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EAN : 9782205029390
47 pages
Dargaud (30/11/-1)
3.22/5   34 notes
Résumé :
Récits courts de morceaux de vies d'une bande d'adolescents dans l'Est de la France. Drague, sexe, coups bas sous fond de rock'n'roll parsèment tous ces récits non dénués d'humour. Réédition de La Piscine de Micheville d'un immense auteur que nous ne présentons plus, de Quéquette Blues à l'Autoroute du soleil, de Cours camarade ! à l'Enragé, ses récits sur l'adolescence n'ont pas pris une ride. Baru a lui-même souhaité intervenir sur cette réédition en ouvrant chaqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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La piscine de Micheville est un album paru en 1985 et réédité en 2009, avec une postface particulièrement touchante qui décrit ce que ce lieu est devenu après la fermeture des usines.

Dans cet album, Baru croque des tranches de vie d'une bande de jeunes dans le Pays haut. C'est parfois un peu cru, mais ça sonne vrai et on sent qu'il aime les habitants de ce territoire où des immigrés italiens et polonais surtout sont venus travailler dans les usines.

Pour ma part, j'ai été touchée par ces chroniques d'une autre époque dans ce coin de Lorraine cher à mon coeur.
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Sorti pour la première fois en 1985 puis réédité en 2009 avec quelques ajouts de l'auteur, cette BD nous conte des histoires de filles et des histoires de garçons qui aimeraient se rencontrer mais tous n'ont pas la même idée derrière la tête.
Des dialogues qui fleurent bon les années 80, que l'on peut regretter même si parfois c'était un peu lourd, on a résisté et on s'en est sorti.
Enfin tout ça c'était avant #metoo et autres car maintenant ils risqueraient de passer un sale moment de "cancel-culture" ..
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Autour de la pistoche municipale de Micheville, quand les vents ne rabattent pas trop les fumées de l'usine à proximité, il y a bien la nymphomane qui fait parler d'elle, le culturiste qui tente de faire oublier ses grandes oreilles, le dragueur de vioques, le mec bronzé qui affiche le plus petit slip de bain de la piscine, mais surtout, on y trouve la bande du coin, des loustics pubères qui se prennent pour des caïds, avec des âneries qu'on sent arriver gros comme une maison.

La narration est tenue par l'un de ces jeunes bêtas que les hormones taquinent, totalement subjective et déconnectée, c'est agréable à lire et la naïveté ambiante prête à sourire. La langue est volontairement malhabile ou ordurière, les propos au ras des pâquerettes, les préoccupations adolescentes, les ambitions vaines. Baru nous dépeint un quotidien ouvrier crédible, tout pue le vrai, tout schlingue les horizons bouchés et la jeunesse aux abois. Mais faut bien vivre de quelque chose, alors on parle cul à longueur de journée et l'on reluque plus qu'on ne touche.

Ça sent les années 60, 70, 80, avant internet et les portables, le multiculturalisme, les communautarismes, l'ennui, le temps qui passe, les booms, les villages où tout le monde se connaît et vit en circuit fermé, les gens simples et le chlore. C'est une chronique sociale qui signe les débuts de Baru en bon sociologue de notre époque. Ça manque d'une grande histoire qui emporte l'ensemble, de formules, de trouvailles, mais les personnages sont là, l'ambiance, le ton et surtout, la crédibilité. On y croit, on y est, on vit la chose. On fait partie du village !
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Avec les oeuvres de Baru, cela n'a jamais été le grand amour. Pour autant, j'admire son travail car il y a beaucoup d'authenticité dans ces récits. Ici, on revit la nostalgie de l'auteur à travers sa jeunesse dans une petite ville provinciale dont les entreprises ont depuis fermé et donc cette fameuse piscine. On sent bien que c'est une page qui s'est tournée et que plus jamais, on ne pourra refaire marche arrière. Cela laisse toujours un arrière goût dans la bouche et un pincement au coeur.

