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EAN : 9782246819233
240 pages
Grasset (02/01/2020)
3.18/5   359 notes
Résumé :
Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 1990, model scout dans les années 2.000 . Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier…
Après 99 Francs sur la tyrannie de la publicité et Au secours pardon sur le marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman satirique, hilarant et désespéré clôt la trilogie d’Octave Parango sur les aliénations contemporaines.

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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,18

sur 359 notes
La jaquette de ce roman nous offre un beau smiley qui n'est autre que le titre du livre : L'homme qui pleure de rire.
Depuis août 2016, Frédéric Beigbeder proposait une chronique hebdomadaire dans la matinale de France Inter, jusqu'à ce jeudi 15 novembre 2018 où l'écrivain s'est totalement raté. le récit s'ouvre donc avec la narration de cette fameuse chronique dont il a perdu le texte, qu'il a donc totalement improvisé et qui va lui coûter sa place sur France Inter.
C'est Octave Parango, son avatar romanesque, le narrateur du roman. Il va retracer sa nuit d'errance depuis la veille, 19 h jusqu'à son arrivée dans le studio à 7 h, un plan reproduisant sa trajectoire est d'ailleurs inséré au début du bouquin. C'est une nuit très agitée et très arrosée qu'il vit. Nous n'en sommes pas surpris car le goût pour la fête de Frédéric Beigbeder est bien connu de tous.
Tout en évoquant ce naufrage, il en profite pour régler ses comptes avec quelques animateurs. Un chapitre est même intitulé "Techniques de la chronique humoristique par Octave Parango" : quelques rudiments pour devenir comique radiophonique français en quatorze leçons. Il raconte aussi comment la patronne de "France Publique" l'a recruté et affirme que le rire est devenu obligatoire et nous en signale les dérives et les risques.
L'auteur s'épanche également sur ce qu'a été sa vie, sa jeunesse folle et la création en 1984 par cinq garçons de vingt ans qui s'ennuyaient, du Caca's Club : "L'appellation nous allait bien, à nous qui ne parlions que de caca, de pipi, de vomi, de cul, de bites, de chattes, d'alcool et d'herbes, tout en ayant des parents membres du CAC 40. Pour être franc, je dois confesser qu'à cinquante ans passés, je m'ennuie vite quand il n'est pas question de ces sujets".
Est évoqué aussi dans ce périple nocturne le premier acte des "gilets fluo" dans un Paris en feu comme l'est le Fouquet's.
Toujours adepte de la fête, du monde de la nuit, en quête de boissons alcoolisées et de substances illicites, c'est un homme amer, désabusé et désemparé par l'époque, qui n'a pas vu défiler les années, comme chacun de nous d'ailleurs, un homme presque désespéré qui se cache avec tout de même un gros motif de bonheur depuis qu'il est marié et père de famille.
