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Le père Goriot tome 0 sur 3

Félicien Marceau (Préfacier, etc.)Thierry Bodin (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070409341
436 pages
Gallimard (14/05/1999)
  Existe en édition audio
3.72/5   9178 notes
Résumé :
La maison Vauquer est une pension parisienne où se côtoient des résidents que tout oppose, et pourtant inexorablement liés : Rastignac, un jeune étudiant en droit, le Père Goriot, un ancien fabriquant de vermicelles, ou encore le mystérieux Vautrin.
Tous ont leurs secrets et leurs faiblesses : Rastignac, obsédé par la haute société, délaisse ses études pour tenter de s’y intégrer ; Vautrin cache un passé douloureux ; le Père Goriot s’est ruiné pour ses filles ingrates.
La maison Vauquer s’apparente alors à une peinture de cette époque, un cliché de personnages aussi différents qu’unis, criants de vérité, acteurs d’une comédie humaine.
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Critiques, Analyses et Avis (313) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 9178 notes
Qu'est-ce qui n'a pas été dit, écrit, filmé, dessiné, radiodiffusé sur le Père Goriot, en particulier, et sur Balzac, en général ? Réponse : à peu près rien.

Mais s'il est vrai que parmi cet amas épais et hétérogène tout a probablement été dit et bien dit, tout le monde, moi la première — moi surtout — n'a probablement pas lu le monceau impressionnant d'avis ou de critiques littéraires qui ont été laissés à son sujet.
Alors je ne ferai très certainement que répéter ce que d'autres auront dit bien avant moi et de bien meilleure façon que je ne saurais le faire. Excusez-moi pour cette somme de mauvaises redites.

En premier lieu, première redite, qu'il s'agit d'un très bon roman et que c'est une bonne porte d'entrée pour s'en aller frétiller dans l'immense testament littéraire que nous a laissé le bon Honoré et qui se nomme La Comédie Humaine. Néanmoins, je tiens à souligner que manifestement trop de lycéens ont eu à " subir " ce roman à un âge où, selon toute vraisemblance, ils n'étaient pas prêts à goûter toute la saveur du vécu et le cruel réalisme qui émane de cette pièce maîtresse lorsqu'on le lit quelques années plus tard.

Je vais donc clairement vous dire que si j'avais à faire découvrir Balzac à quelques jeunes personnes, je ne choisirais sans doute pas ce roman comme première approche. Passé la trentaine, pourquoi pas, même s'il va sans dire qu'on est apte à jouir de toute la saveur de cette oeuvre bien avant trente ans, je suis fermement convaincue qu'il réclame à la fois vécu et investissement dans sa lecture, deux choses qui ne sont pas monnaie courante à un âge précoce.

Ensuite, deuxième redite, que toutes les clefs d'écriture qui sont propres à Honoré de Balzac se retrouvent ici : la description première (celle qui rebute souvent les néophytes) un peu comme le ferait un peintre qui soignerait particulièrement son décor avant d'entamer la figure centrale de sa toile, ensuite, la mesquinerie ou la loupe focalisée sur les défauts de ses personnages souvent très haut ou très bas en couleur, puis le ton ironique, sarcastique, cynique, caustique, désabusé avec lequel l'auteur nous raconte ses histoires, viennent ensuite les accélérations, les montées en puissance de l'intrigue, les coups de projecteur sur le passé d'un personnage que l'on croit bien connaître (les fameux éclairages rétrospectifs dont parle Proust), puis les sortes de tonnerres ou de descentes aux enfers du final.

Enfin, vous étonnerais-je en prétextant que le père Goriot n'est probablement pas le personnage principal de ce roman même s'il en est la morale de la fable ? Vous recommanderais-je le savoureux verbe du truculent Vautrin alias..., vous découvrirez qui, et de sa vision du monde ? Oui, "le monde selon Vautrin" vaut vraiment le détour. Alors, bon séjour en immersion dans le noir Paris du début XIXème siècle.

Juste pour la route et pour parfaire mon content de redites, quelques mots de l'intrigue au cas où vous ne la connaîtriez pas.
Eugène de Rastignac, jeune étudiant débarque de sa province à Paris dans le but de s'y faire un nom et une situation. Malheureusement pour lui, même si la famille possède le lustre de la particule, si utile dans le grand monde, elle ne lui procure pas de rentrées d'argent suffisantes au train qu'il convient d'afficher à Paris lorsqu'on aspire à devenir un dandy.

Le père Goriot, quant à lui, pour son plus grand malheur a deux filles. Deux filles qu'il aime mieux que lui-même, deux filles pour lesquelles il sacrifierait sa vie, deux filles belles comme l'aurore... et ingrates comme le sont les belles filles roturières qui se veulent du grand monde.
Notre brave père Goriot, commerçant prospère, ne recule donc devant aucun sacrifice financier susceptible de lui attirer "l'affection" de ses deux vénales progénitures...

