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EAN : 9782234075597
396 pages
Stock (02/04/2014)
3.53/5   404 notes
Résumé :
Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier. À l’étage inférieur veillent les domestiques. Figures de l’ombre dans Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des personnages à part entière qui, du matin au soir,
astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons.

Et pendant que les cœurs s’emportent à l’étage, ce que les domesti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (159) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 404 notes
Tout le monde connaît au moins dans les grandes lignes l'intrigue d'Orgueil et Préjugés. Nombreux récits dérivés ont été écrits mettant en scène les personnages de ce roman dans différentes situations comme un meurtre (La mort s'invite à Pemberley de P.D. James), l'attaque de zombies sanguinaires comme Orgueils et préjugés et zombies de Seth Grahame-Smith. Ne parlons pas non plus des reprises proposant de revenir sur l'oeuvre via un autre point de vue où là, le choix est vaste comme "Cher Mr Darcy et le journal de Mr Darcy d'Amanda Grange) ou encore, des récits mettant en avant des personnages secondaires comme Charlotte Collins ou Caroline Bingley de Jennifer Becton)... le choix est vaste et le lecteur peut aisément trouver chaussure à son pied dans cette pléthore de livres.🙂

Jo Baker dans Une saison à Longbourn fait preuve ici d'une originalité et d'un nouvel axe pouvant déplaire aux fans de Jane Asuten et de son roman. Les Bennet sont ici présentés non pas de manière bienveillante mais au travers des yeux, des commentaires des domestiques. Et là, croyez-moi, le côté enchanteur, romantique et parfait incarné par les demoiselles Bennett en ressort avec quelques égratignures et le récit perd son côté bucolique.😄


Dans ce récit, nous découvrons les coulisses de la maison Benett via les personnages des domestiques avec Mr et Mrs Hill au service de la famille depuis des années, des deux servantes (Sarah et Polly) et du nouveau majordome arrivé depuis peu : James. Ce petit monde se lève avant la petite famille pour allumer les feux, remplir les réservoirs d'eau, faire le ménage, la lessive, les repas afin qu'une fois les Bennett levés, ils n'aient plus qu'à s'asseoir et séduire les jeunes gens du coin sans penser à tout le travail de préparation engendré en amont.😅

Le côté sociétal de ce roman est superbement bien pensé. Utiliser l'oeuvre de Jane Austen comme base afin de relater les conditions de vie des domestiques est ingénieux. Nous découvrons ainsi, l'existence d'une sorte de sous-famille à la famille (les domestiques représentant les personnes pour qui ils travaillent sans pour autant être des leurs ne seraient-ce qu'en tant qu'être humain pensant à part entière). Ainsi, cela se traduit par des décisions quant au déplacement des domestiques sans leur demander leur avis, de leur identité (Polly portant le même prénom à la naissance que Mary Bennett se voit affublé d'un autre prénom), les conditions salariales voire esclavagiste puisqu'ils ne sont payés qu'une fois par semestre donc totalement dépendant de la famille jusqu'au jour de paie. Nous découvrons également le comportement que certains "riches" se permettent avec leurs domestiques.

Le côté historique est aussi un des points forts du récit : Nous découvrons les guerres napoléoniennes au travers d'une sorte de retour en arrière sur le vécu de James lors de son engagement dans l'armée. Les horreurs commises des deux côtés ainsi que les répercussions sur l'esprit des jeunes hommes revenus en Angleterre.

Le seul bémol dans ce livre est à mon sens la romance entre Sarah et James, notamment les retrouvailles. J'ai eu énormément de mal en pensant à l'époque à imaginer une jeune femme sur les routes, marchant pour retrouver l'homme de sa vie. 😐 C'est vraiment le seul moment où je n'ai plus été conquise par l'histoire qui l'a passait en mode guimauve version "facile".