Je retiendrai donc de ce livre le désarroi d'un homme.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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La couverture se résume à un smiley, une émoticône qui penche la tête en riant aux larmes. Puisqu'il faut bien un titre en toutes lettres, ne serait-ce que pour référencer le livre, le petit bonhomme qui rit en pleurant a été traduit par "l'homme qui pleure de rire". Je ne suis pas familière de l'oeuvre de Frédéric Beigbeder, ni du personnage people et médiatique, ni de l'homme (quand les deux ne se confondent pas), mais j'ai cru comprendre que cet opus mettant en scène Octave Parango, son double littéraire, venait clore une trilogie, après "99 francs" et "Au secours pardon". Après la pub dans les années 90 et la mode dans les années 2000, voici qu'Octave Beigbeder s'attaque à l'humour des années 2010 et à sa tyrannie : "l'humour est une dictature parce qu'il n'autorise jamais de droit de réponse", et en particulier à l'humour des chroniqueurs radiophoniques du service public : "L'humour des insolents chroniqueurs de France Publique consiste à saper les fondements de la démocratie en se faisant passer pour son dernier rempart". C'est là qu'il faut indiquer (personnellement, ça m'avait totalement échappé à l'époque) que Frédéric Parango a sabordé en beauté sa carrière de chroniqueur humoriste de la matinale de France Inter/Publique, un beau matin de novembre 2018. Arrivé en studio après une nuit blanche de débauche, sans avoir rien préparé, il avait tenté de meubler ses trois minutes et quelque d'antenne avec beaucoup de vent et de vide, sous le regard consterné et crispé des autres animateurs (j'ai regardé le podcast de cette séquence, et le mépris agressif de ceux-ci m'a interloquée. J'ai essayé de transposer la scène sur La Première – RTBF, mais je ne suis pas arrivée à imaginer la même pression féroce. Trouvez-moi naïve si vous voulez).
Aussitôt éjecté de la chaîne, Octave/Frédéric décide d'en tirer un livre, dans lequel il raconte la fameuse scène et les heures qui l'ont précédée, ceci devant peut-être expliquer cela, mais de toute façon argument irrecevable pour la matinale "la plus écoutée de France". Et nous accompagnons donc Octave au fil de la nuit, au terme d'une journée qui a vu des "gilets fluo" enflammer les Champs-Elysées. de bars en boîtes de nuit, il erre entre alcools, drogues et tentatives de séduction, et son esprit vagabonde de réflexions sur les gilets jaunes, sur l'humour obligatoire et dévastateur, sur les médias et les réseaux sociaux, en digressions nostalgiques sur son passé orgiaque aux antipodes de sa vie actuelle de papa-gâteau convaincu. Avec virulence, Octave Parango règle ses comptes avec son ex-employeur et ses ex-confrères spécialistes ès dérision. "L'homme qui pleure de rire" est en réalité un homme qui pleure d'être obligé de rire, et le smiley de la couverture a un côté effrayant.
Difficile pour moi de faire la part des choses entre le vrai, l'exagéré et l'inventé, mais ce Frédéric/Octave m'a paru sincère (trouvez-moi dupe si vous voulez), bien qu'assez barbant avec toutes ces références à un certain milieu parisiano-culturo-médiatique qui ne me parle pas. le bougre est parvenu à me toucher, avec son humour désespéré, son inadaptation à l'air du temps, son côté ado-qui-ne-veut-pas-grandir, ses difficultés existentielles à concilier sa sempiternelle image de dandy parisien et sa vie rangée de père de famille dans le sud-ouest.
Octave/Frédéric écrit/parle avec lucidité, poésie parfois, et un sens aigu de la formule. Pas exactement optimiste sur le monde comme il va, "l'homme qui pleure de rire", derrière son masque de clown, voudrait simplement pouvoir pleurer de joie.

