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EAN : 9782756420851
549 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (07/09/2016)
4.3/5   43 notes
Résumé :
Et si les hommes étaient d'extraordinaires caméléons du sentiment ? Les garçons croient-ils aux contes de fées ? Drôle de question ! Surtout quand ils approchent la trentaine, ressemblent à des anges au corps sublime, gagnent bien leur vie grâce à un travail qui les éclate, conduisent des voitures de luxe, ont un appartement de rêve, des copains à la pelle et une petite amie qui recueille les suffrages de leur famille tout en flattant leur orgueil.Franchement, à quo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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On ne choisit jamais un livre pour les mêmes raisons, j'ai voulu lire le caméléon car tout m'intriguait : le titre déjà car il nous permet de supposer qu'il y aura des aspects de cette romance cachés. La couverture splendide avec des accroches graphiques qui éveille la curiosité, un résumé (tel qu'il était au moment du lancement du livre) qui interpelle mais qui ne nous dit pas réellement ce à quoi nous allons avoir droit et pour finir un livre d'Angela Behelle, ça ne se loupe pas. Puis j'ai commencé ma lecture et j'ai dès le début été séduite par l'idée.

J'ai tout de suite vu de quelle façon cette histoire allait être traitée, enfin disons que ce que j'en devinais me plaisait énormément, j'ai poursuivi ma lecture avec délectation car l'idée m'a plu et j'ai été carrément prise dans cette romance. Alors cela pourrait être une romance contemporaine, romanesque comme on en lit tant mais il ne faut pas négliger que la plume d'Angela Behelle, déjà la rend particulièrement agréable à lire, elle sait manier les mots avec talent et j'ai été conquise par la façon dont elle les a employé pour nous dévoiler cette histoire mais l'originalité qu'elle a eu en tournant l'ensemble à la manière revisitée d'un conte de fée apporte une touche de modernité particulière. Et si... elle nous contait une histoire d'amour mais à sa façon.

La narration se fait à deux voix mais c'est le héros masculin qui se révélera être notre principal interlocuteur, on a bien le point de vue d'Alexandra mais sur certaines scènes seulement, Angela Behelle nous laisse alors par moment en compagnie uniquement de Mat. Cela donne le ton qu'il est notre principal intervenant, celui qui mène la danse jusqu'à ce que leur histoire ne lui échappe, ce qui n'est pas une grande surprise car certaines choses sont cachées depuis le départ. C'est à travers lui que nous découvrirons cette histoire contemporaine d'un conte de fée revisité, le résumé était assez énigmatique, nous soufflant quelques indices quand à la façon dont nous allions découvrir cette histoire, le point vue de l'homme était évidemment bien avancé et j'ai trouvé ça extrêmement plaisant de lire Mat. Tout au long de notre lecture, il se dévoile à nous, nous offrant tels quels les sentiments qu'il éprouve pour Alexandra, ce besoin viscérale et qu'il semble si évident qu'il se doit d'être auprès d'elle, tout alors prend place dans sa tête. Son personnage est alors d'autant plus attachant, il est rare de découvrir un personnage masculin de cette manière, j'ai trouvé cela remarquablement bien amené, on sait tout de lui, aucune de ses pensées ne nous est cachées.

Nous avons tout à fait conscience en progressant dans notre lecture des enjeux et des rebondissements qu'ils vont avoir lieu, de ce côté-là pas de surprise, cela ne gêne aucunement la lecture, non elle se dévore avec plaisir. Nous sommes en communion totale avec ce que ressentent les deux personnages passant de leur coups de coeur respectif à cette alchimie particulière qui va les réunir et ce dans une situation gérée de toute pièce par Mat autant qu'il le peut. J'ai été très émue de voir à travers le regard de Mat les réactions d'Alex quand ils se sont peu à peu rapprochés, lors de leurs moments de complicité où ils ont appris à se connaitre avec douceur et cette certitude que l'un et l'autre était fait pour être ensemble. Leur histoire se construit avec beaucoup de beauté et de naturel, nous sommes alors transporté par la pureté des sentiments exprimés. L'amour y est beau et nous sommes réellement spectateur des émotions qui les animent, notre coeur se sert, nous sommes émues, touchées par ce qu'ils éprouvent.

