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Doggybags tome 8 sur 17
EAN : 9782359105247
Ankama Editions (04/09/2015)
3.76/5   17 notes
Résumé :
Trois histoires, trois tueries. Plus brutal qu'un coup de fusil à pompe en pleine tête et plus vicieux qu'un arrachage de dent à la pince-monseigneur, DoggyBags est un hommage aux pulps et aux comics d'horreur des années 1950 qui ne fait pas dans la dentelle.Au sommaire de ce DOGGYBAGS 8- Soledad, une histoire de Noëllie Pravia et Lehégarat.- To serve and protect, d'El Diablo et Luché.- The City of darkness, de Jonathan Garnier et Mathieu Bablet.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dernier "Doggybags" de lu en date, ce tome 8 est assez éclectique dans ses trois différentes histoires avec un peu moins d'hémoglobine dans l'aspect graphique que les deux derniers tomes précédents.

Pour la première histoire, direction le Nicaragua. On y suivra Soledad une jeune femme dont il arrive tout un tas de choses étranges.
Ce récit est surtout axé sur des légendes nicaraguayennes qui vont se manifester au travers de la jeune femme nommée Soledad.
Graphiquement c'est super et on se laisse prêter à cette histoire de vengeance.

La seconde histoire m'a un peu surpris. En effet cette deuxième histoire traite de l'affaire Dahmer. Et bien que ce "Doggybags" soit sorti en 2015, j'ai été surpris par les similitude graphiques et visuelles entre cette courte histoire de BD et le premier épisode de Dahmer qui a été diffusé sur Netflix. Surtout au niveau de la palette de couleurs et l'aspect visuel de l'appartement de Dahmer qui dans la BD comme dans la série ont un air similaire.

La troisième histoire est celle qui m'a le moins emballé. Malgré que ce soit Bablet au dessin. Attention, ce n'est pas mauvais pour autant, mais mon préféré de ces trois récits est le premier.
Dans ce troisième récit, scénariste et dessinateur nous emmènent dans l'enclave de Kowloon. C'est un minuscule quartier de Hong-Kong dans les années 80 qui appartenait à la Chine alors que Hong-Kong était encore britannique.
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Après un septième volet qui proposait un véritable bain de sang en plein territoire redneck, un huis-clos sanglant dans un relais routier entouré d'une faune hostile au milieu des Carpates et la traque d'un Big Foot dans les montagnes ontariennes, ce huitième tome livre trois nouvelles histoires courtes d'une trentaine de pages chacune, qui rendent à nouveau hommage au cinéma Grindhouse des années 60-70.

Au menu de ce huitième volume de Doggybags : une vengeance sanglante au Nicaragua, un célèbre tueur en série aux États-Unis et un cannibale à Hong Kong. le lecteur a donc droit à trois histoires bien trashs issus de légendes urbaines et de faits divers authentiques : des scénarios sans concession qui mêlent barbarie, horreur, fantastique et beaucoup d'hémoglobine.

Ca démarre fort avec « Soledad », qui marque l'arrivée de deux nouveaux-venus dans la série DoggyBags. Il y a tout d'abord la scénariste Noëllie Pravia, qui puise dans le folklore de ses origines nicaraguayennes pour livrer une histoire de vengeance particulièrement sanglante. La dessinatrice Juliette le Hégarat, issue du monde du tatouage, vient compléter ce duo entièrement féminin qui plonge la petite ville d'Estell dans l'horreur. Leur héroïne ne manquera d'ailleurs pas de massacrer de nombreux hommes de manière atroce…

La seconde histoire (To serve and protect), signée El Diablo et Ludovic Chesnot, revient sur la bavure policière de deux flics qui auraient pu sauver de nombreuses vies lors d'une intervention qu'il ont pris trop à la légère. Ce fait divers authentique, lié à l'histoire du tueur en série Jeffrey Dahmer, surnommé “le cannibale de Milwaukee”, est pour moi le meilleur des trois récits. Je vous invite d'ailleurs à lire l'excellent « Mon ami Dahmer » de Derf Backderf, qui revient sur l'enfance et la genèse de celui qui fut l'un des pires serial killers de l'histoire des États-Unis.

Le dernier récit (The City of darkness), signé Jonathan Garnier et Mathieu Bablet, plonge le lecteur dans la cité Ghetto de Kowloon à Hong Kong, où l'origine de la viande d'un étrange boucher est remise en question suite à de nombreuses disparitions dans ce quartier surpeuplé.

Pour le reste, l'ambiance est à nouveau soignée jusque dans les moindres détails, de la maquette du livre au style rétro et usé de l'ensemble, en passant par les fausses publicités, un poster détachable en fin d'ouvrage, les mini-coupons à découper ou ce vrai-faux courrier des lecteurs, qui sont insérés avec minutie dans l'album, rappelant le bon souvenir des vieux comics underground. Notons également la présence d'une carte de prière peinte par l'artiste nicaraguayen Marvin Campos Chavarria et intégrée en fin d'ouvrage. Certains bonus, comme les faits divers réels ou fiches explicatives sur les légendes urbaines, apportent même une touche didactique et réaliste aux thèmes abordés.

Bref, un huitième épisode de bonne qualité, qui ouvre à nouveau la porte à quelques nouveaux-venus au sein du neuvième art.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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« Doggybags, volume 8 » tourne à présent bien en rond, se contentant de recycler les mêmes histoires de vengeance sur fond de légendes latino-américaines.

Derrière ce nettoyage pour le moins radical des criminels, on goutera moins la fascination repoussante pour les tueurs en série, qu'ils soient américains ou asiatiques…

Ce volume 8 desservi par l'habituel graphisme grossier de ses dessinateurs, passe donc les bornes de l'abject et se montre d'un intérêt plutôt faible, comme si le soufflet finissait finalement par retomber !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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critiques presse (1)
ActuaBD
08 septembre 2015
Barbarie, sévices et odyssées vengeresses sanglantes pour une collection horrifique toujours de grande qualité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD

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Vidéo de Mathieu Bablet
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