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Les Rhéteurs tome 1 sur 3
EAN : 9791094993002
Label Bad Wolf (29/06/2015)
3.68/5   68 notes
Résumé :
Rien ne saurait ébranler Anasterry, la plus riche, intellectuelle et libertaire baronnie de Civilisation, qui place la maîtrise de soi au rang de vertu suprême. Rien? sauf peut-être un défi de gamins.

Quand Renaldo, fils du baron de Montès, et son meilleur ami Thélban Acremont, entreprennent, pour séduire une jeune fille, de trouver la faille de cette utopie, ils ignorent qu'ils vont déterrer de sombres secrets. Et les secrets des puissants ne leur ap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 68 notes
Dans le royaume de Civilisation, la cité d'Anasterry fait un peu figure d'ovni. Alors que la plupart des autres baronnies ont opté pour un fonctionnement relativement proche du système féodal, Anasterry, elle, lorgne du côté de l'utopie. Égalité entre les hommes, éducation du peuple, bienveillance envers les autres races pourtant pourchassées partout ailleurs... : si la tolérance dont fait preuve le baron local suscite l'admiration de son peuple elle s'accompagne surtout d'une certaine méfiance de la part des autres dirigeants. Ce ne sont pourtant pas les ennemis de l'extérieur que devrait craindre la prospère baronnie, mais bel et bien ceux qui se cachent en son sein. Chargée d'inaugurer la toute nouvelle collection Bad Wolf publiée par ActuSF, Isabelle Bauthian signe avec ce premier tome des « Rhéteurs » un premier roman divertissant qui dispose de solides qualités. Sans être d'une originalité exceptionnelle, l'univers dépeint par l'auteur se révèle suffisamment consistant pour que le lecteur ait envie d'y poursuivre son incursion. C'est déjà plutôt bon signe. Les personnages ne sont pas mal campés non plus, même si le petit Renaldo ne partait pas franchement gagnant. Hautain, obtus, un brin chouinard... : les premières pages en compagnie du héros ne participent pas à nous le rendre sympathique (on est alors tenté de penser au « Eos » paru chez Mnémos en début d'année).

Le protagoniste d'Isabelle Bauthian se décoince fort heureusement assez vite et gagne en profondeur au fil des chapitres qui proposent à plusieurs reprises des flash-back censés nous en apprendre un peu plus sur la personnalité du jeune homme. Celui-ci fait cela dit pâle figure comparé à son acolyte, figure d'ordinaire assez secondaire mais qui, ici, constitue à mon sens le principal atout du roman. Toutes proportions gardées, on retrouve en ce jeune chef de guilde un peu du Fou de Robin Hobb, personnage emblématique de l'Assassin royal (le physique avantageux en moins). Drôle, incisif, redoutablement intelligent, faussement désinvolte, volontairement provocateur, le personnage possède un sacré charisme et pose un regard acéré sur le monde qui l'entoure, le faisant ainsi gagner en profondeur. Les autres personnages sont un peu moins marquants et auraient sans doute mérité d'être davantage étoffés mais tiennent néanmoins leur rôle. L'intrigue est en revanche un peu plus faiblarde, d'abord parce qu'elle manque légèrement d'ampleur et de rythme, mais surtout parce qu'elle se révèle trop prévisible, et ce dès le début du roman. La fin ouvre malgré tout d'intéressantes perspectives pour la suite qui s'annonce plus corsée et dont l'intrigue devrait cette fois se jouer à une plus grande échelle.

