête. Mais le remède à base d’ergot de seigle qu’elle preparait contre les migraines les plus tenaces serait sans doute plus efficace.
P689 on recueillait des chatons comestibles de bouleaux et de saules, les jeunes feuilles à peine déroulées des fougères, tout comme les vieux rhizomes qui pouvaient être rôtis, pelés réduits en poudre tout comme le cambium des sapins et des bouleaux , adouci par une sève nouvelle ; quelques baies de courlis, d’un noir violacé, pleines de graines dures, qui poussaient à côté des petites fleurs roses sur des buissons bas à feuilles persistantes et dans des zones abritées, ou ellles avaient été recouvertes de neige, d’autres baies d’un rouge vifs, gelées puis ramenées par le dégel à une moelleuse douceur, subsistaient sur les branches bases. On utilisait les pousses et jeunes cosses du laiteron, tandis que sa fleur riche en nectar savoureux servait à sucrer les mets. Les feuilles d’un vert tendre du trèfle, du chenopode, des orties, de la balsamine, du pissenlit de la laitue sauvage se mangeaient cuites ou crues. les tiges et surtout les racines de chardons étaient très recherchées. Les bulbes de lis, les pousses de massettes, les tiges des joncs étaient parmi les favoris. Les racines sucrées savoureuse de la réglisse pouvaient se manger crus ou rôties dans les cendres.
Sur les pentes herbeuses on cueillait l’oignon sauvage et dans les lieux secs l’oseille ronde. 0n trouvait des tussilages dans les terrains humides proches de la rivière. Le goût légèrement salé en faisait un assaisonnement apprécié mais Ayla en ramassait pour les toux et l’asthme. L’ail de l’ours donnait du goût dans la cuisine comme les baies de genévrier, les bulbes de lis tigrés à la saveur poivrée, le basilic, la sauge, le thym, la menthe. On en métrait en bonne quantité en réserve après les avoir sécher et on emploierait le reste pour assaisonner les poissons récemment pêchés et les différentes variétés de viande rapportées pour la fête.
P910 Ayla avait exploré les marais alentour et découvert avec plaisir une petite plante aux feuilles vert foncé en forme de main. En creusant avec soin, elle avait dégagé le réseau de racines et de rhizomes en avait ramassé quelques unes pour les faire bouillir afin d’obtenir une lotion calmante pour les yeux et la gorge des chevaux, et dont l’odeur chassé les insectes. Elle avait soigner les piqûres des chasseurs. Avec la racine pillée et de la graisse elle fabriquait une pommade qu’elle comptait utiliser le lendemain.. Ensuite elle avait trouvé un massif de pulicaires et en avaient arraché quelques une qu’elle avait jeté dans le feu. La fumée, ajoutée à l.insectifuge que constituait la combinaison des pulicaires garantirait près du foyer un espace protégé.
P 123 en frottant les pétales bleus pâles de ceanothus riche en saponifie , on créait une substance mousseuse un peu abrasif, qui laissait sur la peau un parfum légèr
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne savait comment expliquer que, lorsqu'on vit complètement seul, on a tout le temps de s'entraîner à siffler comme un oiseau. Quand on n'a personne au monde vers qui se tourner, un cheval ou même un lion peut devenir un compagnon. Lorsqu'on ignore s'il existe au monde une autre créature qui vous ressemble, on cherche, de toutes les manières possibles, à entrer en contact avec un autre être vivant.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Jean M. Auel (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean M. Auel
Jean Auel parle de la série "Le clan de l'ours des cavernes"
autres livres classés : préhistoireVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (3525) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Enfants de la Terre, tome 1: Le Clan de l'Ours des Cavernes

Quel âge a Ayla au tout début du livre?

4 ans
5 ans
8 ans
10 ans

15 questions
208 lecteurs ont répondu
Thème : Les Enfants de la terre, tome 1 : Le Clan de l'ours des Cavernes de Jean M. AuelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..