Voici Honoré de Balzac dans tout sa splendeur et sa misère, lui le courtisan désabusé et parfois vindicatif, lui le magicien, l'inventeur du roman moderne, lui le génial observateur de cet étrange animal qu'on nomme "l'humain", lui, l'un de mes auteurs fétiches, mais ce n'est là qu'un fort misérable avis, un parmi pléthore d'autres et d'autre carrure et d'autre facture, autant dire, pas grand-chose.
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Le Père Goriot est une oeuvre grandiose.

Ce roman est avant tout un grand cri d'amour, paternel certes, mais un amour sublime que porte Joachim Goriot à ses deux filles, Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. J'ai été émerveillée par ce père si pauvre, logeant dans une misérable pension chez Madame Vauquer, mais, qui, pour le bonheur de ses filles, se sacrifiera jusqu'à la fin de sa vie...Quel homme ! J'ai rencontré peu de personnages aussi généreux (mais le mot est trop faible) que ce bon Père Goriot...

Toutefois, Balzac nous dépeint également, à travers les portraits plus ou moins satiriques de ses personnages, le Paris du début du XIXème, glorieux, mais également corrompu par l'argent.
Dans cette ville animée par les scandales financiers ou familiaux, nous suivons le jeune Eugène de Rastignac, étudiant en droit et locataire de la maison Vauquer, sorte de Bel-Ami, qui, par le biais des femmes, veut faire son chemin. J'ai beaucoup aimé ce personnage, finalement le seul qui restera fidèle au Père Goriot jusqu'à la fin, attachant et qui se bat contre l'injustice de ce monde.

Ce qui m'a le plus marquée dans ce merveilleux roman, c'est le décalage entre la richesse des demoiselles Goriot et leur entourage, superficiel et égoïste, et la pauvreté qui règne dans la pension Vauquer, autour de ses pensionnaires (Le Père Goriot, bien sûr, mais aussi Eugène ou encore Victorine Taillefer, abandonnée par son père). La fin est d'ailleurs désespérante au plus haut point. Seule l'ambition de Rastignac, afin de venger son ami Goriot, constitue une lueur d'espoir dans une société ravagée par la haine et le mensonge...

Ainsi, je ne peux que m'incliner devant le talent De Balzac, démontré dans ce premier roman de "La Comédie humaine", fresque inoubliable, et, bien évidemment, immense Oeuvre de la littérature française...
Magistral !

A lire !!
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C'est toujours avec émotion que je regarde mon exemplaire du Père Goriot sur mes étagères.

Ce roman a été mon premier vrai coup de coeur pour un classique. Non pas que je n'en avais pas lu avant, c'est juste que celui là a été une révélation !
C'était à la fin de ma 4ème (ok ça date!), j'étais l'une des seules à avoir lu et apprécié Eugénie Grandet et quelques mois après j'ai vu ce livre du même auteur et je me suis dit "pourquoi pas!".

Et là, dès que j'ai ouvert le livre... Je ne voulais plus le lâcher ! A tel point que je l'ai dévoré en 2 jours ! le sort de ce père si gentil et si dévoué à ses 2 filles qui se révèleront êtres ingrates, des vraies pestes ! Et qui, pire encore, abandonneront leur pauvre père à son sort alors que lui ne cessera jamais de les aimer.

Maintenant que je suis devenue adulte, quand j'ouvre des pages au hasard, l'histoire prend encore une autre dimension. Je ne suis plus une adolescente dans le délire "les adultes sont tous nuls et personne ne me comprend", et ce personnage de père me touche encore plus qu'il y a 14 ou 15 ans maintenant.

Libre à chacun d'en penser ce qu'il voudra, mais il me semble que c'est à ce genre de "détails" qu'on reconnaît un grand livre !
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L'amour paternel, l'ingratitude filiale, l'ambition juvénile et le machiavélisme viril ; autant de sujets qui font de ce roman, un livre indispensable.

Certes, le nom De Balzac peut décourager beaucoup de lecteurs d'aujourd'hui par son réalisme pointilleux. Or, Balzac n'était point un prolixe mais un perfectionniste au niveau du détail. le père Goriot ne fait pas exception à cette règle balzacienne. Son lecteur doit être patient pour passer cet obstacle premier où la description domine et s'étale sur plusieurs pages. Mais ce début est loin d'être un handicap sérieux comme dans Le bruit et la fureur par exemple. Cette description des lieux où va se produire une grande partie de l'histoire, nous permet d'imaginer ce cadre spatial avec exactitude et d'observer cette interdépendance entre l'individu et son milieu. Balzac n'hésite pas à personnifier les objets pour les rendre plus vivants et sa description plus intéressante qu'ennuyeuse. Il nous présente les personnages principaux en nous informant sur les tréfonds de leur âme et sur leurs secrets. Cette entrée est comme un premier mouvement dans une symphonie où un allegro sonore dérange un amateur de musique douce qui doit attendre le passage vers le tendre adagio ou andante. Cette présentation passée, le lecteur peut suivre, à son aise la dramatisation de cette intrigue. Et là Balzac agit en dramaturge (il n'a pas réussi dans ce domaine mais il a bien su exploiter tout cet art dans ses romans). On assiste alors à une succession de crises et de coups de théâtre. Tout s'éclaircit pour le lecteur et pour les personnages aussi, par le retour sur le passé de certains protagonistes importants et l'explication de certains faits.

