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sur 472 notes
J'ai trouvé ce court récit dans ma boite à livre l'autre jour. La préface m'a emballée, car elle est pleine d'intelligence et de ce sel particulier qui distingue un écrivain d'un ouvrier de l'écriture.
Beigbeder m'amuse toujours, alors que la majorité des autrices, auteuses, authoresses, auteurs et autres marionnettes contemporains me donnent de l'arthrite aux mâchoires á force de bailler et de ruminer. Car ce qui manqua à tous ces bobos écrivassiers (j'exclus ici Amélie Nothomb qui sait écrire et faire rire), c'est l'humour. Et, non seulement Beigbeder sait écrire mais il fait rire.

Je me suis amusée avec les jeux de mots, avec le rire et le sourire à chaque page, des expressions telles que « ce qu'il trouve est tellement indescriptible qu'il vaut mieux le décrire tout de suite « ou encore « Petit à petit, il est involontairement 5h du matin » et « Si tu ne l'avais pas fait, je serais mort décédé » ou encore : cÀ New York, les taxis sont jaunes, à Londres, ils sont noirs, et à Paris ils sont cons ».

Cette petite histoire raconte les mésaventures d'un jeune homme qui compte s'offrir une nuit d'amour dans une boîte déjantée à la mode ou l'on boit, danse et se drogue, avec des personnalités du Tout-Paris, frôlant la démesure et pourtant existant bel et bien, cette petite histoire ne fait que dire la vérité et je me demande si certains passages ne passeraient pas aujourd'hui à la censure…. L'auteur s'amuse et se moque (il a raison ) et ne se gêne pas. Nul d'ailleurs ne se met les gants dans ce court récit. Nul ne porte de masque.

Mais c'est aussi une histoire d'amour, et même si l'auteur semble considérer son court roman comme raté (mais attention à l'ironie…) pour moi il est une réussite. Il y a de la finesse, un réel travail sur les mots, il y a de la folie et de la tendresse. Pour une fois ma boîte à livres a été sympa !
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Je n'ai pas aimé du tout...

Livre aussi vide de sens que le monde qu'il semble décrire, "l'histoire" est aussi insignifiante que les personnages qui l'habitent. L'inauguration des "Chiottes" nouvelle boite parisienne à la mode par un DJ ami... du moins connaissance du personnage principal.

Le livre - découpé en heure de cette soirée - n'est qu'une excuse pour placer des personnages réels, irréels ou à tiroirs, dans des situations festives, dépravées et/ou dépressives, ou s'enchainent les poncifs parisiens de la société branchouille, et où l'auteur tente de placer le bon mot, la bonne phrase qui claque, juste pour le plaisir de l'entendre claquer... En plus franchement certaines sont terriblement mauvaises.