Globalement, un excellent roman. Les fans de l'oeuvre de Jane Austen pourront y trouver de quoi rire par moment, de quoi déchanter concernant le côté féérique de l'histoire. D'autres lecteurs trouveront agréable de découvrir un aspect moins reluisant de la société de l'époque tout en ayant comme base le roman Orgueil et préjugés. 😉

Personnellement, j'ai aimé les petites touches scandaleuses insérées dans le roman notamment concernant Mr Bennett, Mr Hill et le côté paresseuses renvoyées par l'auteur des soeurs Bennett passant leur temps à cancaner, minauder, se faire des robes sans se demander comment le repas arrive sur la table, combien de temps une reprise sur une robe nécessite... et osant par-dessus se plaindre et dire aux domestiques qu'elles ont de la chance. 🙄
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Il était une fois, sur le verdoyant domaine de Longbourn, une coquette maisonnée, véritable havre de paix et d'harmonie.
Pour les Bennet, tout du moins, maîtres de ces lieux, ainsi que leurs cinq filles qu'ils rêveraient parties aux bras des meilleurs partis.
Étage inférieur, ce tableau idyllique prend du plomb dans l'aile, la gauche de mémoire... Bienvenue au royaume des petites mains qui oeuvrent du matin au soir afin de contenter tout ce joli petit monde.
De l'intendante, Mrs Hill et son peu disert mari, aux domestiques, Sarah et la toute jeune Polly qu'en fout pas une rame, j'aime pas balancer mais quand même, les tâches sont parfaitement définies et se doivent d'être accomplies avec la régularité assommante d'un métronome.
Pour bien marier, il faut intriguer. La chose n'est point aisée et nécessite que l'on s'y emploie avec ardeur. Mais si l'amour mobilise tant d'énergie calculée, il n'est pas la prérogative des nantis et pourrait bien s'inviter à la table des domestiques sous les traits les plus inattendus...

Se voulant le miroir d'Orgueil et Préjugés en faisant la part belle aux sans-grades, Une Saison à Longbourn prend ouvertement le risque de se faire lapider à coups de petits kayoux de pierres, l'idée est de Frannecis , sur la place publique pour crime de lèse-majesté. Détourner un incontournable, encore que par l'itinéraire Bis 143, fallait oser. Jo Baker l'a fait. Et vue la délicatesse et la sagacité du propos, clamons haut et fort " Jo est fine Baker ! ". 

Ambiance, romanesque, rebondissements et intrigues, je valide Jean-Pierre !
Pour ce qui est de l'humour par contre, alors qu'il était une pièce maîtresse du roman référent, il fait ici cruellement défaut même si l'on prend très vite conscience que de se lever aux aurores pour rallumer le feu, nettoyer les cuisines, pause de 3 sec, préparer les repas, brosser les chevaux, pause de 3 sec, lessiver, cureter, repasser, servir, ne vous filent pas forcément la grosse patate tous les jours. Mais un jour sur deux, ç'aurait été pas mal...
Arf, je pinaille. L'histoire est séduisante. Servie par des personnages consistants et attachants aux lourds secrets familiaux, la trame, ouais, nommée désir, fait office de petit bonbon acidulé agréable et surprenant, propre à vous convaincre que ce roman se lit sans gêne, Jane...

3.5/5
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Qui a dit qu'un domestique valait moins qu'un homme du monde ? Qu'une servante était transparente ? Que les « servants » n'avaient pas de vie propre ?
Eh bien...peut-être que les auteurs du 19e siècle ne le disaient pas, mais ils n'en faisaient pas grand cas non plus ! Car à force de triturer la vie « compliquée » de ces pauvres riches, occupés à leurs intrigues amoureuses et financières, ils en ont oublié ces besogneux de l'ombre, ceux sans qui la vie des riches n'est tout simplement...pas possible.

