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EAN : 9782846262118
492 pages
Au Diable Vauvert (23/04/2010)
3.8/5   59 notes
Résumé :
« Pour beaucoup, il est illusoire de chasser un fantôme. Pour Marks, le très théâtral décès d’Ann X en juin 2001 à Washington DC est une aubaine. Passée la période où il est aussi difficile de se convaincre de sa mort que d’accepter l’intuition lui soufflant qu’il s’agit d’une mise en scène, il suffit de corréler quelques faits divers glanés dans des journaux pakistanais, une poignée de communications interarmées en Afghanistan et d’étranges récits de membres d’ONG ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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"Résurgences" est la suite de "Transparences" du même auteur.

Cette fois nous retrouvons nos personnages principaux sur une période couvrant juin 2006 à mai 2009 (les allusions au nouveau président sont d'ailleurs assez savoureuses et ironiques !). Je recommanderais de lire Transparences en premier étant donné que ce second volet des aventures de Naïs/Ann X reprend en mentionnant des données clés de ce qui s'est passé précédemment et n'y reviendra d'ailleurs pas forcément en détail.

Il est étonnant et agréablement surprenant de voir qu'ici Naïs est mise de côté au profit de Stephen et du personnage fabuleux qu'est le Marksman, tueur à gages d'une incroyable précision (si Ayerdhal lui dédiait tout un livre, je ne serais pas contre). Stephen, tout comme les autres a d'ailleurs mûri, ça aussi ça fait plaisir de voir un personnage qui évolue avec le temps. En somme l'auteur reprend subtilement l'aspect psychologique et évolutif pour le pousser encore plus loin.

Il est d'ailleurs jouissif de suivre le parcours d'un Stephen bien plus maître de lui-même qui a appris au contact de Naïs (comme de beaucoup d'autres), de le suivre alors qu'il détient une partie des clés, avec une longueur d'avance sur les autres, confirmant ses éclairs de génie qu'il pouvait livrer en tant que criminologue dans le tome précédent, Transparences. Si Naïs est légèrement mise de côté, elle reste quand même le personnage névralgique de l'histoire loin s'en faut mais en l'écartant dès le départ, Ayerdhal choisit de construire son roman comme une certaine antithèse de Transparences et se fixe un défi qu'il relève haut la main.

Vous vous rappelez ce James Bond avec Pierce Brosnan où le personnage de Bond, presque invincible était pourtant retenu en Corée du Nord, subissait les pires tortures avant de rentrer comme monnaie d'échange, pratiquement humilié ? Les 30 premières minutes du film dévoilaient une histoire qui aurait pu être grandiose. Mais le film peina à suivre ensuite... Bon, Ici l'auteur choisit cette optique : laisser Naïs sur le bord de la route (le début assez dur met bien dans l'ambiance il faut dire), pour ensuite la voir se relever au fruit d'une longue rééducation qui tient du miracle.

En somme, à l'héroïne sombre et mystérieuse, radicale et insaisissable presqu'imbattable d'alors, il montre une femme brisée truffée de plomb dès les premières pages. Un arrière goût de Kill Bill ? Non, où alors Ayerdhal s'intéresse à un Bill d'une trentaine d'année à l'empathie peu commune pour les défavorisés du système. Quand à la vengeance, elle était dans Transparences, ici d'autres problèmes plus importants se posent, nos héros ont mûris mais ne se sont pas assagis pour autant. le combat continue en somme, mais différemment.

Un grand Ayerdhal à nouveau. J'ai de plus en plus de mal à l'imaginer revenir à la SF francophone même si je l'ai découvert et apprécié en premier lieu là-dedans...
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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Suite du très bon « Transparences ».
Ne faites pas la même erreur que moi, ne laissez pas trop de temps entre la lecture des deux livres. Parce que sinon, vous allez être vite perdus parmi les différents personnages…
Sinon, on retrouve le même style que le premier opus. Ayerdhal nous ramène au chevet de Ann X. Je dis bien au chevet, parce que notre héroïne est bien mal embarquée dans cette histoire et elle semble avoir trouvé un adversaire à la hauteur de son talent.
Le style n'est pas simple et nécessite un certain investissement pour arriver à suivre cette chasse à l'homme. L'auteur prend plaisir à nous perdre dans des circonvolutions plus complexes et retorses les unes que les autres. Et c'est là que je mettrais un bémol. A force de se faire plaisir, il en froisse le nôtre. A trop vouloir bien faire, il en oublie les fondamentaux de la conduite scénaristique…
L'autre bémol concerne le personnage de cette fameuse Anaïs qui, par ses nombreuses qualités, capacités et autres talents, perd en humanité et en crédibilité. Elle en devient lassante et peu vraisemblable. Cela sent un peu la surenchère…. Une sorte de super-héroïne à la Marvel.

