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3,27

sur 518 notes
Oh que ce roman, qui tourne autour du nombril de Beigbeder sans jamais fléchir, peut être ennuyeux ! le personnage, volontairement antipathique, volontairement autobiographique, se lamente tout du long d'avoir perdu la femme qu'il aime, boit, se drogue, baise, tout en écrivant des platitudes sur l'amour, le sexe, la drague... C'est l'éternel sujet de Beigbeder, qu'il a régulièrement infligé à ses lecteurs pendant des années. Et le voilà qui nous balade de platitude en platitude :

"L'amour c'est cela : faire croire à la personne qu'on désire le plus au monde qu'elle nous laisse de marbre. L'amour consiste à jouer la comédie de l'indifférence, à cacher ses battements de coeur, à dire l'inverse de ce qu'on ressent. Fondamentalement, l'amour est une escroquerie."

Ou bien encore :
"Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux: c'est toi dont j'ai besoin, vraiment. Et le croire. Ce serait beau, alors, de ne pas éclater de rire, d'avoir un peu peur, et de prendre des risques, de faire des trucs ridicules, comme d'offrir des fleurs un autre jour que le 14 février ou de baiser sans être bourré."

C'est un roman égocentrique, mais surtout, sans aucun intérêt. A aucun moment les réflexions du narrateur n'ont une portée, même pas philosophique, mais au moins psychologique. Rien à en tirer. Il a beau être court, j'ai décroché avant la fin tellement ça m'endormait. Non seulement, Beigbeder n'a ici rien, mais alors strictement rien à dire, mais, de plus, à lire ce roman, j'ai du mal à comprendre que ce même Beigbeder soit un admirateur de Proust. Bref, c'est plat, c'est vide, c'est soporifique. On peut très bien se passer de le lire.
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Toujours fidèle à lui même, Frédéric Beigbeder !!
Dans ce journal autobiographique (?) Oscar Dufresne livre ses impressions sur son métier d'écrivain, ses fréquentations mondaines, ses aventures sans lendemain...
Au fil de la lecture, on se lasse de la description de ces baises répétées et détaillés, on reste toujours dans l'attente de quelques réflexions pertinentes sur la société (dont celle de consommation).
Beigbder comme lecture pourquoi pas, mais à doses homéopathiques...
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Egoïste ? sans aucun doute.
Romantique ? cela reste à voir. Enfin, tout dépend du sens que Frédéric Beigbeder donne à ce terme.
Mais avant tout, ennuyeux à mourir. Heureusement comme ce n'est pas long, on n'a pas le temps d'en arriver à cette funeste extrémité !
Creux, d'un vide abyssal.... on se demande pourquoi un éditeur se penche sur les élucubrations oiseuses, les vagues délires sexuels, les beuveries de ce guignol ! Ce nom, Beigbeder, serait-il un sesame ?
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Au bout de 30 pages, je me suis demandé qui était le plus à blâmer de l'auteur, de l'éditeur ou du lecteur. Bon au moins le lecteur peut s'enfuir. le vide, la grossièreté et la prétention se font une concurrence acharnée. Amis lecteurs je n'aurai qu'un cri : A éviter.

A moins d'apprécier ce genre de prose : ' Je suis le Don Juan de la presse people, le Casanova du groupe Prisma. Mon problème, c'est que je tombe amoureux dès que je suis bourré.'



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Comme un journal, comme du vrai. Des fois très drôle et parfois quelconque. Rarement profond mais avec quelques pépites. Dans ce livre Oscar baise, se drogue, rencontre, aime et tombe amoureux, aime encore et médite, trompe et se trompe, se regarde et s'en amuse, cynique et nombriliste...

