Splendide ! Voici le mot qui me vient en voulant résumer ce livre. Une odyssée de la marche. Combien je peux lire de livres sur ce sujet, sur les voyages, toujours je retrouve cet abandon, ce besoin de sentir pleinement vivant. Quitter une société qui nous correspond plus, voir le monde, si l'herbe est plus verte. Hélas Jean a pu constater que ce n'est pas toujours mieux ici plutôt qu'ailleurs. le mal s'est répandu comme une poudrière, quelques coins encore épargnés, le désert peut être et encore !
Un tour du monde, un tour de sa vie, faire le point, se retrouver seul à seul, aller vers les autres.
Tout cela il nous le partage sans modération, j'ai beaucoup apprécié son récit bien structuré, en nous faisant part de l'essentiel, des cas vraiment particuliers, atypiques, ou indispensables, des descriptions de paysages, des coutumes, l'hospitalité sans nom de certains pays. Il nous épargnait quasiment le côté technique, bobos ici et là, non c'est plus un voyage philosophique, sociologique, certes un voyage pour lui et pour la paix dans le monde. J'ai apprécié le constat de certains états de faits alors que les médias nous bassinent de fausses vérités, lui sur le terrain il vous dira ce qu'il voit de ses yeux vus, ce qu'il a vécu. J'ai relevé maintes phrases coup de poing. Aller sur le terrain pour vivre la vérité de notre planète.
Une lecture enrichissante, intéressante, et philosophique aussi.
Un très bon bouquin sur ce thème des voyages, de la marche sans blabla que du vrai, du concret, qui nous laisse coït parfois.
Un bon moment de lecture passant par toutes les émotions. Étonnement, respect pour le courage dont il a du faire preuve, curiosité etc...
Commenter  J’apprécie         282
Un périple accompli avec quelques dollars en poche et un optimisme sans faille ; une belle aventure menée avec le soutien de sa famille (une fois la première surprise passée) et des centaines d’anecdotes glanées sur les chemins. Du grand et beau road book.
Lire la critique sur le site : Liberation
Lorsque j'ai commencé ma marche, l'expression " développement durable" n'existait pas. Elle est apparue un matin dans le cerveau confus d'un occidental "impliqué" aveuglé par cette croyance absurde qu'en créant un mot, on pouvait faire naitre une réalité. Le développement durable n'existe pas. On se développe ou pas. On produit des objets ou on n'en produit pas. On cherche son bonheur dans les gadgets et les jouets en série, ou on fait un autre choix. Et chacun de ces choix aura des conséquences. A chaque bonheur acheté, à chaque énergie consommée, un peu plus de chaleur anti-vie se propage. suite page 215
Effectivement, résumer 11 ans de marche dans un livre de 250 pages n'est pas chose aisée.
Je n'ai pas trouvé l'envie, ni le plaisir de l'aventure. Dommage...
Il m'a manqué le partage, la joie... J'ai ressenti beaucoup d'incompréhension et de décalages.
Je suis fan d'Alexandre Poussin, de Nicolas Vanier... Là, je n'ai pas ressenti ce plaisir à voyager et à rencontrer.
Pour moi, chaque chapitre correspond à un tableau représentant un pays... Un résumé des ressentis de l'auteur pour chaque pays.
Lecture facile, rapide... Cela peut satisfaire certains lecteurs.
En revanche, un sacré coup de chapeau à M. Jean Béliveau qui s'est lancé dans cette grand aventure. Avec pour seul regret de ne pas être "rentrée" dans l'aventure à travers ce livre. J'aurais aimé avoir plus de détails sur les rencontres, les difficultés, les joies, etc... Et la réadaptation au retour.
Je reste sur ma faim. Mais bravo quand même.
Je m'amuse de ses angoisses - qu'allons-nous manger, où allons-nous dormir? Je réponds en riant, qu'importe ? Chez un habitant, sous un pont... "Nous sommes libres, Thomas-Eric. Regarde : c'est ça, la liberté. Celle dont tout le monde parle, je suis en train de la vivre. Comprends-tu ?"
L'histoire de Jean Béliveau m'intriguait... Je voulais savoir ce qui pouvait bien avoir poussé un homme à tout quitter ( famille, femme et enfants) pour parcourir le monde à pied pendant... 11 ans! Les descriptions des contrées qu'il a visitées sont magnifiques mais on en apprend peu sur sa vision du monde, et sur les changements que sa démarche a suscités en lui. Dommage. Je suis restée sur ma faim.
Il n'existe pas, il ne peut pas exister, de société parfaite.