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L'héritage des Taïronas tome 1 sur 2
EAN : 9782800149554
56 pages
Dupuis (06/02/2015)
3.29/5   17 notes
Résumé :
À la fin du Second Empire, Richard de la Ruquerie, jeune hobereau normand quitte la France. En se lançant à corps perdu dans l'aventure des premières lignes de chemin de fer, il espère oublier son amour de jeunesse, dont sa famille a préféré qu'elle épouse son propre frère. Pétri de sentiments humanistes mais aussi exalté par l'aventure, il se révèle un négociateur hors pair et va prendre son destin en main. Paysages superbes, amours contrariés, tous les ingrédients... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce sont surtout les admirables premières pages de couverture qui m'ont incitée à emprunter le diptyque "L'héritage des Taironas" et je n'ai pas été déçue par les planches superbes dessinées par Elvire de Cock. Les traits et les couleurs sont splendides. Un véritable enchantement pour les yeux.
Je n'en dirai pas autant de l'histoire qui sans me déplaire réellement ne m'a pas vraiment transportée.


Les auteurs se sont inspirés d'une histoire vraie.
Un des scénaristes, François de la Ruquerie, a découvert dans son grenier, en Normandie, ce qui ressemblait à un pectoral précolombien. Après d'importantes recherches, il y consacre un livre, auquel va s'intéresser la maison d'édition Dupuis. Ainsi nait la bande dessinée en deux volumes : L'Héritage des Taironas qui raconte l'histoire de son aïeul Richard de la Ruquerie, un hobereau normand et comment ce dernier s'est trouvé en possession de ce bijou en or datant de la civilisation précolombienne.


Bien sûr, la trame s'est enrichie d'une part romanesque et aventureuse, afin d'étoffer quelque peu le scénario. L'histoire, sur toile de fond "western" et "exotisme" est intéressante, mais manque parfois de relief et reste trop prévisible.
Le personnage principal ne m'a cependant pas laissée insensible. Son côté rebelle vis à vis de son père, son charme, son idéalisme et son amitié envers les tribus indiennes en font un personnage tout à fait sympathique.


Pour finir et au risque de me répéter, je dirai que l'atout de cette Bd revient surtout à l'esthétisme et à la pureté de ses dessins. Il faudra que je me souvienne du nom de cette dessinatrice : Elvire de Cock.
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Juillet 1873, sous le ciel plombé de Normandie, dans une belle propriété familiale et campagnarde de Pont-Audemer, Richard se souviens des jours plus heureux. Pourtant cela avait mal commencé. Il faut dire que son grand-frère venait le lui ravir au nez et à la barbe (ou plutot aux rouflaquettes) sa jolie fiancée et que son père envisage de l'envoyer chez un oncle au fin fond de la campagne outre-Manche. Il décide alors de se lancer à l'aventure, vers le rêve Américain...

Une petite histoire sympathique centrée sur ce jeune homme tout de suite attachant. On suit son parcours avec beaucoup de plaisir et cela nous permet de découvrir l'Amérique du 19eme siècle et ce grand chantier qu'est la construction du chemin de fer transcontinental.
Je déplore quand même le manque d'un fil conducteur. Une intrigue, un but un peu plus palpitant aurait été un bon point supplémentaire.
Je lirais le deuxième tome avec plaisir.
D'après ce que j'ai pu comprendre de la préface, cette BD est inspirée d'une histoire vraie. On attend avec impatience le lien avec la figurine précolombienne vantée par le titre et la 4e de couverture car pour le moment elle n'est pas évoquée. Il faut dire que notre héros n'a pas encore gagné la Colombie.

Une belle mention néanmoins pour les dessins. C'est ce qui attire le regard et l'envie de lire le contenue. Les traits sont expressifs. le regard des personnages suffit toujours à traduire leur émotion et c'est génial d'avoir cet impression lors de la lecture d'une bande dessinée. je trouve également la mise en couleur très bien faite. C'est frais et lumineux.
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François de la Ruquerie a une histoire à raconter: celle d'un aïeul, parti aux USA suite à une déception amoureuse, doublée d'une grosse rivalité avec son frère aîné, largement entretenue par le paternel. Nous sommes au XIXè siècle, fin du second Empire et les destins sont souvent tracés, coulés dans le bronze.

C'est ce que va fuir Richard de la Ruquerie en partant avec un cousin vers des terres inexplorées. Faire fortune. Oublier. Effacer le passé.

