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sur 1132 notes
Frédéric Beigbeder, ou plutôt son double littéraire Octave Parango (enfin on ne sait plus très bien qui est qui), aime tester différents produits illicites. Cette fois ci, notre héros va expérimenter l'ecstasy pour trouver l'inspiration littéraire.
Il n'en est pas à sa première expérience, ainsi il y a quelque temps, notre plumitif avait voulu tester un mélange de sa composition personnelle : fanta citron, biazipine concassée, pastis. Notre écrivain met donc son mélange détonant dans une flasque et se rend au Rex club. Assis à une table, il matte la salle en sirotant son mélange. Avec lui, ses potes Michka Esseyas et Simon Liberita lui tiennent compagnie. Une superbe créature l'invite à danser au son de la house music à plein tube. Notre nightclubber baragouine quelques mots à sa partenaire : "Tout est provisoire et tout s'achète. L'homme est un produit comme les autres, avec une date limite de vente." Elle lui répond: " Mais putain de quoi tu parles ?" Et elle le laisse en plan.
Notre romancier reprend une lampée de sa mixture, il se sent très, très en forme. Il fonce dans une salle annexe où on organise des karaokés. Il arrache le micro des mains d'une chanteuse amateure et commence ses diatribes en beuglant tel un télé-évangéliste : "L'amour dure 3 ans. Si les hommes font tant de peine aux femmes, c'est parce qu'elles sont plus belles quand elles pleurent. Notre amour est beau parce qu'il est impossible. J'accuse la société de consommation de m'avoir fait comme je suis : insatiable. le monde est irréel sauf quand il est chiant." Notre écrivain continue ainsi devant la salle désertée, jusqu'à ce que les lumières s'éteignent...
Quelques jours plus tard, un de ses potes le persuade d'aller sur le darknet pour faire son marché de beuh, c'est sûr à 100%, lui assure-t'il. Notre grand écrivain passe donc sa commande de weed sur le dark, on va livrer la marchandise chez lui le lendemain à midi. Ah ça c'est mortel la livraison à domicile ! se dit-il. A six heures du mat, notre écrivain est en plein rêve pornographique quand il entend un boucan d'enfer, des connards sont en train d'exploser sa porte d'entrée. Il se lève, zigounette à l'air et il met ses lunettes noires. "Police" beugle un mec cagoulé tout en noir, suivi d'une dizaine d'autres. C'est ainsi que notre grand nigaud s'est retrouvé au poste pour achat illicite de drogue. de son amusant séjour au commissariat, il écrira "Un roman français". A quoi ça tient l'inspiration littéraire !
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Je ne peux pas accorder d'étoile à ce livre. Il est tellement insipide, mauvais, sans intérêt qu'il ne mérite qu'un ZERO pointé! Je ne décolère pas d'avoir perdu mon temps à cette lecture.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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De nombreux écrivains, ou artistes, sous l'influence de drogues (alcool, héroïne, …), ont cherché plus ou moins volontairement à ouvrir la porte à une nouvelle expérience ou une autre conscience. La plupart ont été oubliés, d'autres au contraire ont été transcendés par l'effacement des barrières de l'inhibition. Qu'en sera-t-il pour Beigbeder ?

Ce petit livre m'a laissé perplexe. Frédéric Beigbeder veut nous faire croire qu'il a écrit ces nouvelles sous l'emprise de l'ecstasy ; est-ce pour se faire pardonner d'écrire un livre donc le contenu est aussi insignifiant et séduisant qu'une boite de comprimés vide ? Rien n'est épargné au lecteur et cette compilation de fonds de tiroirs expose des pratiques sexuelles douteuses et des hallucinations malsaines sans aucun intérêt. Beigbeder donne libre cours à ses fantasmes et à ses jérémiades existentielles. Il n'a aucune limite dans ce qu'il décrit, n'hésitant pas, la plupart du temps, à utiliser une vulgarité qui peut choquer. Le style oscille ente le vide et le néant.
Que dire de plus ? Ce livre est un des plus mauvais qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années.

Nouvelles trouvées dans une boite à livres, elles vont rapidement y retourner.
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Je pense que pour apprécier ces nouvelles, c'est moi qui aurait dû prendre de l'ecstasy. Sans blague, ce recueil est imbuvable.

J'ai eu le sentiment que Frédéric Beigbeder écrivait ses petites histoires dans l'unique but de choquer. Et choquer pour choquer, moi je trouve ça bien couillon.

Les histoires sont creuses, totalement vides. Il n'y a aucune réflexion. Je me fiche pas mal que ça soit cru tant que le texte est intelligent. Mais là, c'est superficiel.