Jane Austen, dans son roman « Orgueil et préjugés » nous a brillamment analysé cette famille Bennet, aux 5 filles à marier. Mais Jo Baker, elle, nous décrit l'existence et les pensées intimes de ceux sans qui les Bennet n'auraient pu vivre : Mr et Mme Hill, le couple de serviteurs en apparence bien assorti ; Sarah, la jeune femme de chambre et Polly, la petite bonne adolescente.
Tout ce petit monde trime, le dos cassé, les mains crevassées, les pieds endoloris, sans une minute de répit. « Sarah aurait adoré se permettre le luxe des larmes et des migraines. le salon sombre, un linge humide sur le front et la paix »...mais non, Sarah, cela t'est totalement interdit ! A peine si tes maitresses remarquent si tu es heureuse ou malheureuse...De toute façon, elles s'en fichent.

Et puis arrive le mystérieux James. Sarah, troublée par son attitude apparemment indifférente, se tourne aussi vers le valet du manoir voisin, celui des Bingley. Elle qui ne rêve que de découvertes, à commencer par Londres, elle va être servie...

J'ai bien aimé ce roman qui dévoile l'autre face des choses, l'autre côté de ce monde mené « comme une danse de village où tout est charmant, gracieux, ordonné, chaque tour parfaitement réglé, sans un pas de travers », celui de la boue et de la souffrance, mais où les rêves sont là, tapis dans l'ombre, prêts à exploser au grand jour.
Vraiment, j'ai été très intéressée.
Par contre, la narration ne m'a pas emballée plus que ça ; il m'a semblé que beaucoup de paragraphes étaient assez décousus, sans compter les quelques fautes de traduction et coquilles difficiles à avaler dans une « suite » de Jane Austen. le point de vue adopté, omniscient, s'il permet de connaitre les pensées intimes des personnages, n'en est pas moins assez inégal.
Et l'écriture ... se lit, tout simplement.

Bravo aux serviteurs, mais un bémol pour le service narratif.
3,5/5





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***Attention, avis qui pique les yeux et l'odorat***

Pipi-Caca-Popo.

Voilà.

Voilà ce que vous allez découvrir dans ce roman.
Ou l'art de noircir des pages avec des récits de vidange de pots de chambre et de blanchissage de serviettes hygiéniques.

"Les jeunes dames pouvaient se comporter comme si elles étaient aussi lisses et immaculées que des statues d'albâtre sous leurs habits, mais, une fois dépouillées de leurs camisoles souillées, celles-ci aussitôt emportées, elles redevenaient des créatures de chair, de sang et de sueur. C'était peut-être pour cette raison qu'elles lui donnaient leurs ordres dissimulées derrière leurs tambours à broder ou leurs livres ; Sarah avait frotté leurs taches, celles laissées par leurs menstruations, elle savait qu'elles n'avaient rien d'anges éthérés [...]."

Mais POURQUOI cette volonté de salir ce qui est beau et de faire chuter de leurs piédestaux les figures emblématiques qu'une littérature de génie a talentueusement hissé au-delà de la médiocrité ?

ENCORE un "auteur" qui aura voulu VENDRE en brandissant le miroir aux alouettes du chef-d'oeuvre de Jane Austen, alors que son roman aurait pu avoir une vie propre en développant un thème peu traité et pourtant intéressant et respectable, celui de la domesticité. Mais là où Kazuo Ishiguro et Octave Mirbeau ont mis de la beauté et de l'intérêt, Jo Baker n'aura mis qu'une saleté sans aucun intérêt, car qu'apprendrez-vous en lisant "Une saison à Longbourn" ? Accrochez-vous à votre chaise, les bras vont vous en tomber. Et bien, que dans les cuisines et les offices d'une maison bourgeoise du XIXème siècle, ça trimait dur, ça lavait, ça récurait, ça brossait, ça épluchait, ça lessivait, bref, que c'était une vie de chien mais, bon, quand même, pas si différente de celle de la majorité des contemporains et encore, que c'était mieux que les champs ou l'armée parce que vous aviez à manger à suffisance, un toit au-dessus de la tête et des vêtements sur le dos. Je parie que vous ne vous en doutiez pas ?