Isabelle Bauthian signe avec « Anasterry » un premier roman solide et plaisant qui pose les bases d'un univers et de personnalités intéressants qui devraient progressivement s'enrichir. Un début prometteur... affaire à suivre !
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En Résumé : J'ai passé un moment de lecture très sympathique avec ce roman dont l'intrigue peut, aux premiers abords, être classique mais dont l'auteur ne fait finalement que se servir pour nous faire réfléchir. En effet elle soulève ainsi au fil des pages de nombreuses réflexions que ce soit sur notre façon de traiter les autres, les étrangers, le pouvoir, la position de la femme ou bien encore, même si c'est un peu binaire, le parallèle entre un pouvoir plus « féodal » et un autre qui cherche l'égalité. Alors parfois ça manque de finesse, certains arguments donnent l'impression de tourner en rond ou d'être répétitifs, mais dans l'ensemble j'ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien. Dommage que j'ai trouvé l'intrigue de fond facilement devinable, ce qui joue obligatoirement sur le rythme et les surprises. L'univers s'avère solide et intéressant à découvrir, gardant tout de même quelques mystères pour les suites, comme principalement cette révélation sur la fin qui me donne envie d'en savoir plus. Les personnages sont intéressant à suivre que ce soit dans leurs idéologies comme dans leurs façon d'évoluer. Seul Renaldo m'a un peu moins accroché tant le décalage entre son passé et son présent me laisse perplexe. La plume de l'auteur est entraînante, fluide et efficace et je me laisserai assez facilement tenter par la suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Pour avoir commis une faute de bienséance, Renaldo, fils cadet du baron de Montés, est envoyé en mission d'espionnage dans la très tolérante baronnie d'Anasterry. C'est accompagné de son ami Thélban, un riche marchand, qu'il se présente à la cour du baron Cal d'Anasterry sous le prétexte de renégocier un contrat entre les deux baronnies. le baron Cal qui n'est pas dupe de la vraie raison de leur venue les autorise à fouiller là où ils le désirent mais leur interdit formellement de pénétrer dans les dangereux marais. Mais cette interdiction ne fait qu'attiser la curiosité des deux jeunes gens.

Dans ce premier opus des Rétheurs où la politique est omniprésente, il faut attendre presque la moitié du roman pour que l'intrigue se dévoile et qu'elle démarre timidement. En effet, l'auteure choisi de développer un univers très riche, très fouillé où les convenances occupent un place de premier plan.

Ici pas de rebondissements en chaîne, pas d'intrigues secondaires, l'auteure a choisi de faire ressortir les différences entre l'utopique Anasterry par rapport aux autres baronnies beaucoup plus strictes et plus rigoristes. L'histoire aborde des thématiques pertinentes qui avec l'immigration forcée des demi-hommes est très d'actualité avec ce qui se passe actuellement dans notre monde. Certes les thèmes abordés sont très pertinents mais c'est au détriment de l'action que ce fait leur traitement.

L'auteur alterne le récit présent avec la première rencontre entre les deux jeunes gens, le passé de Renaldo. Certes cette manière de procéder permet de découvrir pleinement les deux protagonistes principaux, mais ces flash-backs ont malheureusement l'inconvénient de rajouter de nombreuses longueurs à un récit déjà très lent.

Les personnages sont certes intéressants à suivre car leurs interactions verbales sont émaillées de piques, de bons mots. Cet humour apporte un peu de légèreté à un récit quelque peu ennuyant. le personnage de Constance est le plus intéressant à suivre car elle occupe une place qui détonne dans cet société féodale très rigide. Là encore la thématique abordée peut être comparée à l'aspiration des femmes dans des nombreuses des sociétés actuelles à avoir plus de droits et de libertés.

La plume de l'auteure, malgré les nombreuses longueurs dues à un univers très élaboré, s'avère directe, bien travaillée sur le fond et pas du tout pompeuse, ce qui aurait pu être le cas avec ce type d'univers.

Au final Anasterry nous offre une fantasy intéressante mais, il faut bien le reconnaître, qui manque cruellement d'actions. Les rares rencontres avec la créature ne sont malheureusement pas assez approfondies. On aurait aimé plus de combats. le personnage principal trop formaté par son éducation, se montre trop psycho-rigide et apparaît de ce fait à certains moments presque caricatural. Ce premier tome ouvre de nombreuse pistes pour les tomes ultérieurs. On ne peut qu'espérer une intrigue plus solide, des dénouements plus travaillée et des fins moins convenues. Quand au côté dark-fantasy annoncé dans la quatrième de couverture on le cherche encore : il ne suffit pas de mettre une créature mutante pour être dans un registre quand l'univers ne suit pas !


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J'ai commencé Anasterry en étant assez intriguée par le résumé, par la promesse de personnages humains et d'intrigues politiques... Ce petit résumé n'était pas menteur!

Question politique, elle est omniprésente, mais n'en attendez pas des discussions barbantes sur des lois obscures des baronnies ! Là, on parle de sujets plus universels, de la société en général et de la place de chacun en son sein, de discrimination et d'acceptation. Et franchement, parfois, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que nous ferions bien de nous inspirer de la baronnie d'Anasterry sur certains points. Mais quoi qu'il en soit, les protagonistes ont le débat facile mais leurs conversations ne sont jamais lourdes, au contraire. Ces débats constituent en partie le coeur de l'intrigue puisque, en plus de permettre de développer les personnages et leurs relations, elles constituent le fil directeur de l'enquête dans laquelle se lancent Renaldo et Thelban.
Et puis il faut avouer que leurs discussions sont très bien écrites et croustillantes, carrément jouissives dans certains cas (Bien fait pour toi, poète de pacotille). J'aime beaucoup qu'un livre puisse ainsi proposer aux lecteurs qui le désirent d'aller un plus loin, de faire le parallèle avec le monde réel, tout en s'intégrant très bien à l'histoire.

