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Commissaire aux morts étranges tome 6 sur 8
EAN : 9782330075385
336 pages
Actes Sud (01/03/2017)
3.86/5   139 notes
Résumé :

Dans les jardins si carrés de Versailles, tout va de travers. Au milieu de l'enchevêtrement d'allées et de statues moralisatrices du labyrinthe qui orne le plus beau jardin du monde, un horrible meurtre est commis.

Un précurseur de Jack l'Eventreur sévit-il sous les fenêtres de Louis XV, le Singe-roi ? Stupéfaite, la cour semble attendre la prochaine victime comme un poulet son égorgeur. Parmi les suspects, rien de moins que le premier chirur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Encore une aventure menée tambour battant par le chevalier de Volnay et son assistant, le très haut en couleurs moine hérétique, alias frère Guillaume.
Apres leur petit intermède en Haute Savoie, les voilà de retour à Paris. Ils vont être très vite sollicités par Sartine (il me manquait un peu celui-là !) car un meurtre assez effroyable a eu lieu dans les jardins du château de Versailles.
Je ne peux que saluer le talent de l'auteur qui a su nous restituer l'ambiance et les moeurs qui régnaient dans le château à cette époque…. La description qu'il nous donne de Louis XV est assez édifiante elle aussi.
S'il y a une personne qui mérite d'être citée dans cette enquête, c'est bien le moine. C'est bien simple, il est partout, raflant la vedette à son fils et ne cachant pas ses opinions sur Versailles en particulier et la royauté en général…
J'ai retrouvé avec plaisir un personnage secondaire que je trouve très attachant : l'Ecureuil…Cette jeune femme qui est la maitresse de Volnay a un tel passé et essaye tellement de s'en sortir que l'on ne peut que l'aimer…Il n'y a d'ailleurs que Volnay qui n'est pas très au clair avec cela !! Un peu compliqué du point de vue sentimental le garçon, il faut le dire !!
Si j'ai beaucoup aimé cette histoire et cette très belle promenade à Versailles, je me dois cependant de relever quelque chose et qui m'a fortement chatouillé tout au long de ma lecture : NON, Louis XV n'est pas le petit-fils de Louis XIV et NON, Diane de Poitiers n'était pas la maitresse de Henri IV !! Je suis assez surprise de ces deux erreurs assez grossières dans un roman que l'on peut catégoriser dans le thème histoire et qui semble si bien documenté sur certains détails comme par exemple en ce qui concerne le château de Versailles. Je dois reconnaitre que cela a indéniablement influencé sur ma notation…. Dommage…

