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EAN : 9782072709067
288 pages
Verticales (03/01/2017)
3.43/5   22 notes
Résumé :
« Ça va Aman ? Je te fatigue pas trop, avec ma vie de Monsieur Tout le Monde ? Tu reprends une bière ? »

À Saint-Jean-des-Oies, une bourgade imaginaire de Vendée, c’est l’heure de l’apéritif chez Gérard Airaudeau. En veine de confidences, le voilà qui retrace son parcours d’ouvrier en milieu rural et d’autres histoires vécues par ses proches, voisins et collègues. Face à lui, Aman, un réfugié érythréen accueilli depuis peu, qui se demande, comme le l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le temps d'une soirée, en attendant une réception, Gérard raconte 'son' Occident à Aman, jeune réfugié érythréen.
Son Occident, c'est la Vendée et ses spécificités socio-économiques, en lien avec son Histoire.
Un monde à part, vraiment.

La Vendée de Gérard, ce n'est pas le littoral avec ses grandes plages pour bronzer ou surfer, ni les spectacles du Puy du Fou où on en prend plein la vue contre plein de ronds.
Mais celle du bocage, rurale, ouvrière, agricole, et sa 'capitale', la Roche-sur-Yon. La chasse, la pêche, la cave, la gnôle, l'alcoolisme, le suicide, la religion, les curés, l'école privée, les cathos, le culte des Chouans, Ph. De Villiers, son ex-poulain Retailleau, le Puy du Fou, les usines, les ouvriers & les patrons, le chômage, Fleury Michon, La Mie Câline, Bénéteau, la CAVAC, le Crédit agricole, les syndicalistes, les paysans, les artisans, les traditions, le patois et l'accent, le chauvinisme, la xénophobie, la magie noire, les guérisseurs & sourciers, le jambon/mogettes...

Formidable conteur, le narrateur nous immerge dans la Vendée des années 1970-2000, celle que j'ai connue pour y avoir passé une partie de mon enfance, que je n'ai jamais perdue de vue parce que je n'habite pas loin, que j'y retourne, et que des proches y vivent encore.

« 𝐽'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑖𝑛, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑒𝑠 𝑢𝑠𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡𝑠. »
Moi aussi, dans la vraie vie, et sous la plume de François Beaune, qui n'est pourtant pas natif de la Vendée, mais qui la décrit parfaitement, avec justesse, humour, et sans concessions. ♥
_____

• Merci au 'Canard enchaîné' (15/07/2020) pour l'idée - petit article élogieux consacré à la pièce adaptée de l'ouvrage.
A voir au théâtre de Belleville (Paris 11e), de juillet à septembre.
>> https://www.theatredebelleville.com/programmation/a-venir/une-vie-de-gerard-copie
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Gérard Airaudeau, le narrateur, prépare la venue de la députée Marianne, qui semble vouloir s'intéresser aux gens de sa circonscription. Comprenez ici : les « vrais gens », ceux du peuple qu'elle est censé représenter. Gérard n'est pas dupe, il sait cette démarche de l'élue non désintéressée ; il pense cependant en tirer parti pour passer quelques messages. Gérard prépare aussi son ami Aman à cette visite, et en profite pour s'épancher auprès de lui, sur sa vie et celle de ses compatriotes vendéens, pour le plus grand plaisir du lecteur. Il n'est pas sûr qu'Aman, l'un des rares immigrés du coin (qui a fui la guerre d'Erythrée), apprécie autant.

Il faut dire qu'il est bavard, Gérard…
Malgré de multiples détours, au gré de ses pensées sinueuses, son monologue comporte un fil conducteur (évitons de parler de fil rouge dans cette Vendée rurale conservatrice qui honnit cette couleur associée en politique). Ce fil conducteur, c'est sa vie, et celle d'autres Vendéens.

Ce roman est l'occasion d'une galerie de portraits de personnages hauts en couleur, même s'il s'agit souvent de Madame ou de Monsieur 'tout le monde' ainsi que se définit lui-même Gérard.
Ces vies, Gérard les décrit simplement, sans langue de bois, et avec justesse : même si l'on sent poindre quelques jugements de valeurs dans son récit (notamment quand il compare son occident à l'Afrique d'Aman), celui-ci est souvent descriptif.
Cela donne une note humoristique à des anecdotes parfois tragiques. J'ai beaucoup aimé ce ton, même si j'ai parfois ri jaune de la noirceur de certains évènements.