Qu'en retenir ?... Pas grand chose.
Est-ce que j'ai passé un bon moment... Sans intérêt.
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Pour paraphraser feu Thierry Roland, journaliste sportif auteur de phrases devenues cultes, Beigbeder et moi nous ne passerons pas nos vacances ensemble.
Ce roman de Beigbeder, plus ou moins autobiographique, s'intitule "Vacances dans le coma". Un titre plus approprié est "Bouquin dans le coma". L'histoire (si tant est qu'il y ait une histoire) est une sorte de déambulation snob, alcoolisée, droguée, mondaine mais pas chic, d'un vieil ado dans une nuit parisienne des années 1990.
C'est creux, c'est vain. L'auteur se regarde draguer, s'imbiber, se remplir le nez de (je censure), se prendre des râteaux avec des top models aux seins refaits.
Beigbeder fait du vrai-faux "name dropping". Beigbeder veut en mettre plein la vue au lecteur (ou la lectrice) plouc de province, qui n'a pas "accès" à ces vraies-fausses célébrités mais qui est sommé (e) en une longue liste de deviner qui est "Manolo de Brantes" ou les "Hardissons". de toutes façons la moitié de ces "stars" est passée de mode, l'autre moitié étant morte.
Sic transit gloria mundi.
Je mets une étoile pour les quelques rares moments de lucidité de Beigbeder dans cet étalage de phrases.
Un livre pour rien. Inutile de perdre votre temps à le lire ou à le survoler.
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Fête jet-set psychédélique, nuit d'orgie tantôt jubilatoire tantôt dépressionnaire, ce roman étourdit quand il n'ennuie pas. Les mots se trombinoscopent, se font vains (et vins), se téléscopent, les conversations ne disent rien, l'univers vide des pipoles est rendu à merveille. La décadence s'expose, la fausseté s'affirme. le héros (on mesure en lisant ce livre à quel point le sens de ce mot s'est dégradé) cherche à baiser, se plante parce qu'il ne sait pas parler aux femmes, boit pour oublier, se retrouve, après un bain de mousse aux Chiottes, la nouvelle boître branchée parisienne, dans les bras d'une inconnue. Et hop, voilà enfin le grand amour ! Elle est si différente... Il l'a déjà vue quelque part. C'est son épouse depuis deux ans. Fin décevante. le soufflé retombe, comme dans les fêtes au petit matin. Il n'empêche qu'on repense à certaines soirées, moins originales, sans le bébé des Hardissons (transformé en ballon de rugby), sans Fab au langage extraterrestre, sans mannequins siliconés défoncés (dans tous les sens du mot), sans DJ mégalos assassins, sans travestis accoucheurs et même sans Jean-Georges Parmentier. A la fin, on se demande, comme quand il ne reste que trois personnes sur les canapés mais que, parce qu'une fête réussie se termine au petit jour, il ne faut surtout pas dormir, à quoi bon vivre.
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Je ne connaissais Frédéric Beigbeder que de nom, et je le découvre avec ce livre qui ne m'a pas du tout plu. Je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir avec ce livre.
Nous suivons Marc Marronnier, invité par son ami, à l'inauguration de "Les chiottes, night-club, où apparemment tout va être permis, drogue, sexe, alcool... Nous y rencontrons des personnes célèbres, au sommet de leurs gloires ou sur le déclin.
Notre "héros" va aller de rencontre en rencontre, mais malgré le côté déjanté de ce livre, je n'ai pas bien compris dans quel but l'auteur l'a écrit, je n'ai pas réussi à apprécier ce livre.
Je ne renoncerais pas à cet auteur, ce livre me fait penser à un rendez-vous manqué, et je me dis que cet auteur pourrait avoir une chance de me séduire avec un autre livre.
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Vacances dans le coma


Le récit n'abandonne pas le présent de l'indicatif. Indigeste.

Egrène les heures d'une soirée parisienne, de 7h du soir à 7 du matin. Répétitif. Une nuit c'est… long, surtout quand on ne dort pas… et surtout vers la fin (comme l'éternité, merci Woody Allen).

Mais deux citations – hommages - géniales
« C'est ta réponse à tout : boire ?
Non c'est ma réponse à rien »
Charles Bukowski
Je t'aime, Albert

« le taxi est un oreiller,
les rues sont couvertures,
l'aube est mon lit »
Richard Brautiganjournal japonais

Merci de m'avoir donné l'idée de relire Richard Brautigan, génial provocateur, au style humble et décalé. L'humilité, voilà ce qui manque au livre de Beigbeider.

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L'auteur l'écrit dans une préface du livre de poche: il ne ré-écrirait pas ce livre qu'il trouve lui-même insuffisant. Je partage. Autant j'aime l'auteur du Roman français, autant les aventures alcoolisées de Marc Marronnier sont ennuyeuses, sans intérêt. L'idée de départ est de suivre douze heures de la vie d'un jet-setteur parisien, soit la description du vide. Aujourd'hui Marronnier serait un bon candidat pour les Marseillais à Los Angeles.
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Sans intérêt.
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On ne lit pas ce livre parce que l'histoire est géniale ni parce que les personnages sont attachants. On le lit pour savourer le cynisme délirant de l'auteur. Tenez-vous-le pour dit!

À la fois pertinent et impertinent, ce livre, c'est 150 pages d'humour cinglant, de critique loin d'être constructive, de jeux de mots et de vulgarités. On aime ou on déteste, mais on ne peut nier la vivacité d'esprit et les habiletés langagières de l'auteur. Pour ma part, je l'ai dévoré!
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Que dire ? le héros de l'histoire se rend à une soirée avec comme idée de "se faire" quelques donzelles et comme il a une haute idée de lui même il se réserve 6 préservatifs.
On est donc entraînés dans une trrrèèèèsss longue soirée mondaine, où les gens se défoncent, où le sexe, la drogue et l'alcool sont rois...... entraînant tout un tas de comportements

Bon! Ben j'ai pas aimé, l'auteur m'a énormément amusée en début de livre et écrivant que c'était le plus mauvais (et le meilleur) livre qu'il ait écrit! Je retiendrais le pire! :)
Pour moi le livre est une série de fantasmes ou de désirs inavoués d'un gars qui se cherche, donc rien vraiment qui mérite le détour
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