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EAN : 9782752907806
576 pages
Phébus (20/08/2015)
3.91/5   27 notes
Résumé :
Ne reste que des cendres. Des cendres chaudes, brûlantes, des poussières incandescentes au goût âcre : les vestiges des feux allumés par toute une génération qui croyait pouvoir enrayer le mécanisme infernal des dictatures militaires et des fanatismes.
Une génération de révolutionnaires, de militants, parmi lesquels la flamboyante Ülkü. Personnage obsédant, amoureuse éperdue, elle traverse la tête haute et le cœur battant les tourmentes politiques et sociales... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman, dont le titre est littéralement : « Il resta LEURS cendres chaudes », conte l'épopée, entre le début de la décennie 70 et la fin 90, de la politisation de cette génération de Turcs, dont le feu des espoirs, idéaux, aspirations, illusions a été étouffé par les coups d'État militaires du 27 mai 1960, du 12 mars 1971 et du 12 septembre 1980, puis par l'effondrement du communisme soviétique et l'intensification du conflit turco-kurde dans les régions orientales.
L'intrigue gravite autour de l'héroïne Ülkü Öztürk et de la série de malheurs épouvantables qu'elle-même et son entourage subissent, notamment sous forme de terrorisme d'État, dont pâtissent aussi, de proche en proche, tous les personnages secondaires, chacun à sa manière. La focalisation sur ce personnage féminin permet d'établir une thèse politiquement subtile et fortement imbue de vérité et de sagesse : à travers les destins des deux amours de la vie d'Ülkü, que tout oppose et surtout le parcours politique – l'un responsable communiste de premier plan, l'autre évoluant dans les plus hautes sphères de l'appareil étatique, les plus secrètes, meurtrières et impitoyablement conservatrices – les positions victimaires des uns et des autres s'immiscent et se confondent ; le véritable tyran n'est autre que la soif de pouvoir, de quelque bord qu'il provienne et quel que soit l'idéal élevé auquel il aspire. Les espoirs une fois brisés, les échines rompues, les trahisons consommées, il reste des hommes et des femmes abîmés sous le poids des décombres, qui n'ont pour seul recours qu'une improbable quête d'îles désertes. Précocement vieillis à la cinquantaine, leur élan vital ou mortifère, selon les cas, brûle et se consume à la fois, à l'instar des cendres ou braises du titre.
De plus, toujours dans la perspective féminine qui sait rendre justice à l'éros et thanatos, sourd toute une série de motifs archétypaux : le sacrifice du fils par le père, la révolte des fils contre leur géniteur, l'ambivalence du désir sexuel féminin en rapport dialectique avec la soumission, les fidélités contradictoires entre responsabilités maternelle et uxorielle, entre idéaux publics et affects familiaux, entre l'exil et le retour aux origines – endroit où (re-)vivre ou endroit où mourir...
La construction du roman est également extrêmement raffinée : non seulement par des flash-back qui complexifient la narration, au moins jusqu'à la moitié du livre, mais surtout par un subtil jeu de miroirs entre personnages, comme regroupés dans leur cheminement biographique et dans leur évolution personnelle sous la voûte de neuf chapitres très habilement conçus, afin de renforcer les analogies.
Enfin, la moisson d'informations historiques et sociologiques est extraordinaire sur la situation politique de la Turquie au cours des trois décennies précédant les nouvelles catastrophes survenues depuis le début des années 2000... lesquelles font sans aucun doute l'objet des romans plus récents de l'auteure, qui ne sont pas encore traduits en français, à l'exception de Parole perdue, qui, dans son édition originelle, remonte à 2007, soit 7 ans après celui-ci.
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Paru il y a déjà quinze ans en Turquie, ce roman d'Oya Baydar -dont j'avais beaucoup aimé "Parole perdue"- vient enfin de bénéficier d'une traduction en français.

Construit en un savant tissage de flash-back maîtrisé de façon éblouissante, très ancré dans l'histoire de la Turquie moderne, des années 60 environ jusqu'à la fin des années 90, "Et ne reste que des cendres" résonne avant tout comme un hommage nostalgique, à la fois tendre et plus encore triste et amer, à toute une génération passionnée, engagée, pénétrée de l'idéologie marxiste-léniniste, qui se sera battue avec enthousiasme et conviction, en vain, croyant lutter pour un monde meilleur.