François Beaune sait raconter, et a le sens des bons mots. Au-delà de son talent narratif, il a observé et fidèlement restitué de nombreuses spécificités vendéennes ; spécificités que je connaissais sans toutefois les identifier comme telles, tant elles m'apparaissaient 'naturelles' - en tant que frontalier de ce département durant mes 20 premières années (j'en ai conservé une appétence pour les choux, qu'ils soient verts, fleurs, rouges, ou pommes… et une forte aversion à l'égard de la bigoterie).
En matière de gastronomie, les mogettes sont à l'honneur. François Beaune évoque la présence dans chaque maison vendéenne, d'une cave pour boire - au garage, ou en sous-sol - et de deux cuisines - l'une pour le quotidien, et la plus classique cependant moins utilisée.
Question anthroponymie, le nom de famille de Gérard est typiquement vendéen, avec son "-deau" final. L'auteur a évité les noms locaux plus courants de 'Perrodeau' et de 'Couillandeau'… (moins faciles à porter*).
François Beaune dénonce aussi la manière dont le parc d'attraction du Puy du Fou est gérée (bénévolat forcé, idéologie), ainsi que la collusion entre les gouvernements de droite (celle du RPR et de ses héritiers) et la FDSEA, illustrée par le nombre de responsables de ce syndicat nommés Ministre de l'Agriculture.
Et malgré leurs réputations de culs-bénits, vendéens et vendéennes savent s'y adonner sans religiosité, mais ça, je l'avais déjà remarqué…

Je recommande très vivement ce savant mélange entre essai sociologique et Almanach Vermot ! Ceux qui connaissent la Vendée l'y reconnaîtront, les autres n'auront qu'à croire Gérard sur parole…

* à cet endroit…
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Mais qui est Gérard dont le monologue constitue le récit ? D'une seule traite, il s'adresse à Aman, réfugié érythréen qu'il héberge visiblement temporairement, et dont il s'assure régulièrement de l'écoute tout en doutant de sa capacité à comprendre les arcanes de sa pensée « occidentale » … D'ailleurs Aman ne pipe mot, on n'est d'ailleurs pas certain qu'il puisse suivre le rythme, à la fois de l'apéro qui s'éternise et de celui des anecdotes que Gérard convoque à tour de bras, brassant tout un monde, celui de Saint Jean des oies, petite bourgade de Vendée dont on découvre la géographie sociale imaginaire mais solidement ancrée dans les traditions, le quand dira-t-on et la précarité.

Chez Gérard Aireaudeau, on attend Marianne, une députée socialiste que le narrateur a rencontre par hasard et qui voulait parler à des vrais gens … Alors Gérard a fait sa sélection pour un repas extraordinaire chez lui, Annie, sa femme est d'ailleurs en train de faire des frites. Et Gérard les présente de digressions en digressions : en tête, son frère Dédé, qui a repris l'héritage familial, l'hôtel construit par les parents, édifice moyennement rentable mais qui tient debout par la force du travail. Et le travail, c'est pas la santé. Il faut dire qu'on trinque beaucoup dans le bocage vendéen de Gérard … ( je ne sais pas comment ce livre a été reçu dans le pays du Puy du fou et De Villiers parce qu'on est loin, mais très loin de l'affichage propagandiste de la chouannerie !)

Gérard, c'est le café du commerce et la philosophie anti consumériste pour les nuls à lui tout seul. Ses histoires fleurent toutes les banalités et les généralités d'une pensée immobile et recluse sur elle même, la France qui fout le camp ma bonne Dame, mais elles fleurent seulement, car sous ses faux airs de beauf ordinaire, dont il semble avoir toutes les valeurs, mais en fait, non, Gérard, c'est la contradiction ordinaire incarnée, tour à tour naïf, rétrograde, tolérant ( sa fille Justine serait homo que ça ne le gênerait pas plus que cela, finalement …), lucide, placide, résigné et fort en gueule, il étrille son monde de petites gens en une galerie de portraits dont la banalité est cinglante, drôle et parfois tragique. Les vrais gens ne sont pas ordinaires, et Gérard balance leur soumission aux patrons, l'apolitisme, les absurdités administratives, les délégués syndicaux planqués, les petites révoltes, les entourloupes prolétariennes, le réseau informatique de l'ANPE qui empêche les petits chômeurs de chômer tranquille, le bio qui fait grincer des dents dans un monde où le tracteur est encore le roi du surendettement des paysans, qui pourtant continuent de ne jurer que par lui. Gérard les passe à la moulinette de sa revue faussement naïve et jubilatoire pour le lecteur.

