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EAN : 9782253083924
187 pages
Le Livre de Poche (24/10/2007)
3.24/5   19 notes
Résumé :
Lorsqu'un moine et une psychanalyste - juive et agnostique - s'interrogent ensemble non pas tant sur ce qui guérit mais sur ce qui pourrait " sauver ", que peut-il naître de cette rencontre ? Une parole libre dans laquelle le verbe " croire " se passe de complément, et qui exprime une autre idée du désir, pour la psychanalyse comme pour la religion. Parole tendue, confrontation parfois, au sujet de l’Église et de ce Dieu demandeur de sacrifices que la psychanalyste ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Motivé à trouver ce livre et à le lire avec avidité suite à la lecture de Addictions et Reliances de Sandrine Willems qui en fait allusion à maintes et maintes reprises, je l'ai trouvé et je l'ai lu.
J'en ressors plutôt déçu. Comment ne pas être déçu avec des attentes aussi fortes, me direz-vous... Effectivement.
Je trouve que ce livre est assez faux, sonne faux. Je ressens un manque d'authenticité dans ces dialogues, ces échanges à deux, parfois à trois voire à quatre. C'est censé être une "histoire vraie", des "moments vrais" mais je ne l'ai pas ressenti comme tel. du coup, je vais juste critiquer le fond. Ce fond est relativement intéressant. Des personnes pensant a priori à rebours l'une de l'autre. Chacune ayant des a priori sur la "religion" de chacune. Et au final trouvent le moyen de s'entendre, de pouvoir coexister, vivre. La notion de dieux faux, de dieu Ogre et d'un second Dieu qu'il advient ensuite, le Dieu qui nous considère tous comme ses fils, pas seulement Jésus, une relecture de pas mal de textes différents, qui finalement ont été inversé dans leur esprit et dans leurs idées. On est tous fils, parts de Dieu. C'est toujours réjouissants. Seuls ceux qui idolâtrent le premier dieu, l'ogre souffrent et font souffrir.
S'écouter, pour oser se dire, prendre sens grâce à l'autre, voilà ce que dit lui aussi ce livre.
Je n'ai pas du tout envie d'aller plus loin, je devrais peut-être plus tard redonner sa chance à cet ouvrage, mais pas tout de suite. Je suis encore assez sous le coup d'une déception. Je suis donc partiel, partial, mauvais juge. Enfin chacun pensera ce qu'il veut. Et c'est bien ainsi. Cordialement.
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Drôle de forme pour un petit livre à la fois très pauvre en ce qui concerne la forme et la technique narrative, et très riche pour ce qui est du fond. C'est ce contraste qui dérange. Si on accepte de ne filtrer que les pensées, les idées intéressantes, alors il y a de quoi se "nourrir". J'aime que les questions essentielles et trop peu abordées en littérature contemporaine soit posées - peut-être trop frontalement -, en particulier les rapports entre religion et raison (j'évite intentionnellement l'article défini devant ces mots), par des exercices pratiques d'exégèse biblique semi-psychanalytiques, à plusieurs voix. Ce n'est pas du goût de tous, mais la lecture de ce livre peut ouvrir des horizons, à défaut de divertir, faire rêver ou donner des réponses. Ce qui n'est déjà pas mal.
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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
"Je cherchais un nom qui pût convenir pour nommer le lieu des rencontres. Pourquoi aller plus loin ? N'est-ce pas ce que nos merveilleux voisins appellent "ciel" ? Celui dont ils parlent n'est pas le séjour des dieux au-dessus de leurs têtes mais l'espace divin qui peut s'ouvrir entre les humains. Eux, les Rimbaud, et les Montaigne-La Boétie, ils ne sont pas dans le ciel, c'est le ciel qui est en eux. Ce mot "ciel" a changé de lieu, de sens et aussi de camp. Il n'appartient plus aux religieux mais aux amoureux.
De même, le verbe "croire" peut-être arraché des credos qui l'ont confisqué pour être rendu aux hommes, car il leur est indispensable : tant qu'on n'a pas dit un certain "Je crois", l'autre n'est pas possible."
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... ma question est celle-ci : quand on enseigne à l'homme avant tout à obéir et servir - servir Dieu, servir les autres -, la question de savoir qui l'homme set devient un jour secondaire. Au nom de bien, le mal est fait : il a pris la position psychique du serviteur. Il obéira à qui le commandera au nom du bien.M La soumission lui est enseignée comme une valeur en elle-même, supérieure à la conscience. Parmi tous ceux qui ont dit "Heil Hitler", combien vivaient déjà l'effacement de leur propre nom dans "Heil Jesus" ?
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Je pense aux athées, mes frères les plus proches jusqu'à ce jour. Je ne parle pas ici des athées qui croient très fort en des dieux non divins : la Raison, la Science, le Progrès, ou Marx, Mao et autres. Je pense aux athées libres et sincères, les vrais/ Curieusement, ils apparaissent dans les peuples où le monothéisme s'est répandu. Que refusent-ils souvent si noblement ? Le dieu qui nous a faits ? Je n'en suis plus aussi certaine. En tout cas, ils défont le dieu qu'on a fait du dieu-qui-nous-a-faits. Et ce travail d'âme est indispensable à la foi des autres... Vous allez trouver que j'exagère ?
- Ne m'avez -vous pas dit que ce mot n'avait pas cours ici ? répondit Simon en riant. Non, je ne trouve pas que vous exagérez, Ruth. Je n'avais jamais pensé la question de la foi et de l'athéisme dans des termes à la fois aussi simples et aussi radicaux, mais je suis profondément d'accord avec vous.
- Bon. Alors, nous allons pouvoir souffler maintenant.
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J'ai cherché un Dieu qui lui-même dirait "nous". Ce n'est pas le plus fréquent parmi les dieux. Or, justement, dans la Genèse, dès que ce dieu a fini de faire la terre, les ciels et les astres, la mer, la terre sèche, les plantes et les animaux, il parle soudain à la première personne du pluriel. On peut traduire littéralement : "Nous ferons l'humain en l'image de nous comme la ressemblance de nous."
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Dans le même dictionnaire des citations, au mot "religion", j'ai la surprise de lire ce paragraphe de Marx : "La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit de conditions sociales dont l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple" [...].
Expliquez-moi comment on n'a gardé généralement de ces deux phrases que la seconde pour l'invoquer contre la religion ; pourquoi on a oublié les expressions très fortes de "soupir de la créature opprimée", "âme d'un mnde sans coeur" et "esprit de conditions sociales dont l'esprit est exclu" - et qu'on n'a retenu que "opium du peuple".
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Videos de Marie Balmary (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Balmary
Intervention du psychanalyste Marie Balmary lors du colloque "Que vaut le corps humain?" le 6 décembre 2019. #bernardins#colloque#corps
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