Et bien sûr, qui dit politique dit complot. Là encore, on est plutôt bien servi, en tant que lecteur ! Au fil de l'histoire, on découvre une étrangeté qui conduira à une autre, et on déroule la pelote de laine des évènements. J'ai été très vite prise dans l'intrigue qui démarre sans que l'on ne s'en aperçoive vraiment. Je n'ai jamais pu réussir à deviner ce qu'il se tramait et me suis sentie à peu près aussi perdue que Renaldo, je crois. C'était comme si le livre me menait par le bout du nez et que je n'avais d'autre choix que de le suivre. Mais l'avantage de ne pouvoir rien deviner, c'est que les révélations n'en ont que plus d'impact..!

D'ailleurs, puisque je parlais de Renaldo, j'ai trouvé que bien qu'étant le personnage principal de l'histoire, il a un rôle assez particulier : Loin d'être un héros omnipotent, il est littéralement pris dans les complots autour de lui. Cela lui donne peut-être un côté un peu passif, plus observateur que pas mal de héros (quoi qu'on puisse discuter ce point, puisqu'il est à l'initiative de beaucoup d'évènements malgré tout). Mais à la fin, il est difficile de savoir à quel moment il a réellement agi de son propre chef, à quel point ses actions ont été prévues ? C'est un peu flou, et c'est loin d'être un défaut : j'ai vraiment eu l'impression d'être moi aussi prisonnière des manigances des autres et de ne pas pouvoir en sortir.

Que Renaldo reste un peu en retrait permet aussi à l'auteure d'approfondir beaucoup les relations entre les personnages. le trio formé de Renaldo, Thelban et Constance est vraiment efficace, avec une bonne dynamique de groupe. J'ai tout particulièrement trouvé la relation entre Renaldo et Thelban très bien décrite, me rappelant même certaines prises de becs que j'ai pu avoir avec certains de mes meilleurs amis. Il y a une vraie alchimie entre eux deux, les rendant vraiment attachants et crédibles. Constance n'est pas en reste, mais la complicité et la sincérité qui règne entre les deux jeunes héritiers m'a vraiment beaucoup plu. Rien que pour cette relation décrite avec beaucoup de justesse, je recommande ce livre.

Je regrette juste un peu que la fin du livre m'ait un peu laissé sur ma fin. La conclusion ouvre beaucoup de pistes sur l'avenir des baronnies mais je n'ai pas vraiment eu l'impression d'un vrai ‘suspens' qui m'aurait tenue en haleine en attendant le tome suivant (en cours d'écriture). Ceci-dit, assez de questions restent sans réponse pour que cette suite ait un gros potentiel. Je sais déjà que je la lirai avec enthousiasme, ne serait-ce que pour retrouver des personnages aussi intéressants.

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Un roman très intelligent, qui nous déroule une histoire profonde et en plusieurs couches.

Si l'objectif de départ de nos héros semble importante (pour eux), ce n'est au final pas cela qui sera le centre de l'intrigue et l'on arrivera loin de ce à quoi on peut s'attendre.

L'histoire commence doucement, mais sûrement, sans jamais nous désintéresser. Un peu de flash-back sur la vie du héros, un peu de mondanités, tout ça nous amène à l'action et l'intrigue plus politique.

Le monde est fascinant, avec ses baronnies, son "outre-Civilisation", ses races différente, son histoire récente. On veut en savoir plus sur ce passé à la fois proche et oublié, voire même, volontairement effacé.

Les relations entre les personnages sont une vraie force car elles sortent de l'ordinaire, un mélange de vraie amitié, d'obligation politique et de faux semblants.
Les personnages en eux-mêmes sont aussi très nuancés. le héros par exemple est un personnage qui sur le principe m'horripile: arrogant, sûr de ses privilèges, en abusant, il manque même par fois de caractère car s'il n'aime pas (tant que ça) la cruauté, il ne va pas forcément s'y opposer si c'est un personnage puissant qui en fait preuve. Il n'a aucune notion des sentiments profonds et est très enfantin, se vexant et boudant parfois (ce qui ne sied pas du tout à son rang, soi dit en passant). Bon eh bien malgré tout ça, je me suis doucement attachée à lui. Il évolue, essaie, progresse. C'est très juste.