Ces figures pittoresques que Gérard met en scène dans leurs fragilités, leurs lâchetés et leurs petits héroïsmes, il y en a trop pour les évoquer, je retiens quand même la délicatesse de celle du petit Gilles, homme à tout faire de la châtelaine, tombé amoureux d'une danseuse de cirque dont il attendra le retour, la loterie des charrettes de licenciement, l'hypocondriaque Christian auquel le bon docteur fournit quelles nouvelles idées, sa femme Corinne, qui « s'en sort » grâce à la Mie câline, « petit bijou du génie vendéen », le fils de Gérard, qui, malgré sa connaissance des rapaces, refuse de « se vendre » au bénévolat des spectacles du Puy du fou …

Gérard, lui, il a tout fait, abattoirs, charcuterie, soudeur de tube, vendeur ambulant de surgelés de luxe, sillonnant les routes bordées de supermarchés où le parfum rhum raisin est vendu deux fois moins cher … Mais il n'a jamais quitté son coin, sauf avec la chorale pour une tournée épique en Ukraine, ni sa femme Annie, ni son petit monde, il compte bien le raconter à Marianne, même si il se fait peu d'illusion. Marianne qui n'arrive toujours pas d'ailleurs, ni les vrais gens …

Alors, comme Aman, peut-être, on écoute Gérard, ses bons mots et ses circonvolutions au vitriol ordinaire. On en profite, l'occasion est trop belle de sourire un peu jaune, quand même …
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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Une vie de gérard en occident est le quatrième roman de François Beaune.
A l'heure de l'apéro et en attendant Marianne la députée socialiste vendéenne nouvellement élue et invitée à rencontrer de vrais gens, Gérard se lance dans un monologue faits de petits et grands évènements relatant sa vie et celles de quelques figures notables de Saint Jean des Oies. Parmi ces vrais gens invités à partager ce grand buffet solidaire, Aman, le réfugié érythréen que Gérard accueille chez lui quelque temps. C'est lui qui patient et pas sûr de tout comprendre, sera l'auditeur du discours fleuve de Gérard, tour à tour récit de vie, charge politique, réflexion philosophique ou pointe de tendresse.
Le style parlé cache une vraie virtuosité et une analyse du quotidien de millions de gens « ordinaires » dont Gérard se fait le porte-parole. On a envie d'en savoir plus sur ces vies minuscules qui pour être parfois caricaturales n'en sont pas moins touchantes.
L'auteur s'est illustré dans la collecte puis la publication d'histoires vraies qui ont été publiées sous le titre La lune dans le puits, histoires vraies de Méditerranée. Certaines de ces histoires vraies ont peut-être inspiré les anecdotes de Gérard.
La forme elle-même est amusante se confondant avec les menus de baptême ou de repas de famille où le repas n'en finissait plus entre amuse-gueules, trous normands, et pièce montée. le livre placé sous le parrainage de Coluche et de Rabelais donne le ton : humour, esprit de dérision et pertinence du propos.
Très bonne surprise!
Karine (Poissy)
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Des « vrais gens ».
Ce sont eux qu'on rencontre ici : des vrais gens, de la France profonde.
Mal dégrossis, profondément bons, trouillards, méprisants, casaniers, généreux, volontaires, un peu artistes, passionnés, alcooliques, mais soudés.

Gérard a recueilli Aman chez lui et lui explique son village, sa communauté, tous ces gens qui les entourent.
Je ne sais pas ce qu'Aman comprend, au-delà du dîner qui approche et de la bière qui les saoule, je ne sais pas s'il parle cette langue campagnarde. Je ne sais pas si tout ça lui importe.
Mais Gérard raconte. Sans s'arrêter pendant tout le « menu » découpé dans l'attente idiote de gens qui ne viendront pas ce jour-là.

Le tableau n'est pas à notre avantage, cet homme qui pourrait faire partie de la famille, avec sa bonhommie potache, est sexiste, homophobe (d'après lui uniquement quand ça touche sa propre fille), raciste (« C'est pas contre toi, Aman, pas contre toi ! »). Mais il y a une vraie tendresse : il est généreux et tolérant avec cette petite communauté qu'il veut vraiment améliorer, pour laquelle il veut vraiment être utile.

Il parle politique, plus ou moins locale : il ne croit plus en personne ; famille, même si ça ne fonctionne pas comme il voudrait ; trahison et chorale.
J'aime ce regard !

Ils ont toute l'humanité du monde, avec toutes les contradictions que cela implique.
Ils font ce qu'ils peuvent du mieux qu'ils peuvent : c'est cela que raconte Gérard au fond de son garage. Une histoire de bonne volonté et de débrouille qui parfois arrive à tenir tête à la peur de l'autre et de l'inconnu. Parfois.

