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EAN : 9782864242901
136 pages
Editions Métailié (23/10/1998)
3/5   1 notes
Résumé :

Lorsqu'on est prof de musique et qu'un après-midi d'été Robert Mitchum enlève votre petite amie dans un mauvais remake de La Nuit chasseur, il y a de quoi rester sans réaction.

Dans cette banlieue de Bruxelles coagulée par la torpeur estivale, un drôle de passé revient en force. Et le petit prof a bien du mal à résister à ce maelström où l'amour flirte avec le terrorisme, et à découvrir l'air vicié que cache ce mortel été.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Depuis ce soir d'été où un individu tombé en panne est venu jusque chez lui pour avoir de l'aide, la vie de Georges est devenue un enfer : ce type lui a volé sa voiture, pris sa femme Viviane en otage, que l'on a retrouvée morte au volant de la voiture suite à l'explosion d'une bombe.

La police, elle, est surtout à la recherche de trois évadés de prison. Georges découvre dans les journaux la photo des trois hommes en cavale et reconnaît sans peine l'inconnu qui est venu chez lui.

C'est une coïncidence qui lui paraît étrange. Pourquoi, comme l'a laissé entendre la police, un homme qui cherchait de l'aide serait venu par hasard jusque chez lui qui habite au bout d'une rue sans issue !

Et si Viviane connaissait cet homme ? C'est vrai que Georges et Viviane vivent ensemble depuis deux ans seulement et elle ne lui a pas raconté sa vie, mais maintenant il est bien décidé à fouiller dans son passé.

Je n'ai pas été, comme Georges, angoissée par les événements mais l'histoire m'intriguait et je m'y suis laissée prendre.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Vers les cinq heures, je suis entré dans la chambre à coucher et je suis allé ouvrir sa garde-robe. Je ne l'avais encore jamais fait.
Ses boîtes de chaussures étaient alignées sur l'étagère du dessus. J'était si fébrile que trois d'entre elles me sont tout à coup tombées des mains et qu'en heurtant le parquet elles ont perdu leur couvercle. Les deux premières boîtes contenaient chacune une paire de mocassins noirs. Dans la troisième, en revanche, il n'y avait pas de souliers mais des photos, en noir et blanc et en couleurs. Jusqu'à cet instant, je ne les avais jamais vues et j'ignorais leur existence.
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J'ai passé la majeure partie de l'après-midi à vider l'atelier de Viviane et à caser tant bien que mal ses affaires dans des boîtes de carton.
C'était éprouvant. C'était comme si j'effaçais à jamais nos deux années de vie commune, peut-être les plus paisibles de toutes celles que j'avais connues. Et, en même temps, il me semblait que j'attentais à l'intimité de Viviane, au-delà de sa mort.
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