Trop beau recueil de 40 vengeances qui ne peuvent po laisser le lecteur indifférent en les lisant. On passe un bon moment avec ce livre accrocheur.
ENORME ce qu'on peut faire quand on n'a qu'une idée dans la tête : se venger.
L'humain, à partir de ce moment là, use tous ses neurones à la recherche de la manière infaillible de réaliser sa vengeance pour "se soulager"; je suis restée bouche bée devant les idées machiavéliques de certains !
En lisant ces 40 vengeances, certaines m'ont paru fatidiques et si j'étais à leur place, j'aurais aussi opposé la vengeance au pardon. D'autres, sont le fruit de la bêtise humaine, de troubles mentaux,..
L'humain, inconsciemment, est rancunier et cherche à réaliser "la justice" de ses propres mains et a toujours tendance à oublier qu'il y a une justice céleste.
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Plusieurs nouvelles qui en font un livre couvrant une grande période de l'histoire. Même s'il s'agit de vengeances, il n'y a pas de répétitions et le déroulement est différent à chaque fois.
Et Pierre Bellemare reste le conteur de mon enfance.
En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Ce recueil de plusieurs faits divers historiques, sur le thème de la vengeance, est assez intéressant car il mélange plusieurs périodes de l'histoire. On passe aussi bien d'une histoire de vengeance au temps de Childéric d'une affaire de vengeance dans les années 70.
Le texte est très simple, on est vraiment sur de la lecture de détente avec un vocabulaire bien riche mais très compréhensible et des tournures de phrases sans fioriture.
Étant donné la taille assez réduite des récits, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Étant donné qu'il s'agit d'histoires vraies, je ne trouve pas ça dérangeant bien au contraire que cette attache ne se fasse pas.
Point sympathique pour ce livre, les histoires étant justement courtes, elles permettent de pouvoir lire le livre en plusieurs fois et à son rythme sans devoir consacrer un certain temps pour pouvoir lire un récit complet.
Je ne pense pas garder ce livre étant donné que je doute le relire même si j'ai trouvé la lecture agréable et intéressante.
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Ainsi va la vengeance, sentiment pervers et infect qui ronge le genre humain... car aucun de nous n'y échappe, et pour une cause futile ou forte, nous avons tous eu un jour cette pensée : je me vengerai.
Contrairement au précepte < oeil pour oeil, dent pour dent “, ce sentiment nous fait lentement distiller un venin destiné à tuer à petit feu celui ou celle qui nous a fait du mal.
La première qualité d’un voyant est de ne pas croire à la voyance. Cela
peut parditre absurde, mais c’est parfaitement logique. S’il disait sans
sourciller ce qu’il a cru voir dans ses cartes, sa boule de cristal ou son
marc de café, il pourrait déclencher de véritables catastrophes. Admettons
qu’il annonce froidement à son client : ” Vous allez mourir demain! “, on
peut imaginer les conséquences pour le malheureux et son entourage. Le
bon voyant, au contraire, doit s’efforcer de dire des choses suffisamment
vagues et anodines pour que chacun les interprète à sa manière et s’en
reparte satisfait.
Ce qu’on nomme à l’époque ” maison d’abattage ” désigne les bordels du plus bas étage, ceux que ne fréquentent que les simples soldats et encore, les plus démunis d’entre eux, ceux qui ne disposent que de sommes dérisoires, parce qu’ils ont joué leur solde aux cartes ou qu’ils la dépensent à boire…
Et, quelque temps plus tard, lorsqu’un des hommes de Riton se présente pour l’emmener, on aurait bien du mal à reconnaître Delphine Doucet, cette créature au charme rayonnant. Dans sa rage de la perdre, dans sa fureur contre sa sottise et son égarement, Sauveur Santucci lui a fait subir un véritable passage à tabac. Elle est couverte de bleus et d’écorchures et ses yeux, ses magnifiques yeux marron au regard envoûtant, disparaissent derrière deux énormes poches noires. Ils sont si fermés et tuméfiés qu’elle a du mal à pleurer.
Pierre Bellemare se raconte sur Livesque du Noir à propos de "Ils ont vu l'au-delà"