Décidément, je suis incapable de prévoir la direction vers laquelle cette BD m'emmène.
Je vais de surprise en surprise, et ça me plaît.
Je ne sais pas si la guerre est universelle, mais une chose est sûre : elle a bien lieu dans notre petit système solaire. Là, il y a quand même une sacrée victime !
Denis Bajram ne fait pas dans la dentelle.
Et il secoue nos héros à hue et à dia dans l'espace-temps. C'est tellement dingue qu'on se demande comment ils font pour ne pas perdre les pédales.
C'est Kalish le plus impressionnant ; pour les sortir de l'ornière, il révolutionne les théories physiques qu'il applique immédiatement et… ça marche ! Trop fort, un vrai savant de BD ! On a quitté le monde de la physique relativiste qu'on suivait au début. On extrapole, on imagine. Bah, c'est pas un problème.
J'ai dit que les héros ne perdent pas les pédales ? Voire.
Denis Bajram ne ménage pas ses personnages. C'est le G.R.R. Martin de la BD SF.
Je n'ai aucune idée où la fin va nous mener. Comme je l'ai dit, je suis incapable de prévoir.