Nous prenons totalement conscience des torts qu'ils ont eu dans leur histoire mais aussi des peines occasionnées chez chacun d'eux et ce sans jamais porter un jugement quelconque car tout ce qui a été entrepris, même le mensonge étaient utilisés à juste cause. C'est comme dans tout conte, l'intervention extérieure a ravi cet amour qui les unissait. Toute la dernière partie nous laisse en compagnie de Mat qui tente de vivre et ce malgré son désespoir, sentiment que nous partageons avec lui. Nous vivons alors un tête à tête avec ses propres sentiments, ses prises de conscience et la façon dont il réagit à ce moment-là créé alors un autre aspect de ce récit, qui dicte l'écrit de ce conte revu avec la touche Angela Behelle.

Etonnamment dans l'évolution de l'histoire, j'ai beaucoup apprécié voir certains personnages se dévoiler au fur et à mesure des prises de consciences de Mat sur sa propre vie. On aurait pu s'attendre à voir en eux, des personnes malsaines mais au contraire, elles s'avèrent devenir un soutien important quand Mat se retrouvera dans une situation délicate. Angela Behelle arrive à rester sur la base d'un conte, pour mener à bien son récit avec l'intervention des autres protagonistes de l'histoire qui prennent alors une place importante et ce alors que l'on avait l'impression que Mat était le seul maitre à bord... le prince s'est perdu et il a eu besoin d'un coup de pouce pour que le destin lui permette de retrouver sa belle.

J'ai été totalement conquise par le principe de cette histoire, la progression du récit a su me transporter. Bien sur le fait que ce livre soit écrit par Angela Behelle ajoute une certitude de passer de toute façon un bon moment mais c'est très original de nous proposer cette romance où le déroulement de l'histoire devient roman et où le roman prend alors une place primordiale, se mêlant l'un à l'autre. C'est ainsi qu'il était une fois une histoire vue par Angela Behelle ou encore le caméléon. Un petit plaisir à lire, avec beaucoup d'aisance et de fluidité, nous avons réellement l'impression de connaitre Mat comme si nous faisions parti des personnes qui l'environnent et ont aidé à ce que l'amour triomphe. J'ai juste adoré, c'est un véritable coup de coeur.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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J'avoue que cette auteure Angela Behelle, me laisse vraiment scotchée au livre quand je découvre ses romans.
Certes, c'est de la romance contemporaine donc pas forcément ma tasse de thé dans mes choix de lecture mais là, je pense que je vais revoir mes positions...
Sur plus de 500 pages de roman, arrivée au second tiers, je n'ai pas pu reposer le livre, ses personnages et son intrigue sont tellement captivants que rien ne nous fait abandonner la lecture.
Eh oui, cette auteure a une écriture incisive et sait manier la plume avec une fluidité comme j'en ai jamais vu. Je suis bluffée par tant de magie dans les mots, ça sonne comme un conte de fée, ça envoûte jusqu'à la dernière ligne. Franchement c'est divinement bien tourné et merci encore pour ces émotions que l'on peut ressentir à la lecture de cette romance. le charme, la passion et la sensualité des personnages, des rebondissements, des incompréhensions enfin bref, un vrai coup de coeur.
Dommage d'arriver à la fin...


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Le Caméléon, cela ne sonnerait-il pas comme un conte de fée ? Peut-être bien. Quant à la question « Et si les hommes étaient d'extraordinaires caméléons du sentiment ? », après cette lecture, on peut répondre que oui. Là encore, les mots prennent un sens bien particulier. Si vous rêvez du Prince Charmant, le personnage masculin de cette histoire pourrait bien s'en approcher, il faut juste prendre conscience que son cheval blanc n'est autre qu'une Aston Martin ou plus modestement, une 106, qu'il manie habilement le mensonge mais seulement pour vous charmer davantage et vous protéger de vous-même, mais surtout et c'est là que ce prince devient roi, il est prêt à tout pour vous conquérir si pour la première fois de sa vie, vous avez réussi le tour de force de lui faire battre le coeur. Dans ce conte moderne, ce n'est donc pas une grenouille qui devient prince mais bien un homme à la vie sans saveur qui prend les multiples couleurs du Caméléon pour enfin s'épanouir et se permettre d'aimer comme il l'entend.