Ah, et puis, Jo Baker vous dira aussi que les bourgeois chiaient... comme tout le monde. Si, si, je vous assure, ils remplissaient leur pot de chambre toutes les nuits. Bref, ils faisaient comme tout le monde, comme vous, moi, le pape François et Donald Trump, ils déféquaient régulièrement. Le seul hic, c'est que comme il n'y avait ni WC ni tout-à-l'égout, il fallait que les domestiques vident leurs sanies dans une fosse d'aisance. Le croyez-vous ?

Enfin, et ça, croyez-moi, vous n'auriez jamais pu le deviner tout seuls : les demoiselles Bennet, comme toutes les femmes de l'univers depuis Eve jusqu'à Marine le Pen - oui, oui, nos espions nous informent que Marine Le Pen est une femme - avaient... leurs règles ! Vous savez, le truc sanglant qui revient tous les mois et qui nous met les nerfs en pelote, énerve nos messieurs mais leur permet d'être des papas gâteau.

Bon, et bien, voilà, je crois qu'on a fait le tour de ce que vous apprendrez en lisant ce roman.

Plus sérieusement - et j'espère que vous me pardonnerez ce billet d'humeur - je ne comprendrai jamais pourquoi au lieu d'assumer pleinement une trame narrative empreinte de la personnalité et du talent de son auteur, un récit doit se cacher derrière un chef-d'oeuvre pour espérer avoir le droit d'exister. Je crie à l'arnaque éditoriale, une fois de plus ! Nonobstant un style déplorable (cf. la seule citation que j'ai extraite et qui me semble suffisamment représentative de la vacuité littéraire de l'oeuvre), "Une saison à Longbourn" aurait vraiment eu ses chances pour charmer un public déjà conquis par Downton Abbey ; Jo Baker a d'ailleurs quelques bonnes idées même si elle a une fâcheuse propension à s'accrocher à tous les clichés du genre. Bref, elle aurait pu s'en sortir avec une honnête petite romance légère et bien non, il a fallu qu'elle tombe dans le piège de l'usurpation.

Pour finir, à tous les admirateurs de Jane Austen, n'espérez pas trouver ici un quelconque enrichissement d'"Orgueil et Préjugés" ; à part apprendre qu'Elizabeth Bennet se rinçait les aisselles à l'eau claire, vous en serez pour vos frais.
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Voici une délicieuse histoire qui s'inspire des romans de Jane Austen, mais nous dévoile la face habituellement cachée de cette bonne société.
Nous passons l'essentiel des 400 pages en cuisine, dans la cour jonchée d'excrêments de cochons, dans l'écurie et dans toutes ces petites pièces et autres recoins dévolus aux domestiques en tout genre : qu'ils soient intendant, cuisinière, femme de chambre ou valet, en train de nettoyer, ranger, réparer, coudre, cuisiner, conduire ces dames quelque part, aller porter un message ou faire une course urgente...

Les domestiques de ce roman sont au service de la famille Bennet, héroïne du célèbre "Orgueil et préjugés"qui ici, n'apparait qu'en toile de fond.
Nous suivons plus particulièrement Mr et Mrs Hill, la cuisinière et l'homme à tout faire, Sarah la femme de chambre, Polly la petite bonne pas encore adolescente et James, le tout nouveau valet.
Ils ont ici une vraie existence et leurs vies semblent bien moins futiles que celles de leurs maitres, préoccupés par les sorties mondaines alors qu'en dehors que leur domaine, la guerre fait rage.