Challenge A Travers l'Histoire 2020
Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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Je reviens à l'instant de Versailles...
Oui, le château,  oui sous Louis XV. J'y ai croisé sa cour. J'ai assisté aux rituels. J'ai déjeuné,  dîné  et soupé  à sa table. D'ailleurs, ne soyez point étonné, si vous me croisez, de me trouvez de l'embonpoint, je me suis rempli la panse. J'ai découvert les moeurs, us et coutumes de ce XVIII ième siècle. j'ai mené  l'enquête avec Volnay, le commissaire aux morts étranges et son étrange compagnon d'arme le moine Guillaume. J'ai rencontré des femmes aussi, des jeunes et belles, très jeunes parfois et pourtant peu timide, j'ai même  côtoyé  la Pompadour, entre autre au cours d'un de ses dîners. J'ai aussi eu à faire à  de sinistres personnages, perruquės et poudrés, prétentieux à souhait et terriblement dangereux. Je me suis égaré  dans le labyrinthe des jardins de Lenôtre, comme cette jeune demoiselle qu'on y trouva éventrée un beau matin, entrainant notre policier dans une longue enquête autour de trois principaux suspects.
C'est sous la plume d'Olivier Barde-Cabuçon que j'ai quitté mon cher XXI ème siècle, pour cet agréable voyage dans le temps. J'ai découvert cet auteur, qui maitrise parfaitement son sujet mêlant habilement trame policière et étude de moeurs, avec ce roman. Une fois n'est pas coutume, j'ai pris la série en cours, mais moi, ça ne me dérange pas. Il y avait bien longtemps que je n'avais goûté aux plaisirs d'un roman historique, le moine et le singe-roi a parfaitement rempli son rôle. Je rencontrerai à nouveau, avec plaisir,  son auteur et je retournerai volontier faire un saut dans l'histoire pour y retrouver son duo atypique.
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Le moine et le singe-roi est le 6ème opus de la série des enquêtes du commissaire aux morts étranges. de retour sur le sol français le chevalier de Volnay et le Moine ont fait une halte en Savoie dans une vallée pour le moins étrange. On les pensait revenus pour de bon à Paris sur leur terrain de jeu préféré, mais leur retour dans la capitale a été de courte durée. Sartine les envoie à Versailles où un meurtre affreux et sanglant a été commis.
Au cours de cette enquête les femmes sont à l'honneur et pour l'époque le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit là de femmes de caractère! Luttes de pouvoir, d'influence, domination (dans tous les sens du terme d'ailleurs), intrigues et manipulations sont au premier plan, et ces dames ne sont pas en reste. Versailles, le Roi, sa cour, les courtisans, la Pompadour, que du beau monde, mais surtout un monde à part où l'étiquette et les apparences règnent, un seul faux pas et c'est le drame. Je me réjouissais donc de savoir combien de temps le Moine allait réussir à mettre son humour incisif en sourdine et Volnay son esprit indépendant avant que cela ne dérape. Pourtant je dois avouer que je suis un peu déçue.
D'un côté, Olivier Barde Cabuçon a une plume très agréable. Il utilise le vocabulaire de l'époque par petites touches, ce qui nous met dans l'ambiance sans que le style ne devienne ampoulé. le lecteur fait un saut dans le temps et se retrouve en immersion au temps de Louis XV sans pour autant avoir besoin d'un master en histoire pour tout comprendre. Cette balade dans les jardins de Versailles accompagnée de détails sur le quotidien de la cour, ses moeurs et ses règles fut vraiment très plaisante, dépaysante et même instructive.
D'un autre côté tous ces chassés croisés amoureux m'ont un peu agacé, ils ont pris trop de place dans le récit et ont induit des longueurs qui cassent le rythme de la lecture. J'ai eu l'impression que l'enquête tournait en rond, qu'elle était reléguée au second plan au profit des états d'âme du Moine notamment. Il faudrait voir à ne pas le rendre mièvre ce Moine! Ce serait quand même dommage j'aime beaucoup son côté déjanté et hérétique, le côté fleur bleu, bof... Et puis le personnage d'Hélène m'a laissée sceptique, je ne l'ai pas reconnu. Elle a nettement moins de charisme que dans Messe Noire, son physique est mis en avant mais pas le reste, dommage.
Et puis ma grosse déception tient au dénouement de l'enquête. Non là vraiment je ne suis pas d'accord c'est beaucoup trop tiré par les cheveux. Je proteste il y avait plein de dénouements possible, j'en avais imaginé plusieurs mais ça... quel flop! le soufflé est retombé d'un coup. Quel dommage...
Malgré tout, ce livre reste un bon moment de lecture mais l'auteur a fait tellement mieux que je ne peux m'empêcher de bougonner une fois la dernière page tournée.
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Revoilà le commissaire aux morts étranges et son curieux et séduisant acolyte… L'intrigue de le Moine et le Singe-Roi se déroule à Versailles, loin, si loin de Paris qu'il faut plus d'une heure dans une voiture inconfortable et bondée pour s'y rendre. le commissaire et le moine finiront donc par y loger. Pas au palais, bien sûr : les places sont chères au sens propre comme au figuré. Nos deux enquêteurs se retrouvent dans cette ville à la demande de Sartine, pour tenter de trouver le coupable du meurtre horrible d'une jeune femme découverte éventrée dans les magnifiques jardins du palais.

Comme dans les autres épisodes, me semble-t-il (je ne les ai pas tous lus), le moine prend le pas sur son fils : le titre du roman le confirme. Comme d'habitude aussi, Barde-Cabuçon va proposer à ses lecteurs un cadre historique bien documenté, instructif et intéressant. Sont mis à l'honneur cette fois, outre la foire d'empoigne 😉 entre courtisans, les arts de la table et le service à la française, ainsi que les jardins de Versailles : le lecteur les visitera guidé par un texte de Louis XIV lui-même, Manière de montrer les jardins de Versailles, dont une phrase est proposée en exergue de chaque chapitre. À la cour de ce Louis XV vieillissant, hargneux, incapable de la moindre empathie, certains hommes parmi les courtisans apprécient de devenir soumis, très soumis, et d'obéir à des maîtresses bien exigeantes dans une maison « particulière ». le coupable se trouve-t-il parmi les dominés ou les dominatrices ?