L'histoire débute quasiment par la fin, en 1996 à Paris. Ülkü Öztürk, journaliste turque naturalisée française se retrouve convoquée par la police pour reconnaître le corps d'Arin Murat assassiné la veille, Arin avec qui elle connut autrefois une relation passionnelle par lui sacrifiée à des ambitions carriéristes. Ce haut fonctionnaire turc, appartenant aux plus hautes sphères de l'état, avait pour mission de faire avancer le dossier de l'entrée de son pays dans l'Union européenne. Quel est ou quels sont les auteurs de ce crime? Quels en sont les mobiles précis? Là ne sera pas finalement le sujet du livre; tout au plus le prétexte à toucher du doigt des aspects obscurs impliquant l'existence probable d'un réseau criminel dont les ramifications s'étendraient jusqu'au sein de l'appareil d'état.

Pour qui n'en est pas familier (c'est mon cas) ce livre, par sa dimension politico-historique très présente, constitue, sinon une bonne approche, (les évènements marquants sont évoqués mais demeurent souvent confus pour les non-initiés) du moins une bonne sensibilisation au climat chaotique et délétère d'une Turquie transformée en champ d'exactions, d'affrontements entre factions radicalisées de gauche comme de droite et violence d'état sur fond de guérilla kurde. le lecteur un peu curieux y trouvera en tout cas incitation à enrichir ses connaissances sur la question.

Dans ce contexte troublé, Oya Baydar, s'inspirant probablement de son propre parcours, nous invite à suivre celui de son personnage principal, figure féminine forte, libre et lumineuse et de quelques autres figures non moins marquantes dont les destins s'entrecroisent. Ülkü, comme d'autres militants communistes, se verra contrainte à l'exil à Moscou ou ailleurs en Europe, loin de son fils, pour échapper à la terrible répression suite au coup d'état de 1980. Pour les uns, l'effondrement du régime soviétique sonnera le glas de leurs espoirs engendrant leur propre effondrement: "Désormais, il ne leur restait pas plus de monde nouveau en vue que de force pour en supporter le poids"; d'autres suivront d'autres voies sans que leur destin soit pour autant plus heureux ou porteur d'espérance.
La fin relativement ouverte semble mettre en avant une assertion de l'un des personnages comme quoi " la vie n'(aurait) pas d'autre but, d'autre sens qu'elle-même". Et cette porte meurtrie par les atteintes de la vie et du temps, définitivement cadenassée, illustrant fort à propos la couverture de l'ouvrage, se refermera sur un passé désormais irréversible de souffrances et d'illusions perdues.

Comme à son habitude, semble-t-il, l'auteure nous entraîne dans une réflexion riche de questionnements notamment sur la responsabilité et la nature corruptrice du pouvoir.

Je ne saurais faire l'impasse sur le volet histoire d'amour auquel certain(e)s pourront être plus sensibles, histoire d'une passion unique et dévorante qui défiera l'espace et le temps, braises mal éteintes, réactivées au fil de rencontres rarissimes qui jalonneront ce parcours de femme, ne laissant au final que des cendres comme tout le reste...

Enfin concernant l'écriture, comme dans "Parole perdue", Oya Baydar joue à la fois avec subtilité de la subjectivité des personnages et de l'omniscience de l'écrivain. Mais je voudrais insister sur la remarquable construction évoquée précédemment, point fort du roman selon moi. Toutes ces bribes du passé livrées dans un désordre apparent, s'articulent en réalité selon un schéma virtuose de telle sorte que l'auteur parvient à en exprimer toute l'intensité douloureuse tout en préservant la découverte de ces destins. de la belle ouvrage!
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Ülkü Öztürk est journaliste pour un grand quotidien français. A ce titre, elle est convoquée par la police pour être interrogée sur ce qu'elle sait de Arin Murat, homme d'État turc qui vient de se faire assassiner rue des Écoles à Paris et avec qui elle a dîné la veille. Elle qui a milité dans les rangs communistes, qui a été incarcérée et torturée, dont le fils Umut (« espoir » en turc) a été exécuté pour rien, elle devra s'expliquer à la fois devant la police française et l'ambassade de Turquie à Paris.
Commence alors un savant va et vient entre la Turquie des coups d'État et des révoltes estudiantines et celle d'aujourd'hui, entre Paris, Istanbul, Ankara et Leipzig ou Moscou. Va-t-on s'y perdre ? Non, car la précision de la construction et la clarté d'écriture sont telles que nous retrouvons nos repères, notamment grâce à des personnages au profil psychologique et au parcours très précisément rendus.
Longue méditation en action sur l'écart entre les idéologies les plus généreuses, les plus enthousiastes, les plus libertaires et la réalité politique d'un pays qui vit de soubresaut en crise, qui voit fleurir les politiques les plus liberticides et répond par le sang, la geôle et la torture aux mouvements de la jeunesse.
L'arrière-plan politique de ce roman, omniprésent comme un personnage à part entière laisse dans ce roman – sans doute en grande partie autobiographique – une part belle à l'histoire d'amour entre Ülkü, la révoltée aux idées de gauche bien arrêtées, et Arin, le politicien qui choisira sa carrière plutôt que sa passion.
Un portrait de la société turque se tisse au long des lignes, tradition, ambitions, qu'en dira-t-on, espoirs fous de la jeunesse, aspiration à la modernité sont ici rendus avec une grande vérité. Aujourd'hui, l'espoir – déçu – d'entrer dans l'Union européenne laissera-t-il la place à un régime tyrannique, celui d'Erdogan, à l'exaspération du sentiment religieux, à la tentation de faire acte de violence contre une Europe hermétique et méprisante ? Un livre qui permet une réflexion à partir d'une analyse certes partisane mais sincère. On aurait aimé que figure, un peu plus qu'en toute fin du livre, une approche du sentiment religieux en Turquie et qu'on en apprenne davantage sur ce que pensent les milieux progressistes de l 'actualité dans ce domaine.
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Un très très beau livre écrit par une femme exceptionnelle : Oya Baydar, ancienne militante communiste, longtemps frappée d'exil et figure importante de la littérature turque. Elle dit avoir écrit dans "Et ne reste que des cendres" l'histoire d'une génération, sa génération, certainement utopique, et qui a vécu des tragédies. Elle a voulu écrire un livre non seulement politique, mais aussi l'histoire d'un très grand amour qui traverse les années.