En partenariat avec les Editions Grasset via Netgalley.
#Lhommequipleurederire #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Dans ce nouveau roman paru en 2021 et qui commence par son limogeage de France Inter on retrouve en parti notre Begbeider et sa plume à la fois acerbe et légère. On reste loin de ses débuts mirifiques mais la consistance refait son apparition.

Il porte ici un regard assez lucide et amer sur ce qu'il a été en tant que communicant : un illusionniste qui n'est là que pour travestir les choses et rendre notre monde moins détestable qu'il n'est.

Un agréable moment que cette lecture.
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C'est une nuit d'errance d'Octave Parango, qui n'a pas encore écrit la chronique qu'il doit faire sur « France Publique » le lendemain, dans l'ouest de Paris, pendant les émeutes des « gilets fluo ». J'avais vu sur You Tube la déconfiture de Beigbeder devant les regards consternés des animateurs lors de la matinale de France Inter, lorsque, devant lire sa chronique du jeudi, il apparut qu'il n'avait rien préparé du tout et essayait en vain de meubler le temps qui lui était imparti. Je m'étais dit qu'il n'usurpait pas sa réputation de désinvolture et de j'menfoutisme.
Dans ce livre, il transfigure cet épisode et contredit sa réputation, sinon dans le fond – car il lui plaît souvent de l'entretenir –, du moins dans la forme, car il s'agit d'une prose très travaillée, souvent brillante et pleine d'esprit et de verve. Les formules fusent, étincelantes : « le mouvement #MeToo a considérablement rallongé le délai entre la rencontre et la pénétration. Tout le malheur des hommes vient de ce que Harvey Weinstein n'a pas su demeurer seul au repos dans sa chambre. » (p. 130). « le 14 Juillet, fête nationale française, est l'anniversaire d'une manifestation interdite par la police. C'est pourquoi en France les insurrections sont sacrées. On ne touche pas au droit à la colère dans notre pays. La Révolution est notre ADN, notre République est née d'un foutoir violent organisé par une bande d'émeutiers qui ont libéré une prison avant de guillotiner le roi et sa femme. » (p. 200).
Le premier tiers, sur l'invasion de nos sociétés par l'humour et ce qu'il appelle assez justement le « comico-populisme », est très convaincant, pertinent, profond et souvent désopilant : « Les hommes politiques se bousculent pour passer chez Cyril Hanouna sans comprendre que bientôt, Cyril Hanouna prendra leur place. le bouffon du roi, c'est sain ; le bouffon qui devient le roi, c'est un nouveau système : le comico-populisme. […] le rire sardonique prépare l'élection des clowns maléfiques avec l'appui des réseaux sociaux. » (pp. 62 et 64) La critique de France Inter est géniale et hilarante – et fait mouche.
Il s'éloigne ensuite de cette thématique pour relater des souvenirs de jeunesse, nous faire vivre en direct ses expériences de drogue et se lamenter sur son âge. Ce n'est qu'aux deux tiers du livre qu'il s'essouffle et l'on se dit que l'ouvrage aurait gagné à avoir cent pages de moins.
Bien sûr, on pourrait s'appesantir sur le paradoxe du livre : il utilise les recettes de la Société du spectacle debordienne qu'il dénonce, dont il est un des membres les plus actifs et dont il a tant profité, à la manière du paradoxe de ce smiley en guise de titre (« Les ennemis de l'intelligence auront gagné quand les romans auront pour titre ces petits visages à la géométrie stupide », p. 125). Mais ne boudons pas notre plaisir de lecture !
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Après Une vie sans fin, autobiographie transhumaniste pas vraiment captivante, Frédéric Beigbeder revient en librairie ! En bon communiquant, l'auteur n'a choisi rien d'autre qu'un smiley pour titre, smiley que l'on traduire par L'homme qui pleure de rire. Alors, un retour à la hauteur des attentes après plusieurs livres en demi-teinte ?

# La bande-annonce

Octave Parango a travaillé dans la publicité durant les années 1990 et dans la mode durant les années 2000. Il est désormais humoriste à 8h55, le jeudi matin, sur la plus grande radio nationale de service public.

L'homme qui pleure de rire clôt la trilogie d'Octave Parango sur les aliénations contemporaines : après la tyrannie de la réclame puis la marchandisation de la beauté féminine, Frédéric Beigbeder s'attaque à la dictature du rire.

Une satire réjouissante des dérives de notre société du divertissement.

# L'avis de Lettres it be

Octave Parango est chroniqueur dans une matinale sur la radio publique. Les digues ont définitivement cédé entre lui et son inventeur, qu'importe, Frédéric Beigbeder est de retour. C'est peut-être l'heure du grand retour attendu de longue date. Ainsi, Octave nous raconte dès les premières pages la réalité d'un monde des médias qui ricane sur les cendres encore chaudes de l'éthique journalistique. Octave n'a pas préparé sa chronique, le mauvais élève est renvoyé manu militari. C'est ainsi que démarre L'homme qui pleure de rire. En somme, Frédéric Beigbeder continue de raconter sa vie, délire autobiographique peu communicatif entamé de longue date mais ayant pris un tourment bien plus marqué dans Une vie sans fin notamment. Mais ce n'est pas le pire…

