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EAN : 9782881826917
132 pages
Editions Zoé (05/05/2011)
3.88/5   8 notes
Résumé :

Au cours d’un festival d’été, dans le sud de la France, une jeune pianiste chinoise joue Scarlatti, Brahms et Chopin. Subjugué, un critique musical salue en elle la plus grande pianiste d’aujourd’hui. Un autre critique, ironique et distant, dénonce chez la même pianiste un jeu sans âme, fait d’artifice et d’imitation. Les deux journalistes se disputent à grand renfort de blogs et de courriel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est un billet bien ficelé et enthousiaste de Lucie qui m'a incitée à lui emprunter son Piano chinois rapporté de Paris.

Et quel roman brillant, sensible et érudit à la fois que celui d'Étienne Barilier qui fait s'affronter deux critiques musicaux à l'occasion d'un festival de musique où une pianiste chinoise est mise en valeur. C'est d'abord sur leurs blogs que l'un et l'autre font l'éloge ou le discrédit de la pianiste et du choix de ses oeuvres, là aussi qu'ils la comparent à d'autres interprètes contemporains ou dont l'interprétation sert toujours de référence pour certaines pièces.

Visiblement, les deux hommes sont des érudits. Ils connaissent la musique et son milieu. Et surtout, ils se connaissent l'un l'autre, comme nous pourrons le constater quand ils passeront de l'écriture publique à l'écriture privée, échangeant dorénavant par courriel, ce qui nous permettra de constater que l'un a en quelque sorte formé l'autre, et que ce dernier conserve respect à celui qu'il considère toujours comme son mentor malgré leurs différends.

Étienne Barilier a réussi là où nombre d'écrivains échouent, car le roman épistolaire peut s'avérer un piège dangereux avec ce qu'il demande de travail d'écriture pour faire en sorte qu'il y ait bien deux voix différentes. Or, nul doute, il y a ici deux langues, deux tons, deux mélomanes avertis, deux hommes d'écriture visiblement passés maîtres dans l'usage des comparaisons et des qualificatifs. le résultat est un plaisir pour qui aime la musique. Un véritable plaisir. Surtout que Barilier mentionne le travail du pianiste québécois Marc-André Hamelin, un interprète remarquable, ce qui a ajouté à mon plaisir de lecture.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Une passe d'armes en finesse entre deux critiques musicaux à propos du génie, ou pas, d'une jeune interprète chinoise. C'est croustillant, mordant, pathétique et d'une intelligence jamais pédante. Une belle bataille argumentative dont le dénouement ne manque pas de piquant.
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Soir d'été au Festival de la Roque d'Anthéron, lieu mythique pour tout pianophile qui se respecte. La pianiste Mei Jin joue Scarlatti, Brahms, Chopin et Stravinski. Dans la salle: deux critiques, l'un en fin de carrière, l'autre ancien dauphin du premier, apprendra-t-on en cours de roman. Dès le lendemain matin, les deux recensent le concert entendu sur leur blogue respectif. L'aîné, Frédéric Ballade, entièrement séduit par ce qu'il a entendu (sinon troublé), porte la jeune pianiste aux nues. le second, Leo Podolswky, vilipende, avec un malin plaisir.
Pendant quelques jours, les deux critiques s'opposent par blogues interposés, dans une audacieuse relecture du roman épistolaire signé Étienne Barilier.
Lien : http://lucierenaud.blogspot...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Au vrai, ce qui soudain nous atteint et nous déchire, ce ne sont pas les notes de Scarlatti: c'est leur présence parmi nous. C'est ce miracle d'une musique à l'état natif, telle qu'on peut parfois la pressentir en lisant les notes de la partition, dans le silence toujours menacé de notre monde intérieur, ou de ce qu'il en reste. Et la beauté, ce qu'on appelle la beauté, c'est sans doute cela: la présence pleine et entière de ce qui fut, de ce qui est mort, de ce qu'on n'atteindra jamais; la prolifération cristalline d'une parole engloutie, le dessin pur et net, immobile, immortel, de ce qui pourtant s,efface et meurt et fuit, comme un visage dessiné dans l'eau, subsistant à jamais.
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