« (…) se doit être un caméléon pour se fondre dans le décor, voir sans être vu, écouter sans se faire surprendre. S'adapter à son environnement. »

Un trajet Lille-Paris, un train bondé, Mathias grince les dents de côtoyer pour lui l'insupportable. Puis une effluve agréable, du mouvement brut, un tas d'affaires qui s'affale sur le siège d'en face, il relève la tête et croise son regard. La jeune femme s'appelle Alex, un chignon fait à la vite, un charme naturel, une beauté qui ne nécessite aucun artifice, Mathias est conquis et n'hésite pas à profiter de quelques oeillades pour satisfaire un plaisir purement innocent. Enfin, c'est ce qu'il croit. Une clé USB (de vair) oubliée et retrouvée, une curiosité rassasiée, un petit mensonge et voilà Mathias embarqué dans une sacrée histoire, où ses talents de Caméléon seront mis à rude épreuve et où lui même risque de s'empêtrer. Quand pour la première fois, un diamant brut vous éblouit davantage que tous les joyaux façonnés du monde, il est évident que l'acquérir peut-être laborieux.

Ce roman est à prendre comme une romance moderne, contemporaine avec une petite pincée de conte de fée. Il y a un aspect très réaliste, très ancré dans une réalité que l'on connaît, que ce soit dans le langage parlé des personnages, leur petits tracas quotidiens, leurs émotions souvent vives, passionnées et très humaines, des éléments qui permettent au lecteur de s'immerger, de croire aux personnages, à leur histoire et surtout de complètement s'en imprégner pour avoir cette très agréable impression d'y être. L'auteure réussit avec beaucoup de talent à nous faire croire que c'est nous qui vivons ce récit, et quand on réussit ce tour de force d'émoustiller, de faire battre le coeur ou d'exacerber les émotions du lecteur, il y a très peu de chance que le roman ne soit pas une petite pépite du genre. Alors pourquoi Conte de fée ? Parce que le prince charmant a des valeurs et du sang nobles, qu'il est juste parfait de bout en bout sans jamais tomber dans le « trop », le personnage de Mathias est incroyablement « sexy » dans tout ce qu'englobe le terme : un charme de fou, des valeurs et une sensibilité qui se révèlent au fur et à mesure de l'avancé de l'intrigue, une présence charismatique, une tendresse amoureuse, un côté taquin très prononcé, et même si le pauvre va se perde dans ses « mensonges », et bien on lui pardonne tout ça, tellement il nous conquiert dans chacune de ses paroles, chacun de ses gestes ou actes, et que la métamorphose du trentenaire noble et lisse en amoureux transi et joyeux est juste superbement écrite par l'auteure.

« Elle relève la tête et me cherche du regard. Un regard ! C'est quoi ? Trois secondes. même pas. C'est le temps d'un éclair , d'un électrochoc, d'un flash, d'un truc de fou. C'est cett vision surréaliste et brutale de ce que pourrait être l'avenir. Pas seulement ce soir, ou demain, ou le mois prochain. Je me vois là, au même endroit, dans dix ans, dans vingt ans, avec elle, à partager ce moment de complicité, à échanger des milliers de choses par le biais d'un simple regard. »

L'auteure parlons – en, je la découvre avec ce titre qu'elle a plus que réussi, la romance est sublime, empli d'une sensualité équivoque et justement dosée, l'environnement est réaliste, c'est dynamique, plein d'humour, et on palpite avec nos deux personnages dont l'auteure nous offre les deux points de vue, c'est tout de même celui de Mathias qui prédomine. La romance n'est pas évidente même si le coup de foudre des deux personnages l'est, il est évident que pour Mathias, l'engrenage dans lequel il se fourre est uniquement dans le but de conquérir le coeur de sa belle, et qu'est ce qu'il est doux et patient, oui sa patience est juste épatante ! Quant à Alex, elle est plus distante, plus sur la réserve, ne souhaitant pas forcément s'engager trop vite dans une nouvelle relation, car la belle a ses secrets…

Et comme tout conte de fée, nos héros sont chapeautés par des personnages secondaires qui ont tous leur importance, du côté de Mat, son frère, sa bonne fée (vous découvrirez assez tôt de qui il s'agit), et surtout son général de père qui lorsqu'il s'ouvre à son fils ne le fait pas à moitié, quant à sa mère, il fallait bien une mauvaise reine (ou une marâtre devrais-je dire) dans cette histoire. du côté d'Alex, les amis prédominent, un peu comme une bande de joyeux nains qui protégerait celle qui tente d'échapper à… Mais aller donc le lire !