Je pense que je vais en rester là avec cet auteur. Je garderai en mémoire Windows on the World, le reste je le jette aux oubliettes.
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Je vais faire très court en empruntant à l'auteur une de ses pensées quand il parle de lui-même : " Ma vie n'est qu'une merde". C'est exactement ce que je pense de ce recueil qu'il a pondu, chié devrais-je dire...
Faut-il être ou s'être drogué pour apprécier ce recueil ? Sans doute. N'ayant jamais essayé, il ne m'inspire que pitié pour ce pauvre homme riche qui a su tellement souffrir à force de chercher les ennuis pour tromper une vie sans intérêt si ce n'est celui des paradis artificiels.
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J'avais lu plusieurs critiques négatives sur ce livre avant de me lancer, donc je savais à quoi m'attendre. Ce livre ne laissera clairement aucun souvenir dans ma mémoire. Ce n'est pas un livre à lire avec sérieux, mais même en prenant le texte à la légère, je n'ai pas su y porter d'intérêt. C'est clairement pas mon style de lecture, mais j'ai tout de même voulu essayer par curiosité.
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Découverte de cet écrivain côté plume, puisque depuis longtemps j'apprécie son travail au cinéma et les adaptations de ses romans. Si l'univers n'est donc pas une révélation (puisque dans la même veine que son oeuvre cinématographique), j'ai pris beaucoup de plaisir à explorer son style. La première nouvellement de ce recueil est magistrale - les autres m'ont moins emballé, mais il y a toujours des remarques ou des constructions bien trouvées. L'ensemble est d'une très bonne qualité. C'est intelligent, obsessionnel, nihiliste et nostalgique. Un cocktail qui se déguste très rapidement (à peine 100 pages).
(Plus sur Instagram)
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Ce deuxième essaie Beigbeder ne s'est malheureusement pas transformer. J'ai trouvé ce recueil de nouvelles particulièrement fastidieux, vulgaire et gratuit. J'espère que tous les fans de Beigbeder vont se cotiser, parce qu'il a impérativement besoin d'une cure de désintox...
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Le publiciste que fut Frédéric Beigbeder a bien réussi son coup. le titre de son bouquin est aguicheur comme une belle réclame... On a envie de savoir ... on écrit quoi sous ecstasy ? de la merde, ma bonne dame...de la merde.
Tu refermes le bouquin ... et t'imagines bien le dandy parisien en train de se dire... bon j'ai écrit quatre cinq nouvelles bien pourries... il va falloir les vendre maintenant... Alors comment qu'je fais... Bon ben ? "La bouse de dernière minute"( le truc est éventé depuis 99 francs ) ... Je sous-entends que je les ai écrit défoncé ... écrivain + drogue... c'est le sujet qui a toujours fasciné les gens ça... le vin, l'absinthe, l'opium... c'est déjà pris... Owiiiii owiiiii je prends l'ecstasy ! Les gens vont se l'arracher... et au pire s' ils disent que c'est dla merde... ils auront qu'à se référer au titre... pourront pas dire que je les avais pas prévenu...
Beigbeder, ce génie marketing !
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Bon, je vais faire vite, de même que l'auteur.
Premier point : le livre se lit vite et bien, les histoires sont drôles et originales. ça vaut déjà une étoile.
Deuxio, et on va passer au réquisitoire : un style pompeux qui se veut à la fois lyrique et vulgaire, une apologie de tous les vices (sexe, drogue et j'en passe ...) fond de ce livre une "oeuvre" profondément affligeante consternante et blasphématoire (je précise que je ne suis pas religieux, loin de la, mais le gars chie clairement sur ce qui fait d'un grand homme un grand homme, à savoir respect de soi, exemplarité (surtout quand on est un auteur "populaire" au sens de vulgarisé (et vulgaire), ou encore réfléchit et intelligent, entre autres. Parce que l'instruction est un chose (que Fred n'oublie jamais de mettre en avant avec ses références à deux balles toutes les deux lignes (sans mauvais jeu de mots), mais l'intelligence en est une autre et je crois que ce mec en est totalement dépourvu.
Tout ça pour dire que Beigbeder c'est un peu le type né avec une cuillière en or dans le cul qui a trouvé un sens à sa vie en se shootant la gueule h24 et en sautant des putains dans les coins les plus malfamés du monde. le gars a juste percé dans l'écriture parce qu'il avait un nom (comme tant d'autres "artistes" enfants de stars), et sa rhétorique est à l'image de sa bêtise.
Bon allez j'ajoute une deuxième étoile parce que j'ai un peu d'empathie pour le type et qu'il aura eu le mérite de me faire marrer même si je me demande parfois si j'aurai pas mieux fait de pleurer ...
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