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Karitas tome 1 sur 2

Henrý Kiljan Albansson (Traducteur)
EAN : 9782847201253
508 pages
Gaïa (08/09/2008)
4.22/5   278 notes
Résumé :
Roman également connu sous le titre : Karitas, sans titre.
Au début du XXe siècle en Islande, Karitas, jeune femme issue d'une famille modeste, jure qu'elle sera seule maîtresse de son destin. Vouée à saler le poisson comme ses sœurs, elle rêve de changer de vie et de devenir peintre. Entre ses espoirs et la dure réalité de la vie, Karitas s'acharne et construit sa vie, laissant vibrer les premiers cris féministes dans un pays où la tradition est un manif... >Voir plus
Que lire après Karitas, tome 1 : L'esquisse d'un rêve (Karitas, sans titre)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
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Islande, début du XXè siècle. Steinunn, veuve d'un pêcheur disparu en mer, décide de quitter l'Ouest isolé de l'île pour permettre à ses six enfants de faire des études en ville. La famille part donc pour le Nord et, après un très long voyage, s'installe à Akureyri pour une nouvelle vie. Olafur et Pall, les deux aînés, vont à l'école, la mère, Halldora et Bjarghildur découpent et salent le hareng sur le port et Karitas s'occupent des repas, du linge et de Pétur le benjamin. L'idée de Steinunn est de mettre le plus d'argent possible de côté afin que ses enfants, chacun à leur tour, puissent bénéficier d'une instruction. Tous vont donc suivre leur voie grâce à l'argent gagnée par la famille, tous sauf Karitas qui, elle, va bénéficier de l'aide d'une bourgeoise de la ville. Car depuis que son père lui a offert un carnet de croquis quand elle était petite, Karitas dessine et se rêve peintre. La dame, peintre elle-même, a repéré son talent et lui offre de passer cinq ans à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague. Quand fraîchement diplômée elle revient en Islande, Karitas n'a d'autre choix que de se joindre aux travailleuses du hareng. C'est là que sa route croise celle de Sigmar, l'homme le plus beau du pays...


Karitas, magnifique saga islandaise, est le roman de femmes fortes qui en ce début du XXè siècle aspirent à un autre destin que celui de leurs ancêtres. Steinunn, d'abord, qui veut offrir à ses enfants la chance de s'instruire, et pas seulement les garçons, ses trois filles aussi feront des études. L'Islande vient d'accorder le droit de vote aux femmes de plus de 40 ans et Steinunn voit là un avenir glorieux possible avec des femmes médecins, et pourquoi pas parlementaires. Et puis il y a les soeurs, avec leurs caractères bien trempés, leurs désirs, leurs volontés. Parmi elle, Karitas, l'héroïne lumineuse du roman. Habitée par sa passion, elle pense peinture, elle respire peinture, elle vit peinture. L'art est en elle, c'est un don mais aussi une croix à porter car l'art dévore tout et s'accommode difficilement des contingences de la vie quotidienne, surtout celle d'une femme, d'une mère de famille. Mais pour Karistas, il n'est pas question de renoncer et c'est cette volonté de fer, cet amour dévorant pour son art, cette passion proche de la folie qui font d'elle une femme exceptionnelle, une pionnière dans un monde fermé qui accepte difficilement le talent féminin, et dans une société de rudes travailleurs qui voient d'un mauvais oeil ce qui est considéré comme une perte de temps. D'autant que Karitas se tourne vers l'art abstrait. Alors peindre oui, mais des portraits, des paysages et certainement pas ces formes qui ne ressemblent à rien, et surtout peindre quand on a le temps, c'est-à-dire quand il ne faut pas pour cela négliger l'essentiel : les enfants, les conserves à préparer pour l'hiver, les draps à blanchir, les murs à lessiver...
L'histoire de cette famille itinérante et de cette artiste flamboyante est aussi l'histoire du pays qui est magnifiquement décrit par Kristin Marja BARDULSDOTTIR qui sait comme personne décrire la mer, les montagnes, les fjords et n'oublie pas d'ancrer son histoire dans les traditionnelles sagas scandinaves où trolls, fées et mauvais génies tentent de déstabiliser des héros forts et courageux.
Une lecture enrichissante et passionnante, un coup de coeur.
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Voilà, je viens de refermer le premier opus de Karitas... et que dire qui n'a pas été encore dit et bien écrit !
Un roman vibrant, fascinant, bouleversant et lumineux peut-être même luminescent.

