A tous ceux qui s'inquiètent, je commence par préciser qu'il s'agit d'une lecture non thérapeutique. Souvent confrontée à des personnes qui présentent une assuétude à l'alcool, je cherchais un outil de vulgarisation et grâce aux trésors de la bibliothèque publique de la ville de Bruxelles, c'est chose faite. le texte est accessible bien que certains passages soient plus difficiles pour les lecteurs sans formation médicale dont je fais partie.
Ce que j'en retiens :
1. l'alcoolisme ne peut pas être réduit à un vice ou à un manque de volonté ;
2. les dommages sociaux de l'alcool sont importants tant pour l'entourage familial que dans un cadre délinquant (statistiques impressionnantes pour les auteurs et pour les victimes !!!)
3. les causes de l'alcoolodépendance sont complexes et plurifactorielles : biologiques, sociétales, psychologiques...
4. l'auteur propose certains outils afin d'évaluer le caractère approprié ou non de la consommation
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La recherche en alcoologie a mis en évident l'existence de causes plurielles à l'émergence des troubles de l'alcoolisation. L'identification de gènes exposant au risque d'alcoolodépendance est en cours. L'étude du lien entre troubles psychiatriques et troubles de l'alcoolisation a permis d'améliorer le traitement de ces formes associées. La mise au jours des facteurs sociaux et environnementaux conduit à ajuster les messages de prévention et à rendre plus efficaces les campagnes publiques de l'INPES sur la réduction du risque d'alcool. (Extrait de la conclusions, p 195)