Et à ce jeu, Richard y réussit plutôt bien. Il persuade des fermiers de vendre leurs terres. S'enrichit. Noue une idylle. Construit la liaison ferroviaire traversant les USA... Et finit, par amitié, à accepter de partir en Bolivie réaliser ce qu'il sait faire de mieux: un chemin de fer.

Mais où est le rapport avec l'héritage des Taïironas? Nulle part encore. Un volet complet du diptyque est consacré à poser les bases... on les espère solides, ces bases, pour accaparer un tome entier, sans que le lecteur y distingue clairement la direction prise...

J'exagère (à peine): le début du premier tome montre un pectoral clairement issu de la tradition sud américaine. Et on a un Richard barbu, mâle, aguerri, loué par tout le monde car il "revient des Amériques"... Puis commence réellement le tome 1 qui est un flashback intégral. Et ce flashback est déconnecté, assez hésitant, flou, manquant de tension, de souffle.

Nous sommes dans le classicisme le plus total... Tant au niveau de la structure du récit, que dans sa présentation, et dans les dessins ou la mise en couleur. C'est beau, se dit-on en tournant les pages. Oui, j'avoue, c'est poétique, attachant... mais cela ne m'a pas suffi. Il y avait mieux à faire. François de la Ruquerie s'est laissé phagocyter par le récit de vie de son ancêtre. Il n'a pas su le magnifier, nous le rendre intéressant, nous le... vendre (même si je déteste cette expression, elle représente bien ce dont il s'agit) et pourtant François de la Ruquerie est un ancien business-unit manager, dirigeant d'entreprises... Il faut juste qu'il se rende compte qu'une histoire n'est pas intéressante simplement parce qu'elle est vraie... Encore faut-il savoir la raconter.
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J'avais d'abord été séduite par les merveilleux dessins. Des traits des personnages en passant par les paysages jusqu'aux couleurs, tout est réussi.
L'histoire, sans être des plus palpitantes, est prenante. On suit Richard, presque exilé par ses parents pour son comportement. Il part aux Etats-Unis construire le plus célèbre chemin de fer.
Richard est attachant. Il n'est pas pompeux ni imbu de lui même, il reste naïf et idéaliste. Au final il ne casse pas les pieds. Il est vrai que les autres personnages sont vraiment très secondaires.
Par contre je me demande où va nous mener l'histoire. Pour l'instant je ne vois pas du tout le rapport avec le pectoral précolombien dont il semblait pourtant au centre de la création de cette série.
En tout cas un bon début qui pose les bases.
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Au XIXe siècle, Richard de la Ruquerie quitte sa Normandie natale pour s'engager dans la construction du chemin de fer transcontinental américain. L'intrigue est assez classique mais l'ouvrage se lit avec beaucoup de plaisir. Les dessins d'Elvire de Cock (merci pour la dédicace) sont magnifiques et respectent bien l'esprit d'aventure et le romantisme de l'époque.
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critiques presse (4)
ActuaBD
26 mars 2015
Toute la partie ancrée aux États-Unis flamboie d’un bel esprit d’aventure, croisant personnages forts et éléments historiques marquants.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
L'Héritage des Taironas, Monde Nouveau vous accrochera tout de suite.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BulledEncre
04 mars 2015
Un premier tome plaisant dont on attendra la suite avec curiosité.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
26 février 2015
Le dessin d'Elvire de Cock expressif et élégant, maintient l'attention. Sa mise en scène dynamique, axée sur les relations qu'entretient Richard avec les autres protagonistes anime l'ensemble de l'album. Ses portraits sont un concentré des sentiments qui animent les personnages, un regard, un poing serré de colère et c'est toute l'ambiance western qui surgit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
-Comment trouves-tu la Californie?
-Trop grande.
-Trop grande? C'est tout ce que tu as trouvé?
-Trois jours de cheval pour atteindre une propriété, sans croiser personne... C'est tellement différent de la Normandie...
-Ha! Ha! Ha! Mais c'est là tout le charme de ce pays : assez vaste pour que chacun y trouve sa place sans déranger personne!
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- L'Amérique, mon cousin ! Tout y est tellement plus vaste, lui libre, plus enivrant !Là-bas, nos rêves n'ont aucune limite !
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Tous deux, nous sommes nés pour arpenter ce monde. Moi pour l'amuser, toi pour le bâtir.
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Vos exploits aux Amériques sont parvenus jusqu'à notre Normandie recluse...
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[...] la mer est pleine de poissons... mais cette jolie sirène est à moi !
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Extrait de "Le Déchronologue" de Stéphane Beauverger lu par Jean Christophe Lebert. Parution le 29 avril 2020.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-dechronologue
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