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Critique de gill


Fuyant la guerre et la Commune, Barbey d'Aurevilly trouva refuge en Normandie, à Valognes, dans le Cotentin, et c'est là qu'il écrivit les dernières lignes de son fameux volume "Les Diaboliques".
Vingt ans se sont passés entre le projet, initialement intitulé "Ricochets de conversation" et la première parution du livre en octobre 1873.
Il est composé de six nouvelles :
"Le rideau cramoisi", " le plus bel amour de Don Juan", "Le bonheur dans le crime", "Le dessous de cartes d'une partie de whist", "Un dîner d'athées" et "La vengeance d'une femme".
En décembre 1870, dans une préface provisoire, l'auteur met en garde :
"Les histoires sont vraies. Rien n'est inventé. Tout vu. Tout touché du coude ou du doigt. "Les Diaboliques" ne sont pas des diableries, ce sont des diaboliques : des histoires réelles de ce temps civilisé et si divin que, quand on s'avise de les écrire, il semble que ce soit le Diable qui les ait dicté..."
Le 11 décembre, le vent est aux saisies et le procureur général fait enlever chez l'éditeur, M. Dentu, pour attentat à la morale publique, tous les exemplaires restants
Gambetta plaida la cause de Barbey d'Aurevilly auprès du garde des Sceaux. L'affaire fut stoppée.
En 1908, Léopold Delisle, qui était natif de Valognes, déclina l'honneur, soixante ans après, de faire partie du comité célébrant le centenaire de Barbey d'Aurevilly, à cause du "Dessous de cartes d'une partie de whist".
Personne, aujourd'hui ne conteste plus au livre sa qualité de chef-d'oeuvre. "La littérature inacceptable de 1850 est devenue suprême et définitive consécration".
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