Le portrait d'une femme tétue, volontaire, amoureuse, soeur, épouse, mère... et artiste!

Un kaléidoscope de figures féminines de tous âges et de toutes conditions, certaines plus emblématiques que d'autres dans leurs rôles d'avant-gardes féministes.

Le tableau d'une Islande au début du XXème siècle, l'animation des grands ports (comme Akureyri), des fermes isolées dans les fjords, le trafic maritime et côtier, les rudes conditions de travail de chacuns et chacunes au rythme des saisons, la vie bruyante et besogneuse de tous.
En toile de fonds, les répercussions des deux guerres mondiales qui entraînent pénuries et crises sur l'île.

Une fresque historique d'un temps révolu mais pas si lointain; une saga familiale...

Le parcours de Karitas, les épisodes de sa vie, de la fin de l'enfance à l'âge adulte, un seul est passé sous silence (le lecteur suppose un épisode dépressif), certains sont étudiés à la loupe: son premier chagrin (la disparition de son père), sa première révélation (le don du dessin), ses études (l'Académie Royale des Beaux Arts à Copenhague), son premier travail (le salage des harengs), ses premiers émois, son grand amour ( Sigmar), sa première maternité, ses deuils, ses espoirs , ses rêves et ses cauchemars, ses joies et ses peines, ses apparitions, ses visions (le petit peuple caché n'est jamais très loin), ses obsessions et ses revendications.
Une partie de sa vie défile dans ce premier volet de 1915 à 1939: nous respirons avec Karitas, nous souffrons avec elle, nous pleurons, nous rions. le lecteur partage sa vie (professionnelle, sentimentale, familale) et sa passion: la peinture.

Trois parties rytment le récit correspondant à trois périodes spatio-temporelles:
1915-1918: des fjords de l'Ouest à Akureyri, Karitas avec ses frères et ses soeurs sous le règne de leur mère, Steinuun.
1923-1926: les fjords de l'Est, Karitas épouse et mère
1929: la côte Sud au pied du Vatnajokull, la fin de la réclusion de Karitas

Kristin Marja Baldursdottir magnifie l'Islande, le décor est époustoufflant: les fjords, les montagnes, les glaciers, l'océan. Son style à la fois poétique et réaliste sert la passion de son héroïne: en effet, chaque chapitre commence avec l'évocation d'un tableau de Karitas, et le lecteur devient le regard, les yeux de l'artiste, reconstituant élément après élément, ce qu'elle voit.

Un très grand bonheur d'une lecture toute en émotions... et impatiente de retrouver Karitas pour le second cycle, l'âge de la maturité et de la vieillesse dans Karitas, tome 2 : L'art de la vie.

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IMMENSE COUP DE COEUR ...
Karitas est un superbe roman, une saga en terre d'Islande en ce début du XXè siècle. Steinuun se retrouve veuve avec six enfants et un rêve à réaliser coûte que coûte offrir à chacun de ses enfants l'instruction qui leur permettra d'affronter la vie le mieux possible Pionnière dans une Islande où les femmes issues de son milieu qui peuvent prétendre à un diplôme sont rares. Karitas, la plus jeune de ses filles, a de l'or dans les doigts et ne rêve que d'une chose peindre , peindre .. Au retour de cinq années passées à Copenhague afin d'étudier elle rencontre Sigmar. Comment concilier l'amour, une vie de femme de marin, les enfants et sa passion pour la peinture. Saura t'elle et surtout pourra t'elle choisir de vivre à sa guise pour se consacrer à sa passion..
Kristín Marja Baldursdóttir, dans ce livre, rend hommage à ses grand-mères, à sa mère, et à ses arrière-grand-mères.
La vie de ces femmes, intrépides, courageuses, tenaces, pugnaces même, mères filles, amantes,, décidées à aller au bout de leur rêve, est narrée de main de maître par une auteure talentueuse . Une auteure qui sait nous parler d'un pays aux multiples facettes, un pays rude où les hivers sont rigoureux, les printemps et l'été trop courts pour toutes les tâches à accomplir, un pays où les légendes ancestrales se transmettent de génération en génération, un pays de glace, de volcans, de mer et de campagne, un pays qui façonne des hommes et des femmes hors normes.
Un immense merci à Sandrine57 et à Isacom pour leurs avis de lecture , et bien sûr je ne saurais tarder à retrouver Karitas dans Chaos sur la toile
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«Karitas sans titre» est habité par de belles femmes fortes, courageuses qui luttent pour s'en sortir et doivent s'entraider car la vie est rude sur cette terre sauvage d'Islande où il n'est pas rare de rencontrer encore des elfes et des trolls. Elles y sont pour la plupart, seules, restées veuves ou parce que les hommes doivent s'absenter durant de longues périodes lors des campagnes de pêche.

