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EAN : 9782266103916
411 pages
Pocket (23/05/2001)
3.61/5   36 notes
Résumé :

Londres, 2001. Une nouvelle terrifiante s'abat sur l'Angleterre et l'Europe : une épidémie de maladie de Creutzfeld-Jakob est sur le point de décimer les populations. Alors qu'un scientifique vient de trouver un vaccin, il est assassiné dans son laboratoire et la formule est subtilisée, attentat revendiqué par un obscur réseau islamiste égyptien : Vengeance et Châtiment. Le gouvernement britannique décide ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Au printemps 1999, le critique littéraire d'un hebdomadaire suggéra ce premier roman d'un jeune auteur, alors inconnu, mais édité dans la collection Best Sellers de Robert Laffont. Cédric BANNEL imaginait que la maladie de Creutzfeldt-Jakob, transmise par les "vaches folles" évoluerait en épidémie au tournant de l'an 2000.

Six millions de britanniques seraient contaminés et les autres pays occidentaux, grands consommateurs de rosbif, menacés à commencer par la France.

Une équipe de chercheurs anglais sur le point de trouver le remède à cette pandémie est alors assassinée par un commando terroriste « vengeance et châtiment » qui enchaine une série d'attentats à Athènes, Dhahran en Arabie Saoudite, et prépare la chute d'un Boeing sur New York.

Cette prédiction du romancier m'amena à relire cette intrigue, à l'automne 2001, au lendemain des attentats contre les Twin Towers pour retrouver ces Trois Mousquetaires, Milan (cow boy Yankee), Samuel (malfrat British) et Vic (séduisante gauloise) autour de Francis Foster (psychologue prix Nobel), qui remonte et neutralise la filière islamique et, avec l'aide d'un agent israélien, retrouve la formule du remède miraculeux.

Depuis je lis avec passion les parutions de Cédric BANNEL et ai commenté Baad et Kaboul Express.

Le confinement m'a incité à relire pour la troisième fois « Le Huitième fléau », avec un regard plus « viral » et moins « terroriste » et j'avoue être stupéfait par la prescience de l'écrivain qui imagine, 20 ans avant, la « communication » du gouvernement qui, pour anesthésier la population, occulte la vérité et refuse de tester les patients en pratiquant la politique de l'autruche ! Sur ce plan aucun progrès hélas et … je crains même que la situation ait empirée.

L'autre intérêt de cette apocalypse, c'est l'attention portée par l'auteur aux chercheurs et aux médecins dont le travail tenace, humble et discret permet finalement d'éradiquer la pandémie.

Enfin l'analyse psychologique des motivations et des personnalités des tueurs est fort instructive et à la portée d'un lecteur ignorant en ce domaine.

Cette fiction passionnante conserve tout son intérêt et peut être un excellent antidote au COVID puisqu'elle nous rajeunit d'une vingtaine d'années.
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Vous vous souvenez de la crise de la vache folle dans les années 1990? 1996 pour être précis?

Ce roman en reprend les ingrédients pour une crise sanitaire majeure en Europe, en 2001, tendant vers une pandémie si aucun remède n'est trouvé.
Un vaccin est trouvé mais un attentat décime toute l'équipe de ce professeur. La formule est subtilisée.

Le risque mortel est immense, le péril est imminent. L'occasion pour certains pays de collaborer au sein d'une équipe restreinte et hors cadre pour traquer les responsables.

Le huitième fléau est le premier roman de Cédric Bannel, dont le dernier titre, Baad, a été un gros coup de coeur récemment. Donc, me voilà partie à découvrir les autres écrits de ce Môssieur!

Tout en lisant, je me disais que tous les ingrédients d'un bon film américain à la Mission Impossible étaient présents!
C'est une course contre la montre: on voyage de Londres au Caire, en passant par les States et la France en quelques 400 pages. Pas le temps de souffler, le rythme est énergique et exit les problèmes de décalage horaire!

L'équipe est une parfaire alliance dans la diversité. Nous avons le cerveau, Francis Foster, psychiatre anglais et prix Nobel; Milan, agent de la CIA et iceberg imperturbable; Sam, métis africain, ancien taulard, roi de la cambriole et la touche féminine avec la petite frenchie, Vic, fleuron de la DGSE.

