Fils d'ébéniste, Paul Baudiquey aime les mots comme son père a aimé le bois. Il les traite comme des signes pleins, en les respectant, en les « exhaussant » (Yves Prigent, préface). Comptent pour lui leur densité, voire leur obscurité. Souvent le sens naît du travail de l'obscur. L'écriture, comme la peinture, ont besoin d'« hommes qui se noient » . L'auteur s'est jeté à l'eau. Vo... >Voir plus