Encore enfant Karitas est encouragée à dessiner par son père qui reconnait chez sa fille un don que lui-même possède et lui offre un cahier de croquis. Son père aurait pu la guider, lui qui dessinait si bien, mais il partit un matin et ne revint pas le soir. Il fait partie de ces «beaux et jeunes pères qui partent à la rame avant le lever du soleil, pleins d'optimisme, et qui ne rentrent pas à son coucher comme ils l'avaient promis» emportés par la mer.
Nous sommes en 1915 et l'émancipation des femmes est dans l'air du temps (le droit de vote leur a été accordé depuis peu au Danemark et en Islande) . La mère, Steinunn décide de partir dans le Nord, à Akureyri pour que tous ses enfants, sans exception, reçoivent une éducation et sachent lire et écrire. C'est un véritable défi que lance cette femme qui élève seule ses six enfants : Trois garçons, Olafur, Pall et Pétur et trois filles, Halldora, Bjargildur et Karitas.
Elle va se battre et les entraîner à tous se battre pour survivre en travaillant dur. Leur vie tourne autour du salage de harengs seul travail disponible qui permet à toutes de s'en sortir auquel s'ajoutent tricot et couture et tous les travaux domestiques.
p 82 «Nous nous serrons les coudes, dit lentement Steinunn en appuyant sur ses mots... et souvenez-vous toujours de vous soutenir les uns les autres dans la bataille de la vie, c'est notre devoir de nous entraider, c'est ainsi qu'ont prospéré les familles en Islande et c'est pourquoi la nature n'a pu venir à bout de nous. Nous luttons, nous les Islandais, nous luttons.»
Karitas va se démarquer de ses frères et soeurs et croire pouvoir réaliser son rêve, puisqu'un heureux hasard lui permettra d'être soutenue pour aller suivre les cours de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague. Mais le chemin ne sera pas facile pour elle malgré ce début prometteur. La route sera longue avant qu'elle ne parvienne à se consacrer totalement à sa vie d'artiste qui reste exceptionnelle pour une femme à cette époque, elle rencontre de l'incompréhension et choque encore...
"Tu partiras vers l'art. Il t'a appelée. Ce sera un long voyage et sur ta route se trouveront trolls et embûches. Et lorsqu'enfin tu atteindras la montagne bleutée qui s'élève, magnifique au milieu des autres massifs bleu-noir, tout se refermera derrière toi et tu seras prisonnière à vie. Mais cette captivité t'apportera souvent plus de bonheur que la liberté." p 116

Beau livre où s'intercalent dans le récit des dessins et tableaux de Karitas, cités et traduits en mots qui font de ce livre une galerie évocatrice de son parcours et montre de quoi sont fait ses exercices, scènes ou objets familiers, portraits de proches liés à des moments pleins d'émotions.
J'espère rapidement pouvoir lire la suite annoncée dans un passage de ce volume où Sigmar, son mari, demande à Karitas «... que cherches-tu ?»

Elle lui répond «Je recherche le chaos .... le chaos arrive, il est tout au fond de moi, il viendra lorsque j'aurai pu peindre longtemps en étant seule avec moi-même.» p 248
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Ouvrir ce livre, c'est partir pour l'Islande au début du XXème siècle et suivre Karitas, la narratrice, troisième fille de la famille.
Par tableaux successifs, elle nous parle de sa famille :
Sa mère veuve avec six enfants qui quitte l'Ouest de l'île pour le Nord afin de permettre à ses enfants de faire des études.
Arrivée dans le Nord à Akureyri, après avoir fait pratiquement le tour de l'île en bateau, toute la famille devra travailler dur à la préparation et à la salaison du poisson quand les bateaux arrivent de la pêche, à l'entretien de la maison qui n'a ni eau, ni électricité ou encore comme employée dans les maisons bourgeoises.
Karitas fera une rencontre qui lui permettra de partir cinq ans à Copenhague à l'Académie de Beaux arts...
Cette saga familiale, au rythme soutenu, parle de femmes très fortes , de paysages magnifiques. C'est un régal, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Et , je ne résiste pas , je vais aller demain à la librairie chercher le second tome !!!
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Linge étendu au lever du soleil, 1924 huile sur toile

