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Critique de Enroute


Comme il parle vite Auguste Comte ! Mais je crois que j'ai lu plus vite encore si bien que ma lecture a ressemblé, je crois, à un survol (en concorde). Après l'état théologique (Moyen-âge), a succédé, par effet de la Grande Révolution Occidentale (la révolution française), l'état métaphysique (l'époque de Comte) et maintenant doit survenir l'état positif, exacte appréciation de la réalité extérieure.

Les freins seront nombreux, le pédantocratisme par exemple, mais le féminisme, le culte de l'Humanité et l'esthétique seront des alliées précieuses. On pourrait adorer Saint Paul, César et Charlemagne, trois grands hommes qui ont accéléré l'évolution humaine ; Louis XI, Richelieu et Cromwell, qui ont préparé la régénération ; Dante, Descartes et Frédéric, qui ont instauré chacun un mouvement essentiel (poétique, philosophie et politique) pour l'avènement de l'état positif ; et abhorrer Julien, Philippe II et Bonaparte, à titre de mauvais exemples à ne pas suivre (respectivement insensé, nuisible et coupable).

On commencerait alors mettre en place l'état positif en France, état le plus avancé de l'humanité depuis la chute de l'Empire romain, la preuve, c'est là qu'a eu lieu la grande révolution ; et puis ensuite on étendrait aux quatre autres nations majeures, puis aux annexes, puis à toute la Terre.

Quel programme ! Avec tant de choses à faire, on comprend que Comte écrive si vite !
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