En bref, le Caméléon fait une entrée fracassante dans l'univers des contes modernes qui font rêver sans vous balancer des tonnes de guimauve ou de surréalisme dans l'intrigue. La romance est magnifique, le personnage masculin absolument divin et l'écriture nous entraîne dans une balade plus que magique !

Je remercie Louve et son partenaire les éditions Pygmalion pour ce très très bon moment de lecture !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Une auteure incontournable et un résumé qui en dit très peu mais qui, de ce fait, intrigue beaucoup. Il ne m'a pas fallu d'autre argument pour me lancer dans ce conte de fée moderne, étourdissant et rafraîchissant.

Deux regards croisés dans un TGV et une clé USB égarée ; voilà d'ores et déjà bouleversée, sans qu'ils s'en doutent, la vie de deux jeunes gens que tout oppose en apparence. Bienvenue dans la très chic et très formatée aristocratie française !

Ce monde, très fermé fait de faux-semblants, de non-dits m'a aspiré dans une spirale émotionnelle. Mais O combien agréable grâce à deux mondes, totalement opposés, qui vont s'ouvrir l'un à l'autre.

Celui d'Alexandra, dite Alex, jeune journaliste et écrivaine amateur vivant à Paris, qui s'est construite seule, à force de persévérance et de volonté, loin des siens. Romantique, entourée d'un cercle d'amies soudé, elle veut prendre son temps pour donner son coeur à l'homme idéal ; celui qui saura faire tomber les barrières, si solidement érigées. Tout au long du roman, un certain mystère nécessaire, la concernant, est entretenu. A la recherche d'une nouvelle co-locataire, elle va se retrouver face à son bel inconnu et côtoyer, sans le savoir, un autre monde.

Celui de Mathias, dit Mat, aristocrate trentenaire au parcours tracé d'avance, ce bel inconnu qui fuit le dialogue par facilité et à qui, sa position sociale et professionnelle, donne l'insouciance qui est souvent prêtée à la jeunesse dorée et mondaine. Déterminé à revoir celle qui l'a séduit dans ce train, il va faire preuve d'imagination pour atteindre son but. Malgré des procédés contestables, il va, tel que le Caméléon, changer de peau et se révéler très attachant, touchant dans ses bonnes intentions comme dans ses maladresses mais aussi très réfléchi et responsable au fil des épreuves qu'il devra affronter. Dès lors qu'il saura ce que le mot AMOUR signifie, Mathias, dépeint comme insouciant, va révéler une toute autre facette. Mais, dans son monde aussi, rien n'est forcément acquis. Tout peut remettre en question les bases d'une éducation trop belle et mettre à mal une routine bien installée.

Malgré la complicité et l'amour, sauront-ils prendre les bonnes décisions et mettre des mots sur leurs sentiments pour faire tomber ce trop solide mur qui les sépare et acquérir la confiance de l'autre ?

Narrée en grande partie par Mathias ; ponctuée par petites touches d'interventions d'Alex dans la première partie, l'auteure m'a livré, sur un plateau, une très belle histoire ; touchante et profonde avec un épilogue à la hauteur de mes attentes.

Sur fond d'intrigue et de suspens bien mené, de rythme soutenu, de beaux moments partagés, de personnages secondaires qui apportent aussi une certaine force à cette histoire, elle m'a montré une nouvelle facette de ses talents d'auteure et une plume toujours aussi addictive.

Elle a su aller chercher au plus profond de tous ses personnages pour me les faire aimer sans exception ; même ceux dont elle maltraite les caractères. Loin des romans érotiques qui font sa renommée, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette histoire un de mes coups de coeur chez Angela BEHELLE.
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Ah, Angela Behelle vient de me convaincre avec cette histoire de conte de fées bien contemporaine, que je pouvais me lancer les yeux fermés dans ses autres romans. Faut dire que sa plume est tellement belle, tellement raffinée et addictive, qu'il est presque impossible de ne pas succomber.

D'ailleurs, tout commence dans un TGV en direction de Paris. Mathias est déjà installé sur son siège quand il voit arriver une jeune femme tout à fait charmante qui prend place en face de lui. Pendant tout le trajet, elle semble préoccupée par son travail via son pc portable et lui, complètement sous le charme, l'observe à la dérobée.
Mais une fois arrivés en gare, à Paris, elle se lève et part en direction de la sortie en oubliant sa clé usb, sur son siège. Lui, toujours aussi subjugué par cette fille, réalise trop tardivement qu'ils n'ont pas échangé un seul mot, seulement un petit regard, le seul, avant de partir chacun de son côté. Alors, quand il découvre cette fameuse clé usb oubliée sur le siège, il n'hésite pas une seconde et l'embarque avec lui, espérant bien évidement, trouver un indice à l'intérieur qui pourrait lui permettre de la revoir.

