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Critique de gouelan


Un roman qui se déroule à la façon d'une pièce de théâtre, dans la maison bourgeoise de Grandet à Saumur en 1819. Grandet est riche et avare. Il est entouré de trois femmes soumises à son despotisme; sa femme, sa fille Eugénie, et sa servante. Autour d'eux gravitent, comme des vautours, deux familles avides de dévorer l'or du Bonhomme Grandet. Eugénie ferait l'épouse idéale pour ses flatteurs prêts à toutes les bassesses.

On frappe un coup à la porte et la tragédie entre en scène sous le visage du cousin Charles, dandy parisien qui apparaît comme une tâche de lumière dans ce tableau de province étriqué et morne.

Avarice et amour ne font pas bon ménage. L'un dévore la vie, l'autre lui ouvre les bras. L'éclat de l'or ne vaut pas la pureté des sentiments. L'un est pouvoir et destruction, l'autre est bonté et don de soi. Pour Grandet "la vie est une "affaire", pour sa fille elle est émotions.

L'argent qui dessèche les cœurs comme ce fut le cas de Charles. En son nom, on en oublie les Droits de l'homme, tout est permis pourvu qu'on soit riche et respecté.

"Où est l'homme sans désir, et quel désir social se résoudra sans argent ? "

Une triste réalité que nous décrit ici Balzac, dans ce 19e siècle, entre la révolution française et la fin de la monarchie, où l'argent synonyme de puissance, s'accumule dans les provinces, et se gaspille à Paris.



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