CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 12/40)
CHALLENGE ABC 2014/2015 ( 8/26)
Comme beaucoup de personnes, j'ai adoré « Confidence à Allah », un roman tout aussi court que celui-ci. Je me suis donc procuré «
Mon père est femme de ménage » et même si j'ai vu le film il y a deux ans, j'ai pris beaucoup de plaisir lors de ma lecture. Beaucoup, oui, mais pas autant que la fois précédente.
Ici nous suivons le petit Paul, qui il faut bien le reconnaitre n'as pas une vie très joyeuse. Entre sa mère alitée, sa soeur pas très futée et son père qui fait un travail ingrat, le jeune Polo trouve refuge dans la lecture. L'idée de base est très interessante, mais je dois l'avouer, je m'attendais à beaucoup mieux.
Dans sa globalité, le livre est très bien, le style de
Saphia Azzeddine est toujours aussi détonant mais j'ai trouvé que parfois il y avait certains passages qui n'étaient pas très utiles. de plus, j'ai trouvé que Paul qui pourrait se servir de ses découvertes en lecture pour s'élever un peu plus, n'en fait rien, il se contente de se sentir supérieur par rapport aux autres et s'amuser a caser des mots en étant fier que son auditoire ne les comprennent pas. Pas vraiment sympathique le Polo par moment.
De plus la vulgarité est toujours aussi présente dans ce livre, et même si je trouvais que ça ne dérangeait pas dans «
Confidences à Allah », ici j'ai trouvé ça un peu lourd, surtout chez un gamin qui découvre des nouveaux mots régulièrement. Il y a je trouve un certain manque d'équilibre. Que le gamin soit obsédé par ses copines, par ses profs etc…je comprends, c'est de son âge, mais la vulgarité a tout bout de champ alors qu'il prône la lecture, j'ai trouvé ça un peu moyen.
Par contre, la ou réside la force du livre, c'est dans la relation Père-Fils. La dessus,
Saphia Azzeddine fait mouche à chaque fois et quand on lit les dernières pages du livre, on se rends bien compte que, malgré tout ce que le petit Paul à reproché à son père pendant son enfance, il en a tout de même tiré de forts enseignements.
Un bon livre, très intéressant, mais pas le meilleur de
Saphia Azzeddine.