Des considérations hâtives sur l'humour en 2019, des réflexions brumeuses sur le rôle du rire dans notre société… Très vite, ne semblant pas vraiment savoir comment tisser une nouvelle histoire, Frédéric Beigbeder (à travers un Octave Parango qui a décidément bon dos) se lance dans des diatribes modernes trop modernes sur la rigolade qui réussissent en un domaine, de toute évidence : nous pousser à (re)lire Bergson et son chef-d'oeuvre sur le rire, histoire d'y réfléchir vraiment. Avec Beigbeder, sur bien des points, ça commence déjà à sentir le coup fourré pour cette fois…

Des pages sur ses vieilles années et les émois du Caca's, des pages sur le Moulin Rouge, des femmes qu'il faut « baiser », de la drogue, encore de la drogue… Passée le premier quart du livre, Frédéric Beigbeder poursuit son enlisement. Oona & Salinger annonçait une redescente, Une vie sans fin la confirmait. L'homme qui pleure de rire scelle le sort de notre homme : Frédéric Beigbeder n'a (vraiment) plus rien à dire. Ce qui semblait être la fausse marque de fabrique d'un auteur décidément brillant et inventif devient aujourd'hui un leitmotiv poussiéreux et plus que jamais vérifiable. L'homme qui pleure de rire, sur plusieurs centaines de pages, est un empilement de souvenirs désuets, de passages pas finis, d'idées jamais vraiment développées.

Que dire du personnage d'Octave Parango… Autrefois double littéraire séparé par une frontière poreuse mais mystérieuse d'avec son auteur, Octave devient le paravent égotique d'un Frédéric Beigbeder devenu bien trop feignant. On ne sait plus vraiment qui est qui, on ne sait plus des souvenirs et des inventions ceux qui ont la plus grande part de véracité. Et le roman de prendre une tournure dispensable, inintéressante précisément là où les deux premiers volets de la « trilogie Parango » parvenaient à décrire le vrai décoré de fiction dans un remarquable numéro d'équilibriste. le voltigeur est à la retraite, écrivain embourgeoisé et aviné (et plus si affinités) de ses succès passés. Circulez, il n'y a plus rien à voir !

L'étranger sensation de voir les vieilles gloires littéraires s'enferraient dans un mélange de nostalgie bougonne et de considérations râleuses sans grande inventivité avait touché un sommet avec le White de Bret Easton Ellis. Frédéric Beigbeder va plus loin et parvient à montrer que nos auteurs, jadis parmi les plus inventifs et les plus marquants, peuvent aujourd'hui davantage ressembler à l'oncle bourré qui râle à son coin de table, les dimanches des repas de famille, un tonton vexé des tourments de la vie, rancunier au possible. Même bourré H24, même avec le nez poudré et les veines blindées de substances en tous genres, l'effet Beigbeder ne prend plus vraiment.

Frédéric Beigbeder a critiqué le monde de la publicité, celui de la mode, maintenant celui de l'humour. Comme une impression de déjà-vu, comme l'impression de retrouver celui qui quitte le navire après avoir grassement profité du confort des cabines et du sourire des hôtesses. Après avoir raconté l'intérieur du monde de la pub', après avoir infiltré le monde de la radio et des médias pour mieux le dénoncer dans son nouveau livre, Frédéric Beigbeder va-t-il aller plus loin ? Dans quelques années, va-t-il nous faire connaître l'intérieur du monde de la littérature qui, une fois pénétré, permet malgré tout à des auteurs reconnus et bankables d'écrire des textes peu ou pas aboutis ? L'homme qui pleure de rire semble être la triste première pierre de ce sombre édifice…