Et la fin laisse à penser que son manque de caractère est résolu et qu'il va se livrer à un jeu politique périlleux qu'il me tarde de découvrir.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 juillet 2015
Anasterry est un très bon livre, sous tous les plans.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
-Tu as vu ça ? L'étang des Dracs ! Une créature magique !
-A Capitale il y a une auberge appelée « Le repère des fées »... je n'y ai jamais rencontré que des putes. 
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— Ça n’est vraiment pas le problème, rétorqua Thélban.

— Non, le problème, c’est votre prétention à tous les deux ! Vous voulez tellement trouver la faille d’Anasterry que vous sautez sur n’importe quelle occasion de faire la preuve de vos talents. Cherchez tant qu’il vous plaira, je serai sans doute ravie de vous voir réussir. Mais dans le cadre de nos lois !

— Vous seriez ravie ? répéta Renaldo.

— Eh bien oui ! répondit-elle d’un air pincé. Vous avez déjà oublié ce que je vous ai dit à propos des doléances ? La remise en question permanente, tant qu’elle s’exerce dans la maîtrise de soi et le respect de l’autre, fait partie de nos idéaux utopistes. [Elle ajouta avec une grimace :] Mais je doute sincèrement que le changement vienne de vous deux !

— Vous pariez ?

Elle observa sans comprendre Renaldo qui, surpris de sa propre habileté, renchérit :

— J’ignore si je suis capable de trouver la faille, mais, si vous m’y autorisez, je relèverai votre défi.

— Et… que demanderiez-vous comme prix de votre victoire ?

— Accompagnez-moi au bal de la fête du Sanglier.

Silence. Le temps pour Renaldo de noter la grimace appréciative de Thélban. Il était très fier de lui, mais encore fallait-il que Constance consentît à cette requête.

— C’est d’accord.
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— Ton frère apprendra à rappeler à nos gens que, s’ils veulent survivre en ce monde, ils n’ont d’autre choix que la guerre. Toi, tu apprendras à imaginer des formations de bataille au sein desquelles ils n’auront d’autre choix que de se battre. Tu apprendras à leur faire prendre conscience de leurs coéquipiers qui comptent sur eux, de la protection offerte par les phalanges. Tu leur apprendras à oublier leur individualité, leurs angoisses et leurs petits désirs mesquins, à devenir un groupe uni vers un même but. Tu leur apprendras à canaliser leurs instincts pour exprimer leur violence, leur peur et la rage qu’elle engendre au lieu et au moment où toi, tu l’auras décidé. Et si, face à l’ennemi, leur volonté vacille, tu leur rappelleras que leurs coéquipiers sont les meilleurs amis qu’ils auront jamais. Tu apprendras à leur donner envie de se battre, pas comme à Landor où ils criblent de flèches leurs propres hommes pour les forcer à avancer, pas comme à Anasterry où ils les payent, pas comme à Grish où elles emploient des esclaves. Et tu y parviendras parce que tu auras expérimenté ces choses, toi-même, à leurs côtés.
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Après que la tension fut retombée, Renaldo avait demandé à son frère si l’offensée n’était pas plutôt la propriétaire de la broche, dont on aurait pu s’enquérir de l’avis quant à la désignation du bourreau. Deloncio l’avait giflé du revers de la main, le mettant à terre, et de petites lumières avaient dansé devant ses yeux jusqu’au soir. Il n’avait pas signalé l’incident à ses parents. Son père aurait sans doute pardonné sa faiblesse mais sa mère, après avoir sévèrement puni son aîné, lui aurait probablement administré une nouvelle correction pour lui apprendre tant à encaisser les attaques qu’à cesser de cafarder. Les lumières avaient finalement disparu, démontrant la vanité de son inquiétude. Il avait hâte, tout de même, d’être assez fort pour rendre les coups à son frère et faire lui aussi honneur à son nom.
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Le garçon était resté debout et l’avait observé avec étonnement. Son regard avait oscillé entre sa plaie et les yeux de Renaldo, qui s’était bêtement demandé s’il devait dire quelque chose. Puis, le blessé avait émis un râle douloureux, il avait glissé sur la lame et était tombé sur ses fesses sans briser le contact visuel avec son meurtrier. C’était gênant. Tous les codes de la guerre civilisée imposaient à Renaldo de l’achever, mais cette proximité l’avait ébranlé. Ce n’est que quand le gamin s’était allongé sur le dos qu’il s’était agenouillé et lui avait tranché la gorge.
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