Des thèmes forts comme l'esclavage, le sort des domestiques, la guerre, le sort des jeunes hommes traumatisés par les combats sont abordés mais ne plombent pas le récit, car la bienséance est toujours présente.
Une tasse de thé ou un verre de Xérès suffisent généralement à supporter les pires nouvelles !
Cette plongée dans l'antre des domestiques fut un vrai régal, j'ai trainé un peu dans ma lecture pour retarder le moment de refermer le livre.
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critiques presse (1)
LesEchos
25 avril 2014
Le roman n’est pas le simple contrepoint « social » d’un chef-d’œuvre de la littérature. Jo Baker invente une vraie histoire d’amour – plus passionnée, libre et complexe que celles vécues par les héros corsetés de la gentry.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
- Quand vous écrirez à Miss Lydia la prochaine fois, dit-elle à Elizabeth, cela ne vous ennuierait pas de lui demander si elle a eu des nouvelles de Mr Smith à Brighton?
- Mr Smith? Je suis désolée, Sarah, mais de qui parles-tu?
- De Mr Smith. Vous devez vous souvenir de lui? Il était ici il n'y a pas si longtemps et il était si apprécié. Un jeune homme bien comme il faut.
- Oh, tu veux parler de SMITH, le valet?
- Oui.
- Comme tu as dit MONSIEUR Smith, je ne comprenais pas. Je croyais que tu faisais allusion à une de mes connaissances, à un GENTLEMAN. C'est entendu, je vais me renseigner Mais j'ai bien peur que toutes les pensées de ma sœur ne soient occupées par les officiers, et qu'elle n'ait guère de temps à consacrer à un valet.
Commenter  J’apprécie          240
Personne ici ne semblait avoir une idée de ce qu'était le monde. Leur innocence était aussi dangereuse qu'une carrière à ciel ouvert. Mais lui, il savait. Il savait que les hommes étaient capables du pire. Au point, en avait-il conclu, que, vraiment, certains ne méritaient pas ce nom même s'ils marchaient, parlaient, priaient, mangeaient, dormaient et s'habillaient comme des êtres humains. Il suffisait de leur donner le temps et l'opportunité nécessaires pour que s'affirme leur véritable nature de créatures cruelles qui ne se souciaient pas du mal qu'ils causaient pour satisfaire leurs appétits égoïstes.
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... C'étaient les mêmes voisins de toujours qui franchissaient les portes de Longbourn année aprés année, dans les maisons desquels les Bennet se rendaient de toute éternité pour jouer à leurs sempiternels jeux de cartes, s'attabler devant les mêmes soupers, participer aux mêmes vieilles danses et porter les mêmes vieilles robes de bal... Tous partageaient les mêmes tâches de rousseur, rides, mauvaise haleine, cicatrices de varicelle. Les mêmes opinions éculées, les mêmes conversations sur la chasse, les routes, le temps, année après année dans une succession interminable.
Comment pouvaient-ils le supporter ?
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Sarah entendit des bruits dans la cour, de vieux meubles qu’on déplaçait et qui raclaient sur les dalles, le tout accompagné d’un léger sifflotement. La pluie avait cessé et le nouveau s’affairait à vider la soupente de l’écurie. Sarah crut distinguer un air familier. Il voletait autour d’elle comme un papillon, l’empêchant de se concentrer sur son travail.
Sa tâche n’exigea pas une attention particulière pourtant. Sarah lavait la vaisselle dans l’office, les bras immergés jusqu’aux coudes dans l’évier en ardoise. La buée perlait sur la citerne en plomb, le robinet gouttait et l’eau, froide et graisseuse, avait tourné au gris. Polly, après avoir séché une pile d’assiettes, se dirigea vers la cuisine, chargée de son fardeau. Sarah l’entendit tirer un tabouret sur lequel elle grimpa pour la ranger sur les étagères hautes. Pendant tout ce temps, une seule chose occupait son esprit : l’inconnu dans la cour.
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Je t’écrirais une lettre James, si j’avais du papier, si j’avais de l’encre, si j’avais un timbre… Je te parlerais… de Mr Fitzwilliam Darcy, un être si imposant, si brillant qu’il me fait disparaître hors de son monde par sa seule présence… Je te dirais comment, grâce à toi, je me sens exister, plus réelle que je l’aurais cru possible. Je te demanderais si je te manque comme tu me manques parce qu’il n’y a aucun autre endroit au monde qui compte pour moi, excepté celui où tu te trouves… mais tout a une fin, et je serais bientôt de retour auprès de toi
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Jo Baker on Longbourn and Pride and Prejudice.
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