Pour Philomena j'ai été épouvantée par la violence du récit. En parallèle, c'est un très bon texte qui dénonce les pires vices de l'humanité avec brio.
Pour Pyrame et Thysbé, j'ai trouvé le récit vraiment cours, j'aurai apprécié qu'il se poursuive. L'histoire d'amour est très touchante si on prend en compte les idéaux de l'époque. L'écriture est agréable mais les plaintes des personnages devenaient longues et lassantes.
Pour Narcisse, on comprend la source du mot "narcissisme". C'est une histoire tragique et comportant une morale intéressante.
Quant à la traduction en général, elle est plus ou moins fidèle au texte ovidien.
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C'est ainsi qu'il se plaint, sans pouvoir s'éloigner. C'est là qu'il veut vivre ou mourir. Toute autre solution lui déplaît. Le soleil était déjà sur son déclin. Toute la nuit, il souffrit, et il resta là jusqu'au jour, sans manger ni boire, sans prendre conscience de sa folie. Mais alors qu'il pleure et qu'il montre sa grande douleur, ses larmes viennent troubler l'eau de la fontaine et, dans l'eau ainsi troublée, il ne peut plus voir ce qu'il voyait.
Cloison,
Ayez pitié de ces affligés !
Trou, comme vous êtes étroit !
Pierres, si vous vous écartiez
Juste assez
Pour que vous puissions parler ensemble
Et échanger des baisers!
Amie,
Si j'étais auprès de vous,
Je serais secouru dans ma grande douleur.