Découvrez la chronique en intégralité sur le site Internet de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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critiques presse (1)
Bibliobs
31 décembre 2019
Un an après son éviction de France-Inter, l’écrivain règle ses comptes dans « l’Homme qui pleure de rire ». Un roman sur fond de critique de la société du tout-dérisoire et sur la puissance du déterminisme social.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (192) Voir plus Ajouter une citation
Dans l'enfance, le temps passe si lentement qu'il semble immobile. Vers l'âge adulte, le rythme s'accélère mais on ne s'en aperçoit pas encore car on est obsédé par le futur, ce gisement inépuisable. Et puis vient l'âge mûr et alors le temps file à toute allure, comme la corde d'un arc qu'on avait tendue à l'extrême depuis sa naissance, pour la retenir, et qui lâche brusquement. Le temps fonce alors si vite que les années durent des minutes. comme si Dieu avait appuyé sur la touche "avance rapide". Les enterrements s'enchaînent, les anniversaires aussi. Soudain les bébés des autres passent le baccalauréat, le permis de conduire, se marient ou meurent. Passé cinquante ans, l'accélération vers le tombeau donne le tournis. Le futur n'est plus une richesse infinie. On croise des copains de l'adolescence devenus chauves comme des sénateurs. Nous sommes ridés parce qu'il est tellement fatigant d'essayer de retenir le temps ; c'est comme empêcher les chutes du Niagara de couler avec les deux paumes écartées.
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Je devrais être habitué au déclassement : le mien a commencé bien avant ma naissance, avec la Révolution française. Mes ancêtres aristocrates furent exécutés en 1794 et jetés dans une fosse commune au cimetière de Picpus. Le dernier château, celui de mon arrière-grand-mère, vient d'être vendu à un trader. Le niveau de vie de notre famille n'a fait que décroître continuellement depuis trois siècles. D'aristocrate, je suis passé à roturier. Puis de grand bourgeois à petit bourgeois. Plus rien ne me distingue de la classe moyenne, à part le snobisme.
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Il y a trente ans, j'avais l'instinct grégaire. J'ai vécu toutes les années 1980 et 1990 en troupeau. Et puis un matin, mon entourage s'est volatilisé. Je suis passé de la foule bruyante à la solitude muette. Je ne pouvais pas protester : ce mouvement s'appelle la vie. Dans son enfance, on passe ses jours et ses nuits avec ses frères et sœurs et puis ils s'éparpillent. On les remplace par une bande d'amis dont on croit, dur comme fer, qu'elle sera sa vraie famille, choisie celle-là, et puis eux aussi s'envolent. La vie consiste à s'entourer de gens qui, progressivement, s'éloignent, se retranchent, se réfugient.
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Aujourd'hui, la drôlerie est obligatoire. Les présentateurs plaisantent, les hommes politiques badinent, les chauffeurs de taxi galéjent, même les pilotes d'avion et les conducteurs de train tentent des annonces comiques au micro. La grande rigolade est universelle. Le monde entier se gondole en même temps qu'il se réchauffe. Le sérieux est interdit.
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Si j'ai perdu ma bande de potes, c'est peut-être par ma faute. je n'ai pas su les retenir, je les ai laissés s'éloigner, je me suis trop souvent absenté, j'aimais tellement disparaître. En croyant qu'on va manquer aux autres, on se contente de les perdre.
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L'écrivaine et philosophe Marianne Chaillan a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:14 L'amour qui liait Marc Antoine et Cléopâtre en 41 av. J.-C. est-il le même amour qu'il lie aujourd'hui Jay Z et Beyoncé? 2:13 Si votre maison brûle, qu'aimeriez-vous sauver en premier? 6:24 Avec quel écrivain ou philosophe décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière au coin du feu? 09:59 Quelle qualité préférez-vous chez L'Homme? 12:02 Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise, après votre mort? 13:00 Que pensez-vous de cette citation? «Dans la vie on n'a qu'un seul grand amour et tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage.» Frédéric Beigbeder 16:26 Que pensez-vous de cette citation? «L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée.» Jean Giraudoux 17:33 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 19:47 Peut-on tomber amoureux sur Tinder? 24:48 Qu'est-ce qui vous rend heureuse? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 28:50 Comment imaginez-vous les années 2050? 30:59 Remerciements
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