Oya Baydar nous raconte ainsi le destin d'une femme, Ülkü, et celui d'un homme qu'elle a aimé, Arin Murat ; petite jeune fille pauvre, Ülkü a connu Arin en donnant des leçons à son jeune frère. Tombés amoureux au grand désespoir de la mère d'Arin, ils se séparent car Mme Murat fait comprendre qu'il ne peut être question de mariage, leur famille étant riche et puissante. Chacun poursuivra son chemin, Arin qui n'a pas eu le courage de s'opposer à sa mère épouse une autre femme et devient quelqu'un de très haut placé en Turquie ; Ülkü sera dans le camp adverse, celui qui pense que le communisme peut être une solution pour ce pays. Elle se marie elle aussi, avec Ömer, un homme qui croit également à l'idéal marxiste.

Nous sommes en Turquie, à Paris, à Moscou, dans les années soixante à quatre-vingt-dix. Pour Ömer et Ülkü, si la jeunesse correspond à leur lutte pour le communisme, leur âge mûr doit faire face à la chute de l'URSS ; et on sent l'immense désillusion, le désespoir même que cela a entraîné, ils y avaient vraiment cru.

Cette écrivaine qui fouille jusqu'aux tréfonds de l'âme de ses personnages, dénonce les assassinats arbitraires et l'emploi de la torture en Turquie. le fils d'Ülkü est tué parce que soupçonné d'appartenir à une cellule terroriste ; mais n'était-il pas seulement un sympathisant de gauche ?

Et dans un second temps, les enfants de ces militants vont les remettre sévèrement en cause par rapport à ce qui se passe à l'est ; les problèmes kurdes sont assez présents dans le livre, par ceux d'un ami d'Ülkü, Mehmet.

A travers ces destins douloureux mais très humains, c'est toute l'histoire récente de la Turquie qui apparaît et c'est extrêmement intéressant ; Arin Murat a été tué, assassiné le lendemain d'un discours qu'il a fait à Paris ; ayant longtemps fait partie des plus hauts placés du pouvoir turc, il a été petit à petit mis de côté ; il s'occupe alors des relations avec l'occident et surtout des discussions pour l'entrée de la Turquie dans la Communauté Européenne. Et son discours a été personnel et courageux sur les possibilités de développement de la démocratie en Turquie, bien loin des thèses officielles.

Comme le dit Oya Baydar, un des thèmes principaux du livre est le pouvoir ; Arin Murat s'interroge, et Ülkü aussi sur la recherche du pouvoir et sur tout ce que cette recherche "défait" entre les hommes et à l'intérieur d'eux également.