Le soleil émerge de la mer.
La surface de l'océan est rouge acajou.
Le ciel violet foncé.
Les deux couleurs s'illuminent, si lentement que nous ne le percevons pas, mais nous sentons combien notre esprit devient de plus en plus clair à chaque minute, jusqu'à ce qu'il nous abandonne, aspiré par un rayon qui s'est formé sur la mer étale, se précipite à une vitesse vertigineuse dans cette boule d'or rouge en fusion.
Le bonheur emplit nos coeurs.
(...) Le matin est doux et délicieux.
Puis le soleil se lève, majestueux, comme un prince de conte de fées qui s'éveille d'un enchantement.
Le fjord et les montagnes deviennent des pierres précieuses.
Nous sommes comme hypnotisés, osons à peine respirer tant que se déroule ce somptueux spectacle de création du monde.
Enfin je bouge la tête, regarde la campagne vers l'intérieur du fjord, vois la citadelle des elfes flamboyer, notre maison orange près de l'estuaire et mon linge sur les fils, jaune doré et enjoué.
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Le soleil du matin tout juste réveillé chatouillait les sommets en dessous d'elles, il y avait de la brume sur la plaine côtière. Karitas n'avait jamais vu les montagnes par en dessus auparavant, elle eut le souffle coupé. Alors c'est comme ça qu'elles sont du dessus? dit-elle dans son étonnement et Auour hocha la tête, radieuse: oui, elles ne sont pas merveilleuses, mes montagnes? Karitas était en train de réaliser qu'elle se trouvait sur le plus haut sommet du pays, qu'elle était arrivée là toute seule et sans assistance, si courageuse et ne se tint plus, de joie elle serra Auour dans ses bras: tu te rends compte, je suis là, tout en haut! Elles rirent. Puis la beauté les rendit solennelles. Je crois que nous sommes à peu près vers douze cents mètres d'altitude, dit Auour. C'est bon de laisser courir son regard sur sa vie ici, en haut. La faire défiler dans son esprit, en retirer meilleur et le garder, prendre le pire et le jeter. Ne te la rappelles-tu pas un seul instant? Karitas regarda les sommets montagneux, aussi bien plats que pointus, chacun d'eux symbolisant un chapitre de sa vie, elle se les rappelait tous lui sembla-t-il, sauf peut-être un, il y avait un chapitre dont elle ne se souvenait pas. Je me souviens de tout sauf des jours qui ont précédé mon arrivée ici dans l'Oraefi, dit-elle, je ne me rappelle pas non plus le voyage en bateau jusqu'à Hornarfjorour ni le passage des eaux glaciaires. Ce furent de mauvais jours.
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La matinée est bien avancée. La lumière ensommeillée se glisse par la fenêtre à l'est, paresseuse au plus sombre de l'obscurité hivernale. Je suis seule dans la petite chambre. Ecoute, n'entends rien d'autre que les cris des oiseaux de mer. J'ai le sentiment d'être abandonnée. Me lève en sursaut, me précipite en chemise de nuit dans la cour herbeuse. L'océan s'ouvre devant moi aussi loin que porte le regard.
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Après une rotation de hareng discontinue de vingt-quatre-heures elles rejoignirent le baraquement en chancelant, suppliant Dieu de leur accorder mauvais temps en mer même s'il leur coûtait de l'argent, se laissèrent tomber dans leurs couchettes, s'endormirent pendant qu'elles enlevaient leurs vêtements sales. Le hareng dansait devant les yeux de Karitas, les tonneaux, les bacs en bois, les couvercles, les gens, la foule, et cet homme, encore et sans fin, cet homme, elle modelait tout dans son esprit afin de pouvoir esquisser sur le papier, un jour ou l'autre, en privé, lorsqu'elle retrouverait la souplesse de ses mains. Ses mains si misérables, rouges du plancton des tripes du hareng, elle s'inquiétait pour elles, et l'odeur avait pénétré jusqu'à l'os.
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Nous nous serrons les coudes, dit lentement Steinunn en appuyant sur ses mots lorsque la photographie eut été encadrée et accrochée au mur, et souvenez-vous toujours de vous soutenir les uns les autres dans la bataille de la vie, c'est notre devoir de nous entraider, c'est ainsi qu'ont prospéré les familles en Islande et c'est pourquoi la nature n'a pas pu venir à bout de nous. Nous luttons, nous, les Islandais, nous luttons.
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