Ce roman est paru chez Verticales.
J'ai adoré la construction sous forme de menu de l'ensemble (plus pertinent que de simples chapitres pour le coup !) et la note de « pourboire » est excellente !

Tu reveux une bière ?
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critiques presse (1)
Telerama
08 février 2017
Le roman s'organise en courts chapitres, éclats, portraits, anecdotes, comme autant de miniatures toutes ponctuées d'une chute, le plus souvent douce-amère.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
[ parents dans l'hôtellerie ]
[19]74, construction, c'est parti, mais pour avoir des aides, il fallait faire du deux étoiles, donc minimum vingt chambres. (...)
Les débuts, il faut dire, ont été difficiles. Surtout les quinze premières années. Moi je comprends pas ce qui arrive, pourtant c'est pas si compliqué, en gros il y a plus de ronds, c'est la dèche complète, mon père passe son temps à aller voir les tontons les tantines, récupérer du pognon avant effondrement, à hue à dia.
Il fallait voir l'ambiance. Gagner sa vie, chez nous, c'était pas mettre de l'argent de côté. Gagner sa vie, c'était subvenir aux besoins de ta famille, te payer ta bouffe, dormir. J'ai jamais connu mes parents parler d'enrichissement. Le bénéfice, c'était pour que l'affaire vive. Ce qui comptait, c'était d'avoir un instrument de travail, pour continuer de bosser. C'était pas des traders.
(p. 25)
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Dans l'ensemble, je travaillais avec de braves gaillards [à Fleury Michon]. (...)
C'était sexuel à l'abattoir, et pas qu'en mots. Il faut dire avec toute cette viande. Pourtant en Vendée, sur le sujet, on était pas le département le plus ouvert au monde. Pour dire, 'Basic Instinct', tu l'as vu ce film j'imagine. Eh ben il a été interdit par ici, aux Herbiers. Début 90. Claude Sérillon, qui est du coin, avait eu la mairesse au téléphone, dans son journal de 13 heures. Je sais même pas si cette gourde avait osé voir le film. Moi je dis, il vaut mieux pas parler de ce qu'on sait pas. Comme nommer un rentier ministre du Travail. Ou mettre aux affaires étrangères un Breton.
(p. 75)
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Paysan, il faut être juste, c'est dur comme métier, et surtout c'est piégeux. Quand t'as acheté un gros tracteur, pour rembourser, il faut droguer la terre. Et un jour, tu meurs d'un carcinome du poumon, tu sais jamais pourquoi. Tu crèves là près de ton champ, dans le fossé d'irrigation, auprès des pesticides. Tu meurs et tes céréales, ton lait, continuent de se promener par le monde, en poudre ou en farine. Tu meurs à cinquante ans, et ensuite on te brûle. Horrible, ça, pour un paysan. Mais maintenant c'est la mode. On te brûle comme une vache folle, et on t'explique, à ton dernier 20 heures, que ton âme en fumée bousille la couche d'ozone.
(p. 183-184)
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Justine a eu son bac à dix-sept ans, elle était en avance. Les jumeaux eux ont pris leur temps. Je dirais qu'elle est plus subtile peut-être. Nos gars (...) c'est plus les Vendéens de base, qui parlent fort, un peu graveleux aussi, je sais pas de qui ils tiennent. Des fois je leur dis, arrêtez, vous êtes lourds, bande de fils d'imbécile ! Les jumeaux, je veux bien que ce soit une intelligence pour deux, maximum. Mais eux, parfois, on croirait des triplés.
(p. 157)
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Quand ma grand-tante (...) parlait de l'île d'Yeu, c'était toujours pour raconter des anecdotes étonnantes, de fantômes ou de farfadets, mais surtout elle prenait plaisir à décrire les dernières années de la star de l'île, le maréchal Pétain prisonnier après guerre, son enterrement bizarre et surtout son escapade en cercueil, quand un ancien de l'OAS avait kidnappé son corps et mis la police en alerte. Tu te rends compte, elle disait, une chasse à l'homme mort !
Pour la Vendée très catho, Pétain c'est un sujet assez ambivalent. En plus dans notre famille, on se sent proches de lui. La bonne soeur qui a soigné le Maréchal faisait l'école à mes frères, et dirigeait l'office.
(p. 63)
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Videos de François Beaune (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Beaune
A l'occasion des "Correspondances de Manosque" François Beaune vous présente son ouvrage "Calamity Gwenn" aux éditions Albin Michel.
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