AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782021088311
288 pages
Seuil (14/03/2013)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Depuis longtemps, Jean-Christophe Bailly s?intéresse à la ville. Il s?y promène, y rêve, l?observe et l?analyse. Il en a le souci, et le désir. Les textes ici réunis vont de l?approche théorique (la ville comme langage et comme mémoire, la tension utopique de l?espace) à des considérations plus concrètes, notamment sur la politique de la ville et la question des banlieues. Sans que jamais ne soit abandonnée une approche plus sensible, qui fait la part belle à la pro... >Voir plus
Que lire après La phrase urbaineVoir plus

critiques presse (2)
NonFiction
12 août 2015
À travers une approche sensible et personnelle de la ville, Jean-Christophe Bailly offre quelques réflexions pour penser différemment l’avenir de la ville.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LaViedesIdees
10 janvier 2014
Pour le poète Jean-Christophe Bailly, l’espace urbain d’aujourd’hui, qu’il soit patrimonial ou fonctionnel, ne se prête plus à la flânerie et à la promenade. À la mémoire imposée par les musées, ou aux chantiers des villes nouvelles, il oppose la mémoire en acte du passant, pensive et seule porteuse d’utopie.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Si le monument, dans sa solitude d'objet, même relative, peut prétendre au statut de poème architectural, avec le récitatif de la rue, nous n'avons affaire par contre, et tout du long, qu'à de la prose. Paris est la ville en prose par excellence, une prose à la fois narrative, poétique, théorique, au sein de laquelle les poèmes des monuments s'incrustent comme des citations, mais où tout finit par renvoyer à la théâtralité prosaïque des enfilades, avec des entrées et des cours qui scandent leur chœur de secrets et de digressions au sein des chapitres. Le passant, livré à la prolixité du plan, est le héros de ce roman, il l'écrit selon son désir, il y cite ce qu'il veut.
Commenter  J’apprécie          10
Dans une dimension qui serait celle d'un "je me souviens" dérivé de Georges Perec, le grès cérame compose le paysage comme la "Quinze" Citroën ou la 4CV, une affiche du cirque Pinder sur un abri d'autobus ou la voix d'un speaker commentant à la radio l'arrivée des 24 Heures du Mans. Quelque chose de l'essence de la banlieue d'alors s'en va dans son nom : il y a de la boue de chantier sur le revers d'un pantalon trop large, il y a des tables d'écoliers avec des encriers de plomb, les nouvelles des guerres coloniales et une petite pluie fine tombant sur un autobus à plate-forme...
Commenter  J’apprécie          10
Pourtant il s'agit bien du même monde, et la solidarité est étroite, au fond, entre les tours fétiches ou les objets sans regard du capitalisme libéral et les petits morceaux de sucre qu'il étale en ramifications extensibles sur la nappe du territoire. Dans les deux cas c'est le régime de la propriété déchaînée qui se donne libre cours, avec son injustice fondamentale, et dans les deux cas, on le comprend aussitôt, c'est l'abandon de toute utopie, de toute postulation d'un devenir transformé ou infléchi qui est programmé.
Commenter  J’apprécie          00
De l'économie privée aux jardins de simples liés à l'ordre monastique, des perspectives renaissantes au grand jardin classique et de lui au jardin paysagé du romantisme puis de toutes ces formes au parc urbain moderne et à ses déclinaisons, de l'âge industriel (dont il procède) à nos jours ou encore, pour envisager les choses sous un angle plus théorique, de l'"hortus conclusus" au "jardin en mouvement", tout aura été comme un palimpseste infini de modes de traversée et de pratiques de répartition différents.
Commenter  J’apprécie          00
Que l'on arrive par la porte d'Orléans, par la porte d'Auteuil ou par la porte Dorée, ce qui se déclare aussitôt, c'est un style, et qui tranche parfois abruptement avec la banlieue que l'on vient de quitter. La sensation de franchir une passe et l'effet de muraille invisible de la double ceinture sont tels que c'est comme si quelque chose du statut de la ville médiévale s'était malgré tout maintenu, quelle qu'ait été par ailleurs la force de la poussée centrifuge.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
Videos de Jean-Christophe Bailly (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Christophe Bailly
Lecture de Jean-Christophe Bailly : une création originale à partir d'une série de créations littéraires originales inspirées par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé par la Maison des écrivains et de la littérature (Mel) en partenariat avec la BIS. Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Saison 4 : Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne", saison 1 : Pierre Bergounioux, Marianne Alphant, Arlette Farge et Eugène Durif paru en septembre 2018. Saison 2 : Jacques Rebotier, Marie Cosnay, Claudine Galea et Fanny Taillandier, à paraître septembre 2019. Saison 3 : Christian Prigent, Hubert Haddad, Laure Murat, Mona Ozouf
+ Lire la suite
autres livres classés : villesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

La citation du 17 avril 2024

Les mots sont comme des épées.

Sigmund Freud
Jacques Lacan
Françoise Dolto
La comtesse de Ségur
Talleyrand

1 questions
30 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur ce livre

{* *}