Livre passionnant, remarquablement construit mais assez triste ; et si l'auteure fait le constat que certaines choses ont pu progresser, elle ne semble pas très optimiste à travers ses écrits.
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Paris, milieu des années 1990. Ülkü Öztürk, journaliste française d'origine turque, est sollicitée par la police pour identifier le corps d'un diplomate turque brutalement assassiné. En voyant le corps étendu sur un chariot, à la morgue, Ülkü se replonge dans ses souvenirs…

Et ne reste que des cendres est un roman-fleuve, qui balaie de manière virtuose l'histoire de la Turquie à la fin du XXème siècle. Au centre de l'intrigue, une héroïne inoubliable, la mystérieuse Ülkü, qui tombe amoureuse très jeune d'un homme qui est tout son contraire. Elle est libre et volontaire, il préfère suivre une voie toute tracée. Elle est communiste, il est l'héritier d'une riche famille et veut occuper de hautes fonctions au ministère des Affaires étrangères. Avec eux, Oya Baydar ne se contente pas de raconter une belle histoire d'amour : son intrigue, universelle, est aussi éminemment politique. Elle narre de manière efficace, sans clichés, les désillusions des militants, les espoirs qui brûlent et partent en fumée, les dangers du pouvoir.

Autour de ses personnages principaux, l'auteure tisse une belle toile de personnages secondaires, réalistes et vivants, comme l'irritante mère d'Ülkü ou Mehmet, le timide militant communiste. L'histoire est très dense, pas toujours facile à suivre en raison des multiples flash-backs qui se succèdent d'un paragraphe à l'autre, mais toujours passionnante, servie par la plume aiguisée et poétique d'Oya Baydar.

Un très beau roman. Merci à Babelio et aux éditions Phébus de m'avoir permis de le découvrir dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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critiques presse (1)
Telerama
28 octobre 2015
Entre les années 1960 et la fin du xxe siècle, entre Ankara, Berlin, Moscou, Paris..., la romancière circule avec une grande maîtrise, suivant les faits et gestes de ses personnages.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Oui , ce que je dis est un refus de la dictature du prolétariat . Comment peut-on parvenir à la liberté sans refuser , du moins en théorie , toutes les dictatures ?Si l'on ne peut assurer la liberté et le bonheur aux hommes qu'en en retranchant et tuant une moitié , ne comptez pas sur moi . Vos dirigeants la haut n'y pensent pas ( parti communiste de Russie ) , ceux d'ici ( PC turc clandestin ) ne le comprennent pas non plus , bref ... Tout est fait pour le pouvoir . Quant à l'ère civilisationnelle qu'avait prévue papa Marx , nous y parviendrons quand la conception du pouvoir , la lutte pour le pouvoir , la passion du pouvoir toucheront à leur fin dans chaque domaine . Peut-être dans très , très longtemps .....
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[...] C'est le seul fils qui me reste.
- Tu n'en avais pas deux ? Qu'est-il arrivé à l'autre ?
- Laissez tomber ! Il s'est acoquiné avec les idéalistes ; il est parti à l'armée casser du Kurde et en découdre avec le PKK. Peut-être qu'une fois là-bas il va prendre peur et revenir à la raison. Un bourgeois qui trahit sa classe, c'est bien, c'est honorable. L'ouvrier qui trahit la sienne, c'est une saloperie [...]
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- Tu te rappelles l'histoire de la fourmi qui passa la première de l'autre côté du fossé ? La file de fourmis arrive au bord du précipice et elles commencent à tomber une par une dans le trou. Des millions, des milliards de fourmis y tombent si bien que le précipice se remplit, et un beau jour, une fourmi traverse le trou comblé par les autres et atteint l'autre bord, avec toutes les autres fourmis qui la suivent...
- C'est une belle mais triste histoire. À quoi cela sert-il de traverser au prix de la vie de milliards de fourmis ?
- C'est là toute la question. Si le but est de passer de l'autre côté, il faut que certaines fourmis se sacrifient pour qu'on puisse l'atteindre. Être révolutionnaire pose finalement la question de savoir si on est prêt à cela ou pas.
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page 519 : Elle essayait de comprendre comment les gens pouvaient transformer leurs différences- qu'elles soient religieuses, ethniques, politiques, de classes ou autres- en une hostilité et une haine si implacables ; comment ils pouvaient tuer ceux qui la veille encore étaient leurs voisins de palier, sans faire de distinction entre jeunes, vieux, femmes et enfants ; violer sans retenue- non seulement par plaisir , par désir d'humilier et de torturer , mais pour accroître leur race.
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« Arin Murat s'était le plus souvent trouvé dans les rangs de ceux qui projettent et proposent. A cette place-là, même si ton cœur se noircit, tes mains restent propres »
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Video de Oya Baydar (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Oya Baydar
Oya Baydar - Et ne reste que des cendres .Oya Baydar vous présente son ouvrage "Et ne reste que des cendres". Parution le 20 août 2015 aux éditions Phébus. Rentrée littéraire 2015. Notes de Musique : ?Slow Down? (by Ryan Little) Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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