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EAN : 9782822401685
376 pages
MA Editions (18/09/2012)
3.09/5   17 notes
Résumé :
Claire Waters est une jeune psychiatre spécialisée en médecine légale, passionnée par son métier. Hantée par un événement traumatisant de son enfance – le kidnapping de sa meilleure amie devant ses yeux à l'âge de huit ans – Claire a toujours été attirée par les patients dits incurables, ceux qui semblent n'avoir ni conscience ni peur. Elle accepte de rejoindre le programme mis en place par le célèbre docteur Paul Curtin au centre pénitencier de Rikers Island, l'une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Neal Baer et Jonathan Greene sont peut-être des noms qui ne vous parlent pas. Pourtant, vous connaissez certainement, ne serait-ce que de nom, la série à succès sur laquelle ils ont tous deux travaillé : New York Unité Spéciale.

Avec ce roman, il signe une double histoire. La première partie met en scène Claire Waters, une jeune psychiatre qui suit Todd Quimby, emprisonné, afin de savoir si son état mental lui permettrait d'être réintégré à la société. La seconde partie met en scène l'évènement tragique qui a bouleversé la vie de Claire Waters dans son enfance.
Le roman est donc divisé en deux parties bien distinctes, ce qui n'est pas très agréable pour la lectrice que je suis qui n'a pas apprécié avoir l'impression de lire deux livres, l'un après l'autre.

Malgré tout, l'histoire de Todd Quimby est plutôt sympathique car elle met en scène un thriller haletant. le tueur est connu dès les premières pages et nous savons qu'il commet les crimes commis, du fait de sa remise en liberté. Mais je regrette le fait que le lecteur ne peut pas respirer : les meurtres s'enchaînent à une vitesse stupéfiante presque invraisemblable. D'autant que la mise en scène pourrait être vraiment intéressante si seulement, à un moment donné, nous avions une explication concrète de la signification de certains éléments.

Alors oui, c'est un roman qui se lit très vite et qui n'est pas bien compliqué à appréhender. Néanmoins, bien que la première moitié du livre m'a plu, j'ai été un peu déçue la fin de celle-ci. Et la seconde partie ne m'a pas tout à fait convaincue. Trop de facilités, de raccourcis dans l'intrigue, etc.
Bref, vous pourrez passer un bon moment avec ce thriller, mais ce n'est pas le polar de l'année.
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Je me méfiais de ce livre avant même de l'entamer. En effet, il a été écrit par deux auteurs ayant travaillé sur la série New York Unité Spéciale. Depuis « La Porte d'Orphée », j'ai la conviction qu'un bon scénariste ne fait pas forcément un bon auteur. Finalement j'ai été agréablement surpris.

Pour ce qui est de l'histoire de base, rien de vraiment original. Claire Waters est psychiatre en médecine légale et profondément marquée par son passé. Son premier patient, Todd Quimby parvient à l'ébranler en faisant remonter de douloureux souvenirs. Tout juste libéré, il commence à tuer des femmes, toutes semblables. Claire va alors tout faire pour le retrouver, accompagnée par Nick Lawler, policier à New York qui traine lui aussi un lourd fardeau. En revanche ce que j'ai trouvé appréciable c'est que le roman ne se limite pas à cette structure un peu simpliste. En effet, on peut compter jusqu'à trois enquêtes au cours du récit. Et c'est aussi une des faiblesses du livre : on a l'impression que tout se déroule trop vite, sans vraiment approfondir. D'ailleurs, il en est de même avec les personnages. Si les principaux sont bien décrits, les secondaires sont vides et sans intérêt.

Autre point positif, les personnages ne sont pas infaillibles : ils se trompent, ne prennent pas toujours les bonnes décisions même si c'est parfois exagéré (certaines sont vraiment mauvaises voire même à la limite du ridicule). Au niveau du réalisme, on sent qu'il y a de véritables recherches de la part des auteurs. A plusieurs occasions l'héroïne ne se contente pas de l'aspect psychologique de son travail comme on le voit souvent mais analyse aussi les réactions chimiques du corps humain ce qui se voit rarement. Malheureusement, certains détails restent obscurs et même presque surréalistes.

Le style est fluide et facile à lire. Cependant, les tournures de certaines phrases sont assez maladroites et on peut trouver quelques fautes d'orthographe. Ces légers défauts ne sont pas gênants pour la compréhension et ne sont pas suffisamment nombreux pour gâcher la lecture.