Pour moi, ce tome est moins bon que le premier. L'auteur cherche à en faire plus dans tous les domaines et tape un peu à côté. Dommage.
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Si vous avez aimé le précédent volume, vous allez être entrainé dans le même tourbillon d'action. Bien que les personnages principaux changent la place qu' Ayerdhal réserve aux femmes dans ses ouvrages est toujours aussi importante.
L'action se déroule principalement dans la région lyonnaise, décor qui ne manque pas de charme, de ruelles et de vues sur les toits (mais surtout depuis ...)

Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture.

PS : Attention il n'y a pas de rappelle de la situation dans laquelle on est restée depuis le précédent volume. Je vous conseille de relire "Transparence" avant d'entamer celui-ci si vous ne vous rappelez plus bien des tenants et aboutissants de l'affaire.
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Résurgences et la suite de Transparences. On retrouve notre héros, Stephen, accompagné de ses amis qui doivent traqué un tireur d'élite qui abat ses victimes dans des conditions jugé impossible même par ses pairs.
C'est l'occasion pour Ayerdhal de nous décrire notre société. C'est personnages sont tous humains voir bienveillant. Toutefois, les institutions dans lesquelles ils travaillent les obligent à faire des choses néfaste. Stephen à quitté Interpol est refuse de collaborer avec eux. Toutefois, s'il refuse de le faire volontairement, certain sauront l'y contraindre. le personnage de Stephen semble froid au premier abord. Toutefois, il semble que ce soit plutôt sa grande sensibilité pour ne pas dire son empathie qui le force à dresser un mur avec les autres. Il semble rechercher des amis la ou cela est impossible. Mais, rapidement il se lie avec eux. Il suffit de faire le tour de ses derniers: un clochard, son chef, une espionne le surveillant et une sérial killer.
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Impossible de comprendre ce livre sans avoir lu le premier épisode, Transparence, paru en 2005.
Et voilà, je n'ai pas pris le temps de relire Transparence avant d'entamer Résurgence, et j'ai eu tort : j'ai peiné à situer plusieurs personnages. J'ai lu comme à l'aveuglette. du coup l'intrigue m'a parue trop ramifiée, impliquant des personnages obscurs.
Et puis au fil des pages, l'écriture nerveuse et efficace d'Ayerdhal a fait la différence. Je me suis laissé embarquer par son récit intelligent et rebelle, par ses personnages cyniques ou révoltés.
Le message du livre, enfin l'un des messages, c'est de ne pas laisser passer l'époque les bras croisés. L'envie de s'indigner (tiens, ça vous rappelle quelque chose ?).
J'ai pris quelques bonnes claques, et une bonne tranche de plaisir à le lire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous ne pouvons plus dire que nous ignorons le désespoir dans lequel nos sociétés plongent ceux qui n'ont pas eu la chance de naître ici et ceux pour qui naître ici n'a pas été une chance. Nous sommes tous désignés par ces dix-huit à vingt mille doigts, abandonnés sur cette place pour nous rappeler que le désespoir c'est l'absence de tout espoir, et que le désespoirs est le seul horizon que nous offrons à certains de nos prochains quand nous collaborent nos yeux fermés, nos oreilles obstruées, nos lèvres closes
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Pour quel résultat ? il n' y a jamais eu autant de personnes dans la rue et le Nain Démago expulse à tour de bras. On est plus en 54. Aujourd'hui, aucun abbé Pierre ne réussirait à émouvoir ni les politicards ni les foules qui pourraient réveiller leur frousse des urnes
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Le pays est truffé de recoins et de penseurs qui iront aux urnes faire où on leur dit de faire et qui laisseront la république dans l'état où ils n'ont pourtant pas aimé le trouver en entrant.
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Celui qui sait peut, alors que l'ignorance prive de tellement de choix. Voilà pourquoi les élites ne font aucun effort pour l'éducation de tous.
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Caher caresse une touche sur le clavier, les trois monitors s'allument sur trois images qui se complètent pour composer un triptyque que Stephen attribuerait volontiers à Esher, puis il entre une combinaison d'une vingtaine de caractères. Seule l'image de l'écran central bascule vers un bureau 3D typique de Linux.
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Videos de Ayerdhal (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Ayerdhal
Extrait de la conférence "Scintillements! Hommage à Ayerdhal, maître de la SF et du thriller" aux Imaginales 2019.
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