Nous sommes dans un roman à énigme très classique : plusieurs coupables possibles, deux ou trois fausses pistes, et des explications pour tout clarifier à la fin. J'ai bien aimé les anachronismes volontaires d'Olivier Barde-Cabuçon. En effet, ses enquêteurs agissent parfois comme Les Experts ! Il faut recueillir des indices, ne pas souiller la scène de crime, etc. Pour sa part, le moine hérétique (le personnage le plus intéressant) professe les idées révolutionnaires qu'il a pu trouver chez Voltaire, Rousseau ou Montesquieu, mais il semble parfois avoir aussi lu Freud… Bref, lecture agréable, sans plus. En passant, Louis XV est l'arrière-petit-fils de Louis XIV, pas son petit-fils.

Challenge multi-défis 2019
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Pourquoi lire ce livre ? Parce qu'une nouvelle enquête du commissaire aux morts étranges est une promesse de voyage dans le temps et dans l'espace. Spécialiste du 18ème siècle, Olivier Barde-Cabuçon place chaque aventure dans cette période. Au fil des histoires, c'est une manière de mieux appréhender les us et coutumes et d'aborder tous les thèmes qui faisaient le monde d'autrefois. de plus, les épisodes sont indépendants et se lisent très bien ainsi (même si la connaissance des précédents est un plus !). L'action se passe à différents points du globe, ce qui permet d'avoir une vue d'ensemble de ce siècle.

Dans ce sixième opus, la grande partie des évènements se situe entre les murs et dans les jardins du château de Versailles. Dès la première ligne, on est plongé dans les rouages de la noblesse. On constate alors que les échanges entre les protagonistes sont régis par la domination. A la cour, le roi a instauré son emprise sur tous les courtisans, certains privilégiés profitent de leur pouvoir pour manipuler les autres. En dehors du palais, les hommes vont même jusqu'à se faire dominer dans la maison de Mme de Marcillac. Les individus sont donc constamment dans le paraître pour plaire au plus grand nombre et se faire leur place.