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui est un véritable moment de détente. S'il ne fait aucun doute qu'il plaira aux fans de la série New York Unité Spéciale, je ne le conseille pas aux amateurs d'enquêtes complexes et terre à terre.
Lien : http://megworld.over-blog.co..
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Que dire, que dire ? Si ce n'est que c'est du polar états-unien dans la forme et le fond. Rien qui ne soit original ! Tout est calibré, pesé et emballé pour plaire au plus grand nombre, comme ces séries policières télévisées qui envahissent nos écrans. le parallèle est simple et évident puisque ce livre est vendu avec un bandeau "Par les scénaristes de la série télé New York Unité Spéciale", et qu'il est précisé en 4ème de couverture que Neal Baer "a été le premier médecin à participer à l'écriture d'une série télévisée (Urgences)". Deux séries que je ne connais point ; bon, je connais Urgences mais je ne l'ai jamais regardée -ben, oui, Madame Yv travaille dans le milieu médical et ne voulait pas avoir l'impression d'y retourner le soir après manger, et moi, je ne suis pas bien dans un bâtiment médical, déjà à la clinique pour la naissance des enfants, le personnel à cru que c'est moi qu'il devait garder. Heureusement que j'avais (et ai toujours, pratique du sport oblige, hum hum -qui tousse ?-) le ventre plat, sinon j'aurais pu craindre le pire. Par contre, je ne connais pas NYUS, l'autre série incriminée. Voyez mon inculture et surtout le fait que je ne suis pas le public pour ce genre de livres. Je l'ai commencé, puis ai passé des pages rapidement pour finalement l'abandonner et plonger dans un autre livre, de la même manière qu'il m'arrive régulièrement d'aller prendre un bon bouquin lorsque mes (grands) enfants -les petits sont au lit, bien entendu : ceux-là, c'est bien, je n'ai pas eu besoin de passer par la clinique. Ouf !- regardent une des innombrables séries policières états-uniennes qui ne m'intéressent pas. Pour être franc, il m'arrive d'en voir et même d'aimer cela. Mais bien souvent, au bout d'une dizaine d'épisodes ou de la seconde saison, je me lasse et je ne vois plus qu'un épisode au hasard d'une soirée "grosse flemme" ou "pas envie-de-faire-autre-chose" : eh oui, mesdames, même les mecs ont ce genre de soirs (sexisme primaire juste pour faire monter mon audimat, allez-y, huez-moi et faites passer le mot).
Regardant donc peu la télévision, je lis et après, je vous en fais profiter ici même. Finalement, ça a du bon ces séries qui se ressemblent toutes. Un livre à réserver aux amateurs du genre qui ne seront sûrement pas déçus.

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Le premier point fort de ce roman est qu'il est exempt de fioritures inutiles. En effet, il démarre tout de suite, et les auteurs n'embarrassent jamais le lecteur de ce satané remplissage que je déteste tant. À un moment, j'ai senti que ça pouvait s'essouffler, mais mon attention a été relancée par une énigme que je n'ai pu élucider, même si je me doutais d'un lien entre elle et la profession d'un personnage.

D'autre part, les auteurs se sont attachés à analyser situations et personnages de manière percutante. Sentiments à fleur de peau, détresse et souffrances décrites sobrement mais si justement. Les personnages m'ont parfois agacée, mais cela les rend plus crédibles. Par exemple, Claire se trompe. Eh bien, c'est normal, elle se sert de son expérience et de sa passion pour avancer. Même si elle se fourvoie, au moins, elle prend des risques.
[...]
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Retour dans un genre que je connais très bien : les thrillers/policiers. J'aime m'y replonger après des lectures légères ou d'un autre un univers complètement différent.
J'avoue que le bandeau sur le roman a attisé ma curiosité, un roman écrit par des scénaristes d'une série comme NewYork Unité Spéciale, ça donne envie et moi qui suivais cette série j'avais donc hâte de voir comment ils s'en sont sortit avec ce roman.

Le livre révèle tout compte fait deux histoires, deux enquêtes.
Dans un premier temps, la protagoniste du roman : la psychiatre Claire Waters qui rejoint le programme du Dr Curtin au sein de l'un des établissements pénitentiaires les plus durs : Rikers Island. Elle doit rencontrer Todd Quimby pour évaluer son état mental afin d'éventuellement le laisser retourner à une vie civile normale, mais ce détenu au visage d'ange cache un comportement instable dû à son enfance et aux événements horribles qu'il a subi.
Même si les patients sont vraiment très inquiétants, ce sont ceux-là que Claire aime examiner et essayer de comprendre pour, peut être, résoudre et comprendre un événement de son histoire à elle.
Car les médecins psychiatres ont aussi leurs secrets et Claire n'est plus la même depuis que toute petite, à l'âge de huit ans, sa meilleure amie s'est faite kidnapper devant ses yeux; une scène horrible qui la hante encore.

SUITE DE MON AVIS : http://rosebookinaupaysdeslivres.blogspot.fr/2013/03/vertiges-mortels-de-neal-baer-jonathan.html
Lien : http://rosebookinaupaysdesli..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle pensait avoir besoin d’en apprendre davantage sur les sombres recoins de l’esprit humain avant de prendre en charge des patients. À trente ans, elle avait donc décidé de postuler à l’un des postes de recherche les plus prestigieux du pays – à l’Institut national de la santé – qu’elle avait immédiatement obtenu, et s’était mise à étudier les bases neuronales de la violence et la façon dont la maladie mentale était intimement liée au comportement criminel. Elle avait traité des centaines de patients atteints de dépression, de manies, de schizophrénie, de tout l’éventail des désordres psychiatriques, et avait la conviction que des anomalies chimiques et structurelles du cerveau étaient responsables des pulsions qui poussaient tant de gens à commettre des crimes.
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La plupart du temps, Claire maîtrisait parfaitement l’art de se fondre dans son environnement. Ses cheveux châtain foncé, qui lui tombaient sur les épaules, étaient lisses, sa frange juste assez longue pour voiler des yeux verts inquisiteurs. Elle ne portait jamais de rouge à lèvres, de mascara ni de blush – rien qui puisse attirer l’attention sur sa beauté.
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