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Journaux (Henry Bauchau) tome 3 sur 9
EAN : 9782742796526
293 pages
Actes Sud (02/03/2011)
3.5/5   3 notes
Résumé :
"J'ai perdu tant de temps, mais j'ai peut-être encore la possibilité de faire quelque chose de valable", écrit Henry Bauchau le 22 juin 1968. A les lire aujourd'hui, ces mots peuvent étonner ou faire sourire. Il faut cependant comprendre qu'au lendemain de La Déchirure, le doute est accablant, et la tâche écrasante. C'est bel et bien Le Régiment noir qui devra marquer la véritable entrée de l'auteur dans l'ampleur de sa vocation romanesque. Ce journal 1968-1971 en r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Il faut vraiment être un inconditionnel d 'Henry Bauchau pour lire ce livre. Témoignage de sa vie et de toute une époque, il n'est pas inintéressant, loin de là, mais je cherche en vain ces petites phrases à la portée universelle auxquelles il m'avait habituée, et qui m'ont souvent aidée à vivre. On y voit son cheminement intérieur, les parcours qui l'ont amené à créer, que ce soit en peinture ou en littérature, les relations avec la psychanalyse, mais tout cela reste très personnel voire intime et comme coupé de relations avec les autres. Je ne l'ai pas encore terminé et je ne suis pas sûre de le finir. Il est des journaux que j'ai trouvé bien plus plus intéressants, où les états d'âme servent de pont d'appui à une réflexion autrement plus riche sur le monde. Pour dire plus franchement les choses, je ne vois pas bien l'intérêt d'avoir publié ce texte.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Guérison est un mot honnête, bien éclairé qui laisse voir sa frange d'ombre et son poids d'effort journalier. On ne guérit pas seul, on guérit par l'autre et peut-être pour lui..."
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J'ai travaillé à Montesano mais je n'ai pas pris ma vie en mains et surtout je ne me suis pas appliqué à écrire ne fût-ce que quelques pages ou lignes chaque jour. Alors oui Gstaad est une prison. Me rendre compte que seul un effort continu peut me donner la paix intérieure et la capacité de ne pas semer le malheur autour de moi. Peut-être y apporter du bonheur.
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