Ça amuse, ça distrait et... et... et pis voilà.
Lien : http://noid.ch/legoiste-roma..
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"L'égoïste romantique" m'a beaucoup plu, comme la totalité de l'oeuvre de Beigbeder soi-dit en passant... J'aime beaucoup la forme qu'a choisi l'auteur, ça ressemble à une sorte de journal intime : chaque jour (ou presque) Oscar Dufresne écrit à ses lecteurs (nous), c'est assez cocasse comme façon d'écrire, et comme d'habitude avec Beigbeder, c'est de l'inédit. Ca claque, c'est cru, ça laisse bouche bée et t'arrache un sourire toutes les trois lignes...Soit, on aime ou on n'aime pas.
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Je croyais que j'adorais Beigbeder. En tout cas, je suis absolument fan de "L'amour dure trois ans", de" 99 francs" et "Windows on the world" est l'un de mes romans préférés. Je m'en excuse auprès de ceux que je déçois. Sincèrement. À un degré moindre, certains passages d'"Au secours pardon" m'avaient enthousiasmé, et notamment ceux où il parle d'amour. Et c'est vrai que "Vacances dans le coma" et "Mémoires d'un jeune homme dérangé" ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable.
Mais là ! Quelle déception a la lecture d'un opus que j'avais oublié d'acheter à sa sortie (encore heureux : j'ai gagné 10 euros !) : l'égoïste romantique, où Beigbeder écrit sous le patronyme d'oscar Dufresne un pseudo journal où il alterne tout ce qui lui passe par la tête et par la queue. Anecdotes de la vie des nuits parisiennes, rencontres en discothèques, soirées mondaines, jolies filles, et parfois quelques observations sur le minuscule monde qui entoure Beigbeder. Sur quelques lignes en effet, au détour d'un rail de coke, on peut apprécier quelques réflexions sur la société, la politique, l'amour (qui reste sans doute le domaine dont il parle mieux)…. Mais c'est beaucoup trop peu. Mais c'est quoi son monde à lui?
On se contentera donc de quelques anecdotes drôles, de jolies tournures de phrases et de quelques réflexions lucides, dont celle-ci : "A tous les critiques que je déçois, je voudrais, une fois pour toutes, dire que je suis d'accord avec eux. Moi aussi, j'aimerais bien que mes livres soient meilleurs." Moi, je ne suis pas critique, je suis lecteur, je trouve que Beigbeder est un personnage touchant, je suis sûr que l'on ne peut pas écrire " Windows on the world" sans émotion et sans un talent que l'on fait exploser à travers les pages. Malheureusement, ce n'est pas le même Beiogbder que l'on aperçoit à travers ce journal intime presque facile, parfois plaisant, mais tellement inutile et où l'on tourne en rond si longtemps sans trouver d'issue autre que la déception.
Plus que jamais, j'attends le prochain avec impatience.

d'autres critiques sur http://lesbottesrouges.hautetfort.com
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Je ne lui ferai pas l'affront de le présenter, son égo risquerait d'en prendre un coup... et puis, qui ne connaît pas Frédéric Beigbeder ? Ce dandy érudit, nombriliste, branleur alcoolique (dixit l'auteur lors de sa dernière chronique sur France Inter) qui a non seulement le sens de la formule, mais surtout celui de l'humour. Oui, j'ai déjà eu l'occasion de le dire (ici et là), qu'il agace ou fascine, Frédéric Beigbeder ne laisse pas indifférent. Surtout moi !
En revanche, Oscar Dufresne lui, mérite d'être présenté. Pour faire simple, Oscar est le personnage central de L'égoïste romantique. le nombril quoi !

Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il épingle la société du spectacle (à commencer par lui-même), courtise les femmes à la hussarde mais tombe amoureux, console les célibataires qui lui ressemblent, croise et assassine les célébrités, voyage dans les boîtes de nuit du monde entier. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel. Bref, c'est un homme comme les autres.
L'égoïste romantique est un véritable manuel d'autodérision à conseiller à tous les admirateurs et détracteurs de Frédéric Beigbeder. Depuis ses débuts, l'auteur a érigé la superficialité en sagesse et a fondé sa réputation littéraire sur la caricature de ses propres turpitudes nocturnes.