Le cerveau et les bras armés ont carte blanche et cela donne une traque implacable avec de belles scènes d'action, de la castagne, des armes bien puissantes, une dextérité dans les combats à toute épreuve.
Cela n'empêche pas une intrigue bien ficelée et bien documentée sur les réseaux islamistes, les services secrets, les armes, l'environnement médical sur les maladies orphelines et la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
C'est une one-shot efficace et addictif avec du suspens et des rebondissements jusqu'aux dernières lignes.

L'émotion est également présente avec un peu d'amour dans l'air et des vies à sauver. le seul petit bémol est la trop bonne entente spontanée affichée au sein de cette équipe de choc. La psyché des personnages est ainsi bien analysée mais leur faculté à s'épancher grâce à Foster est, à mon sens, trop factice pour générer une empathie profonde, surtout venant d'agents réputés solitaires et endurcis.

En conclusion, pour un premier roman, j'ai bien apprécié. L'auteur pose les marques de ce qu'il aime mettre en scène: des sujets riches, de la bonne documentation, une intrigue dense mêlée à la psychologie et l'émotion, de l'action.

Un bon cocktail à déguster!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Publié en 1999, avant les attentats musulmans de New York, l'auteur fait preuve d'une remarquable anticipation. Sur fond de crise sanitaire dite “de la vache folleˮ, on y voit à l'oeuvre des gourous sataniques utilisant la main d'oeuvre islamique. Belle synthèse. A notre époque d Covid, cela a une curieuse résonance. Ce premier ouvrage de l'auteur fut un galop d'essai prometteur, la suite l'a prouvé.








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Alors qu'une épidémie de la maladie de Creutzfeldt-Jakob menace de décimer les populations européennes, la formule du seul médicament est dérobée dans un laboratoire britannique et ses inventeurs sont assassinés. Un groupe parallèle d'enquêteurs dirigé par le professeur Francis Foster, ancien membre des services secrets anglais et psychiatre de génie, ouvre l'enquête. Mais l'ennemi est-il vraiment celui qu'ils croient ? de Londres à Paris, du Caire à Zurich, la poursuite commence..
Une bonne enquête policière emplie de rebondissements !
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Je n'ai pas trouvé l'histoire forcément très originale au départ.
Un virus mortel qui se propage à grande vitesse, un complot, une histoire d'amour improbable, un peu tous les clichés d'une série B.
Malgré tout, on se laisse emporter par les personnages, le rythme maîtrisé et l'écriture très fluide (malgré quelques répétitions maladroites à mon avis).
On avale ce livre très digeste sans s'en rendre compte. Sans dire que c'est un chef-d'œuvre il s'agit d'un bon roman.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le Premier ministre se tourna vers son ministre de la Santé.
— Je vais avoir besoin d'un sacrément bon dossier.
Mes équipes travaillent déjà dessus. il sera prêt ce soir.
— Les rumeurs ?
Les hypothèses les plus folles courent. Certains journaux à sensation parlent d'une possibilité de cent mille morts à plusieurs millions.
Le vice-Premier ministre s’épongea le front.
— On ne peut pas accélérer le test généralisée pour apprécier le risque à sa juste valeur ?

Le Premier ministre réussit à rester impassible. « Nous y voilà. »
— Nous n'avons pas encore fini ce test de grande échelle et je ne souhaite pas qu'on l'accélère à ce stade. De mauvais résultats pourraient entraîner une panique généralisée. La procédure scientifique doit rester parfaitement rigoureuse.
— Mais nous devons savoir la vérité.
— Non. C'est impossible. Pas de changement dans le calendrier.
— Et un test fait par des médecins militaires ?

Le Premier ministre éleva un peu la voix et jeta un regard circulaire autour de lui.
— J'ai dit : pas de test pour l'instant.

Pas de réactions, les participants semblant être tous tombés en catalepsie au même moment.
En lui-même, il poussa un grand soupir de soulagement. Déjà un point de réglé. Personne ne devait savoir l'horrible vérité. Car elle était impossible à gérer. Donc elle ne devait pas exister.
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- Je me rappelle cet aphorisme de Platon : "la richesse engendre la paresse et la mollesse, la pauvreté la bassesse et la méchanceté".
- Je ne suis pas convaincue, professeur, je connais plein de connards, de riches, bas et méchants.
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Le combat à mains nues requiert quatre qualités: l'agilité, la puissance, la rapidité, la précision. (...) Tu dois être agile dans l'esquive, rapide dans les assauts, puissant dans l'attaque, précis dans les coups.
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Personne ne devait savoir l'horrible vérité. Car elle était impossible à gérer. Donc elle ne devait pas exister.
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