Dans le Père Goriot, le personnage d'Eugène de Rastignac réapparait comme l'un des personnages centraux du roman. Encore un jeune homme ambitieux - apparemment le roman français du XIXème siècle favoriser beaucoup la jeunesse ambitieuse – qui veut réussir dans une société où les apparences sont importantes. Son destin se croise avec celui de cet humble vieillard nommé le père Goriot. Ce dernier incarne parfaitement l'amour paternel le plus dévoué et l'altruisme le plus excessif. Rastignac devait se frayer un chemin dans cette société et pour ce faire il avait deux voies : le machiavélisme diabolique de Vautrin ou le pragmatisme rusée de sa cousine la vicomtesse. Rastignac choisit le chemin le plus doux. Au fur et à mesure que le jeune homme va grimper l'échelle de la réussite (une réussite inachevée certes), le vieillard va dégringoler vers sa perte. Et entre ces deux personnages, plusieurs historiettes secondaires vont se dérouler (certaines mêmes trouveront un prolongement dans d'autres romans de la Comédie Humaine). Tout ce fourmillement de personnages divers nous brosse un tableau réaliste de ce qu'était le XIXème siècle français.
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C'est sur une couleur sépia que débute le roman du Père Goriot. En fait ce n'est pas très gentil pour le sépia, car c'est plutôt la crasse qui séjourne partout dans la triste pension de Mme Vauquer. C'est sale, ça sent mauvais : le choix d'y résider est pour la plupart des occupants une question de budget. Il en est ainsi de deux étudiants dont le fameux Eugène de Rastignac, provincial bien décidé à conquérir Paris, dut-il mettre sur la paille sa famille par sa quête incessante de fonds destinés à se faire accepter par la haute société.
Un autre personnage intriguant se fait remarquer par sa désinvolture et sa grossièreté; s'il se fait nommer Vautrin, il est clair dès le départ qu'il cache quelque chose.
Enfin le père Goriot,, ex-fabriquant de pâtes dont la fortune fond entre les mains avides de ses deux péronnelles de filles, celles-là même que Rastignac utilise pour réaliser ses ambitions.

Tout ce petit monde évolue sous la houlette de la tenancière, et les liens se mettent en place pour une intrigue mouvementée, et riche en rebondissements.
L'accès de Rastignac à la société huppée qu'il envie permet aussi à Balzac de dénoncer sans ménagement la futilité et médiocrité de ceux qui font et défont les réputations au gré de leurs humeurs.

Le père Goriot, c'est une histoire d'amour paternel aveuglant, poussé jusqu'à la folie, et sans limite, dans une totale abnégation :

« Je n'ai point froid si elles ont chaud, je ne m'ennuie jamais si elles rient. Je n'ai de chagrins que les leurs »

C'est aussi un état des lieux de la capitale sous la Restauration :

« Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n'en connaitrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le? Quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire, quelque nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer , il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des montres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires. »

Dans cet océan se côtoient le meilleur et le pire, et l'auteur ne prend pas parti : les travers de toutes les strates de la société sont mis à jour.

Si le plumage et le ramage ont évolué, si le décor n'est plus enseveli sous les saletés, non seulement l'air est toujours irrespirable, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons il semble quand même par bien des aspects que peu de choses ont changé dans le coeur des hommes : il est toujours difficile de se faire une place quand on n'a pas la chance d'avoir les relations nécessaires, le fossé entre plus riches et plus pauvres s'est creusé, et il y aura toujours des Vautrin pour entrainer les plusdésespérés sur le chemin du crime.

Cette lecture crée une irrésistible envie de parcourir La comédie humaine, ne serait que pour retrouver les personnages croisés, Rastignac, Vautrin, à travers les passerelles et renvois qui tissent la trame de la Comédie humaine

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Citations et extraits (517) Voir plus Ajouter une citation
Si les Parisiennes sont souvent fausses, ivres de vanité, personnelles, coquettes, froides, il est sûr que quand elles aiment réellement, elles sacrifent plus de sentiments que les autres femmes à leurs passions; elles se grandissent de toutes leurs petitesses, et deviennent sublimes.
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Soyez jeunes, riches et titrés, soyez mieux encore si vous pouvez; plus vous apporterez de grains d'encens à brûler devant l'idole, plus elle vous sera favorable, si toutefois vous avez une idole. L'amour est une religion, et son culte doit coûter plus cher que celui de toutes les autres religions; il passe promptement, et passe en gamin qui tient à marquer son passage par des dévastations.
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Un père doit être toujours riche, il doit tenir ses enfants en bride comme des chevaux sournois.
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Le désir ne naît pas moins de la difficulté que de la facilité des triomphes.
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Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller toujours en ligne droite, un niais qui croit à l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements ; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, les peuples n'en changeraient pas comme nous changeons de chemises
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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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