Comme
Diderot en son temps, et Huysmans ou
Zola après lui,
Baudelaire a écrit des critiques de peinture et de musique détaillées, à l'occasion des
Salons qui se tenaient tous les ans à
Paris. Ne disposant pas alors de moyens de reproduction mécaniques, le public avait grand besoin de ces textes. Pour nous, nous découvrons un autre
Baudelaire, qui n'est plus le poète des grands recueils, mais le promeneur
parisien et l'esthète de la modernité. Ces articles sont aussi pour lui l'occasion d'affiner sa pensée et nous aident à comprendre ses
oeuvres, comme l'a bien saisi Phlippe Muray (qui fut un auteur remarquable d'écrits sur la peinture).