Maintenant, c'est sa vie et son intimité avec sa bande de copains où ils ont pu faire les 400 coups pendant que d'autres étudiaient studieusement. A chacun son époque et ses histoires.
C'est un peu personnel. Bref, je n'ai pas très bien perçu le sens de cette démarche.

Je n'aime pas trop les trognes des personnages. Par ailleurs, certaines histoires sont tout juste passables. L'accumulation d'anecdotes ne fait pas un roman. le tout se laisse lire mais pas avec indifférence.
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Moi qui ne suis pas d'habitude un grand fan du style de Baru, j'ai adoré ce recueil de nouvelles graphiques, illustré de personnages anguleux toujours pris en gros plan, souvenirs de jeunesse de la vie dans la classe ouvrière d'une petite ville de la Lorraine sidérurgique. Axer le recueil autour de la piscine, lieu de rencontres et forcément de drague, est une idée géniale. Un très bon album, qui peut venir en complément par exemple d'un roman de Nicolas Mathieu.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"(...) Y'en avait un autre de connard, remarquez ! C'était le Galus.... Il était toujours en train de gueuler que nous, les étrangers, on venait lui bouffer son pain à lui, vrai français... Mais c'était pas vrai. Ma parole que son pain, on lui a jamais touché !!! Par contre, ses filles, on les a baisées. En plus, il était pas français, il était belge ! (...)"
BARU, La piscine de Micheville, 1985, Dargaud (p. 59).
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"(...) La Nadette Galus, c'est la copine de la Marie Pacorasi. Elle est moche... mais elle baise. (...)"
BARU, La piscine de Micheville, 1985, Dargaud (p. 27).
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Bref, on a fait match nul pour les dents cassés et les nez écrasés...mais on a perdu aux fractures de tibia, un a zéro.
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"(...) C'est bien joli les biscoteaux, mais ça cache pas les oreilles, malheureusement ! (...)"
BARU, La piscine de Micheville, 1985, Dargaud (p. 16).
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Nager dans le bonheur, c'est faire des brasses dans sa propre piscine.
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Videos de Baru (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Baru
*Rediffusion du live du 27 janvier 2024 sur la chaîne Twitch de Glénat et de Ultia*
Du mercredi 24 au samedi 27 janvier 2024, Ultia vous fait vivre le Festival International de la BD d'Angoulême en direct sur Twitch. Présentation du stand, interview d'auteurs.ices et de dessinateurs.rices, visites d'expositions, tutos dessins...
Au programme de cette vidéo : Rencontre avec Raphaël Pavard pour À mourir entre les bras de ma nourrice. Découvrez la BD : https://www.glenat.com/1000-feuilles/mourir-entre-les-bras-de-ma-nourrice-9782344031025
La trajectoire périlleuse d'une mère de famille dans une cité tenue par des trafiquants. Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles, n'aurait jamais dû accepter le marché des dealers de la cité. Rien ne se déroule comme prévu et elle se retrouve au coeur d'une guerre qui la dépasse... Une guerre dont elle devra se sortir, une fois de plus, toute seule. Roman noir, portrait de femme, À mourir entre les bras de ma nourrice est une oeuvre pleine de suspense et à la mise en scène remarquablement orchestrée. le duo de scénaristes Mark Eacersall et Henri Scala, qui a déjà fait ses preuves (GoSt 111, Cristal 417) est cette fois-ci accompagné du dessinateur Raphaël Pavard. Ce prodige signe ici son premier album, en couleurs directes, d'une force graphique sans précédent, rappelant parfois les grandes heures d'un Baru, version réaliste. le récit offre une immersion à hauteur d'homme (en l'occurrence ici, de femme) dans l'univers d'une cité de la drogue. Aussi documenté et haletant qu'une saison de The Wire ou un film de Jacques Audiard, À mourir entre les bras de ma nourrice met en scène une héroïne touchante et originale, prête à tout pour améliorer son quotidien et protéger les siens.
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