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est le fait d'immerger totalement dans un monde aux antipodes du nôtre, en tout cas, du mien, chez les comtes et les comtesses du XXIè siècle et ce qui diffère également, c'est de ne pas vouloir de tous ces codes protocolaires qui se distinguent efficacement bien des autres. Mathias qui vient de là, veut s'en éloigner, en tout cas, quand il s'agit de sa vie amoureuse. Alors, quand il trouve dans la clé usb, une annonce pour une colocation, chez elle, il n'hésite pas à appeler pour visiter l'appart.

Le caméléon : un moment délicieux qu'il faut savourer tranquillement avec un bol de chocolat à ses côtés, parce qu'une fois commencé, impossible de s'arrêter. Donc, vaut mieux être dans de bonnes conditions pour le lire. Ambiance Cocooning, si vous voyez ce que je veux dire.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Quand il m’a rendu mon stylo, son sourire était aussi malicieux que craquant, et sa voix grave, un régal pour les oreilles. J’ai eu du mal à articuler une réponse, tellement j’étais sous le charme. J’ai dû lui paraître complètement stupide. Et Dieu sait à quel point je le suis, stupide. Paumer ma clé était l’une des pires choses qui pouvaient m’arriver. Mais me lamenter ne suffira pas à régler le problème. Tout en gagnant une zone un peu moins bruyante, j’appelle Éric. Il décroche au bout de la dixième sonnerie, comme toujours. C’est sa façon à lui de décourager les importuns. Je lui débite d’un trait l’ultime rebondissement de ce voyage. Je m’attends à ce qu’il m’engueule, il n’en est rien. Il doit être dans un de ses rares bons jours, à moins qu’il y ait un « mais ».

— Pour ta peine, tête de linotte, tu viendras bosser demain. Nous avons besoin de ce texte pour le prochain numéro et j’entends que tu me le remettes en mains propres.

Ce n’est pas une simple suggestion, c’est un ordre du grand patron.
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Je reprends place derrière ma table de travail immédiatement après avoir raccroché, mais je ne peux me départir de cette bonne humeur qu’Alexandra a insufflée dans mon esprit. J'aime l’espèce d'urgence qu'elle donne à mon quotidien. De spectateur de mon existence, j'en deviens vraiment acteur. Comme Pinocchio, je prends vie et me délivre des ficelles qui m'animaient jusque-là.
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- C'est toute l’ambiguïté des filles d'aujourd'hui, marmonne-t-elle en refusant manifestement d'entrer dans les détails. Elles aiment que les hommes prennent soin d'elles, et dans le même temps elles se glorifient d'être parfaitement indépendantes.
- Reconnais qu'il n'est pas toujours très facile pour nous de savoir précisément quand il faut agir ou non. Ou tu fais, et on te taxe de macho arriéré, ou tu t'abstiens, et tu passes pour un goujat égoïste. Si tu as une solution, je suis preneur.
[...]
- Peut-être que la solution vient de la connaissance de l'autre, dit-elle après une brève hésitation.
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Je me rappelle la petite phrase d'un vieil homme accoudé au comptoir d'un estaminet : « Ici, si t'attends le soleil, tu prends racine. » Le tout avec un accent que je crains de ne pas savoir reproduire. On dit des gens du Nord qu'ils ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors, et c'est vrai.
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Il était impressionnant avec sa barbe hirsute et son regard bleu perçant. J’avais les mains qui tremblaient, mais j’étais mue par une détermination que mes proches qualifient plutôt d’entêtement. Chacun ses termes.
Éric m’a détaillée de la tête aux pieds. Il m’a trouvée trop jeune, trop naïve et trop fragile. Il ne voyait pas pourquoi je n’envisageais pas de faire une école comme tout le monde. Je lui ai répondu du tac au tac que le formatage, c’était bon pour les disquettes, dans le temps, et que je n’avais rien d’une disquette, que ma jeunesse était une force, ma féminité, un atout.
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