Vous l'aurez compris, Oscar Dufresne n'est autre que le double de l'écrivain. Oscar est un Narcisse qui consigne quotidiennement ses observations, réflexions et non-événements en tous genres. Il tient un journal, enfin un miroir déformant qu'il promène le long de son nombril. L'égoïste romantique est une compilation d'anecdotes et de digressions sous coke des nuits parisiennes d'Oscar. Il y est question de ses soirées mondaines, de ses voyages, de ses rencontres, de ses angoisses existentielles, de ses échanges avec son pote Ludo, de ses réflexions sur notre société, sur la politique et surtout sur l'amour. Parce qu'il a beau parler de sa queue sous toutes les coutures, Oscar n'a qu'un but, trouver l'Amour. Il l'a trouvé d'ailleurs. C'est Claire puis in fine Françoise qui l'incarnent. Oscar est un romantique, totalement névrosé, mais tellement romantique.
Françoise, tu es l'événement le plus important depuis que l'homme ne marche plus sur la lune. Tu ne m'as pas permis de ne pas t'aimer. Il m'était impossible de faire autrement. Tu ne m'as pas laissé passer à coté de toi. L'amour ressemble à ça : c'est quand on sent que rater quelqu'un serait rater sa vie. L'amour c'est quand on cesse d'hésiter. Quand toutes les autres deviennent fades. Je te regrette avant même de te connaitre. (p.170)
Bien que Frédéric Beigbeder prenne soin de reproduire un extrait de Dimanche m'attend de Jacques Audiberti à savoir : "Qu'est-ce qu'un journal ? Un roman", L'égoïste romantique s'apparente plutôt à une succession d'anecdotes drolatiques, de jolies tournures de phrases et de quelques bons jeux de mots. Il est le pendant masculin du journal de Bridget Jones parce qu'il fallait bien qu'un mec se dévoue pour lui répondre à cette petite grue (p. 344). C'est le genre de livre qu'on ouvre au hasard pour y picorer des instants littérature, pour rire, sourire, pour le sens de la formule de l'auteur, mais également pour son cynisme et son autodérision. A l'instar de ses chroniques sur France Inter, toutes les turpitudes de Frédéric Beigbeder consignées dans L'égoïste romantique ne sont pas égales, mais valent le détour.
A tous les critiques que je déçois, je voudrais, une fois pour toutes, dire que je suis d'accord avec eux. Moi aussi, j'aimerais bien que mes livres soient meilleurs. (p.317)
Avec une telle clairvoyance, on ne peut que lire L'égoïste romantique, au pire vous n'en ressortirez que plus diverti !

Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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J'ai mis un temps fou à me rappeler le titre du livre de Beigbeder que j'avais lu il y a quelques temps déjà.
Pourtant j'avais aimé sa plume plus que son propos.
Mais je dois admettre que ni le livre ni l'auteur ne m'ont laissé un souvenir impérissable.

Je tenterai un autre plus tard, peut être un qui sera moins "trash" dans la vie qu'il mène ! et pourquoi pas celui où il revendique d'être lui-même lors de la tourmente qu'il a vécu.

A suivre
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— Dans cet "antijournal", Beigbeder épaissit le flou entre Dufresne, un écrivain fictif, et lui-même. Tout est vrai, sauf ce qu'il a inventé. Se télescopent ainsi tout azimuts les soirées au Flore, à Cannes, au sein du gotha culturel. Reste que la "clubbisation du monde" s'accompagne d'une anxiété à être continûment aimé. Beigbeder s'ennuie dans un "Glamorama" (Easton Ellis) parisien, nimbé de luxure et de solitude, et pense à Françoise, sans savoir pourquoi il l'aime. Les "Fragments d'un discours amoureux" de Barthes version night-clubbing en somme. Et Aragon de résumer l'égoïsme romantique : "Quel est celui qu'on prend pour moi ?"
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