Dans cette atmosphère perverse, la grande force de ce polar réside de nouveau plus dans ses deux héros que dans l'intrigue elle-même. Entre Volnay, pragmatique et imperturbable et le moine, insolant et indomptable, ils sont comme des chiens dans un jeu de quilles. Face à des moeurs et des pratiques très rigides, ils apportent une belle touche de décalage et d'humour qui bouscule la bien-pensance. Cela donne lieu à des scènes assez savoureuses et égaye les relations plutôt fades et convenues qui faisaient légion à cette époque.
Grâce à une plume toujours exigeante, Olivier Barde-Cabuçon récidive avec une nouvelle aventure passionnante sur le thème de la domination. Ou comment passer un bon moment en immersion dans le milieu désenchanté de la royauté.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd’hui, prisonnier de l’étiquette et de la tradition, le roi se levait, enfilait sa robe de chambre et traversait la salle du conseil pour se recoucher dans la chambre de parade pour le lever public. Pour le coucher, la même comédie. Le roi se glissait, une fois le dernier courtisan sorti, vers ses appartements. Toujours les mêmes solennités aux mêmes heures avec les mêmes poses et gestes…
Son prédécesseur avait planifié un agenda d’un ennui mortel : le lundi concert, le mardi comédie française, le mercredi comédie italienne, le jeudi tragédie, le vendredi jeux, le samedi concert et le dimanche jeux à nouveau… Par petites touches, Louis XV avait essayé de s’en échapper, grâce notamment aux petits soupers organisés par Mme de Pompadour dont il raffolait. Mais l’ombre constante de son aïeul finissait toujours par le rattraper et même les jardins de Versailles semblaient suivre l’étiquette dans leur monotonie, se parant chaque saison de la même façon.
Alors, il s’efforçait de s’enfuir de Versailles chaque fois qu’il le pouvait. On disait de lui qu’il n’était jamais aussi gai que lorsqu’il ne séjournait pas à Versailles. Mais il était toujours rattrapé, sinon par le poids de ses responsabilités, au moins par celui des règles et principes, écrits ou non, qui géraient la cour depuis plus de cinquante ans.
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- Je ne réclame que l'application de mon droit inaliénable en tant qu'homme à exercer le premier des principes de la liberté.
- A savoir ?
- Se révolter contre la loi lorsqu'elle nous est imposée de force et va à l'encontre de la nature humaine.
- Et quelle est-elle, selon vous, cette nature humaine ?
- Elle est le fondement même du but de notre existence sur terre qui doit être de faire le bien d'autrui et non de soumettre l'autre.
- Vous refusez toute loi et donc tout ordre sur terre ? Mais que feriez-vous sans ordre ?
- Ah, ah ! s'exclama le moine. Je l'attendais ! La loi et l'ordre ! Elle est bien bonne celle-là ! Vous semez la peur du désordre pour nous convaincre de l'utilité de votre présence ! Sachez, monsieur, qu'il y a lois oppressives et lois émancipatrices.
Sartine s'emporta
- Vous n'êtes qu'une force libertaire, un champ confus de liberté, d'indépendance et d'autonomie ! Vous refusez de vous soumettre à nos lois car vous vous estimez au-dessus d'elles. Vous êtes porteur de forces destructrices puériles et aveugles.
- Je dirais plutôt merveilleuses et terribles !
- Des forces sans principe, sans foi ni loi !
- Certes ! Mon idéal est, comme le dirait le grand Thibault, que les hommes se régulent entre-eux sans avoir besoin de divin ou d'absolu. Un jour, ils apprendront à le faire.
(p. 325)
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Le regard du moine s'assombrit considérablement.
- Ils m'ont tout pris, madame, jusqu'à ma vie.
Delphine tressaillit et, le sentant s'échapper, le rattrapa d'un sourire.
- Le roi, ses ministres et sa cour me remplissent de dégoût, reprit-il d'une voix tendue. La prospérité de quelques-uns repose sur la misère de beaucoup. La croissance économique profite avant tout aux accapareurs de richesses. L'ouvrage ne manque pas mais n'enrichit pas les humbles. On ne pense ici qu'à comploter, manipuler, se gaver et forniquer. Et, quand je vois le triste état de notre pays, mon dégoût se change en fureur.
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— À son arrivée à Versailles, elle a vite compris la place qu’elle occupait dans l’humanité : même pas un strapontin ! Elle demeurerait debout, derrière toutes les autres figurantes de la vie. Personne ne la regarde, sinon pour évaluer si on peut la trousser et la culbuter dans un escalier. Et voilà que, du jour au lendemain, elle se retrouve avec à ses pieds des hommes de pouvoir et d’argent qui n’auraient la veille pas tourné la tête à son passage. Et ces hommes la vénèrent, lèchent ses petits orteils, obéissent au moindre de ses ordres, satisfont tous ses caprices… Le moine claqua dans ses doigts.
— Et l’ordre social s’inverse… Le maître devient esclave et l’esclave prend sa place comme dans les Saturnales ou la Fête des Fous. Le puissant du jour se retrouve à pleurnicher, le cul rougi par la fessée de vos filles. La revanche ultime de Mlle Vologne de Bénier contre un monde qui l’humilie et qu’elle craint…
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(Lors d'un duel, nous sommes au XVIIIème siècle)

-Touché!
-Touché, mais pas coulé...
-Celà ne veut rien dire! aboya V...

(Sur le ton de la conversation...)
-Contrairement à ce que vous pensez, je n'ai pas couché avec la terre entière. Seulement les gens utiles.
-Trop aimable!

-Je ne me soumets pas à votre loi, seulement à sa force injuste!

-Premier principe de la liberté:
Se révolter contre la loi lorsqu'elle nous est imposée de forceet va à l'encontre de la nature humaine.

-La nature humaine est le fondement même de but de notre existence sur terre qui doit être de faire le bien d'autrui et non le soumettre à l'autre.

-Sachez Monsieur qu'il y a des lois oppressives et des lois émancipatrices

-Mon idéal est, comme dirait le grand Thibault, que les hommes se régulententre euxsans avoir besoinde divin ou d'absolu.
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Videos de Olivier Barde-Cabuçon (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Olivier Barde-Cabuçon
Lyon, 1760. de retour du Caire et entouré de sa compagne égyptienne, l'envoûtante Yasmina, et de son père, le fameux moine hérétique, le chevalier de Volnay se retrouve confronté à une série de morts mystérieuses. Chaque victime a été immolée par les flammes… Olivier Barde-Cabuçon nous en parle !
le nouveau roman d'Olivier Barde-Cabuçon est en librairie ! https://www.actes-sud.fr/les-sept-vies-du-moine #actesnoirs #polar
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