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EAN : 9782277228417
439 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.62/5   76 notes
Résumé :
A Barcelone, Marc n'a trouvé qu'un cimetière.
Celui où repose sa femme, Isabelle. Depuis, le prof de musique a refermé l'étui de sa guitare. Et de tous ses rêves, ne lui reste que son fils, Eric. C'est lui qu'il est venu retrouver à Lyon. Mais sur les rives de sa ville natale, le destin a prévu d'autres rendez-vous ... Flingues imprévus, imprévisibles tueurs, des rendez-vous d'angoisse qui jettent bientôt Marc sur les routes ironiques, cruelles et dangereuse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai lu ce livre il y a une vingtaine d'années. Et il m'avait fait beaucoup d'effet.
Belletto, c'est du thriller intimiste chargé en adrénaline. C'est toujours un peu lui, le héros anti-héros, de ses histoires rocambolesques mais cohérentes, Marc ou Michel. Là, c'est Marc. Et on retrouve aussi souvent Lyon, la ville où il est né et a grandi, comme décor et personnage à part entière.
Là, on part de Barcelone, pour remonter à Lyon, pour faire un tour en Italie, en passant par Nice, et retour à Lyon. Et tout ça sur les chapeaux de roue de sa vieille mais robuste 403.
Et pourquoi il s'affole comme ça ? Parce qu'il a le diable aux trousses, et que son fils de 7 ans est tout ce qui lui reste de son amour de femme morte.
Belletto a une écriture particulière, on l'entend penser. Son humour, noir, plait ou pas. Moi il m'a beaucoup plu à une époque, j'ai lu tous ses livres.
Mon préféré est quand même "L'enfer".
Mais celui-ci est un bon thriller divertissant.
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Avant de devenir éditeur, il m'arrivait rarement de relire un livre (au sens “le lire de nouveau”). Toute règle a ses exceptions. Parmi celles-ci, les romans de René Belletto. D'ailleurs, je viens de recommencer ces jours-ci (juin 2016) la lecture du Revenant, dans sa version révisée de 2006 (éditions P.O.L), la version originale datant de 1981 – il s'agissait du tout premier “polar” de l'auteur. Je l'avais découvert pour ma part après avoir vu le film de Michel Deville, Péril en la demeure, tiré d'un autre roman de Belletto, Sur la Terre comme au Ciel. Nous étions en 1988, je crois.
Dans ce Revenant – qui revient donc à intervalles réguliers dans ma liste de lectures – figure tout ce que j'aime : émotion, authenticité, humour. Trois maîtres mots, que j'essaye de respecter dans la ligne éditoriale des éditions AO. Et il y a la toile de fond lyonnaise, voire villeurbannaise, dont l'auteur est issu. À chaque relecture, je découvre de nouvelles références, ayant entretemps pris connaissance de leur existence dans le “monde réel”.
Parmi celles-ci, je tenais à citer ici l'allusion à la librairie Fantasio, avenue Henri-Barbusse à Villeurbanne, fidèle partenaire dans la promotion des livres que les éditions AO ont publiés. Je savais que René Belletto l'avait évoquée dans un de ses livres, ignorant lequel et où. J'ai la réponse : dans mon roman préféré, le Revenant (page 102 de l'édition de 2006) :
« Éric voulut faire quelques pas avenue Henri-Barbusse, la grande rue des Gratte-Ciel, dont chaque centimètre carré m'était familier. J'entrai à la Maison de la Presse et achetai machinalement Guitare et Musique. M. Hizer vaquait toujours dans la salle du fond, rangeant les livres de poche, toujours squelettique et flottant dans sa blouse grise et, comme Miguel, toujours enrhumé, mais lui pour de vrai*. »
Depuis ce “monsieur Hizer”, deux générations de libraires se sont succédé avenue Henri-Barbusse, une rapide recherche sur ce blog vous fournissant de plus amples informations. Il me reste à mener une enquête complémentaire pour établir si “Hizer” est un nom réel ou pas…

Conclusion (vous l'aurez compris) : ce roman figure sans peine parmi les 10 livres préférés de toute ma vie de lecteur…
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Tout au long de ce roman de René Belletto, le lecteur se situe directement aux côtés du narrateur, Marc, et plongera avec lui dans une aventure assez rocambolesque, qui finalement verra ce héros balloté revenir à la vie.
Et pourtant il n'est pas gâté, lui qui au tout début tente de se remettre du suicide de sa femme, qui le laisse seul avec un jeune garçon de 7 ans. Un personnage chahuté par les événements qui va retrouver l'une de ses cousines, avec qui il avait vécu une vague histoire et qui le présentera à son malfrat de compagnon, malfrat rangé des voitures et qui le lancera sur la piste d'une jeune femme jusqu'en Italie.
Une bien étrange histoire que Marc raconte à sa manière, dans un style très parlé, qui use souvent d'un humour fleurant le grotesque, alors que le drame est toujours latent.
Ce ton si particulier m'a gêné, car finalement si l'ensemble est parfaitement mené, je n'ai pas réussi totalement à me prendre d'affection pour cet homme dont on se demande quand s'arrêteront les malheurs.
Lyon, d'où est natif Belletto, reçoit ici un bel hommage, qui marque bien l'amour de l'auteur pour sa ville.
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Des passages très drôles. Une première partie avec un scenario intriguant. Je me suis dit que j'allais peut-être enfin me mettre à lire un auteur de romans policiers. Puis une dernière partie moins drôle, avec des longueurs et un scenario classique. Dommage. Je ne vais donc pas renouer avec le genre policier.
Lecture distrayante néanmoins.
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Un bon roman policier, beaucoup d'actions et du suspense. Des chouettes personnages au cours du roman, qui démarre à Barcelone, passe par Lyon, Nice, puis Rome et la Sicile. Pendant tous ces déplacements, de jolies descriptions des endroits et une aventure à vous couper le souffle. Je le conseillerais ce roman-ci.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A Emilia j'avais dit que je souhaitais rester seul tant que je n'irais pas mieux, qu'il serait maladroit d'imposer à Eric le spectacle de mon chagrin. Mais elle n'y croyait plus. Et il y avait une autre raison en effet, sur laquelle je n'aurai que trop l'occasion de revenir : j'avais peur de voir Eric, ma gorge se serrait d'avance, il me rappelait trop Isabelle...
Dois-je déjà parler de folie ? Ces craintes, ou ces angoisses, me retenaient prisonnier dans l'appartement où, un après-midi de juin, j'avais retrouvé ma femme morte.
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La porte s'ouvrit. Je me trouvai devant une femme d'environ trente ans, vêtue et maquillée de manière à attirer l'attention d'un passant myope. Elle tapotait des deux mains ses cheveux sales. Bariolage agressif, de ses cheveux à ses ongles d'orteils. Je fus aussitôt mal à l'aise.
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page 345

La mode vestimentaire se maintenait au court, cette année-là en Italie. La jeune Maria portait une petite robe en tissu léger, marron clair comme son cartable. elle était à peine un peu forte. A peine plus que mince. Certes pas potelée: ses mains par exemple, les plus belles mains de femme que j'ai vues, d'un dessin parfait étaient effilées. et chose très rare, ses pieds nus aussi. D'un dessin parfait.
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Je commençai à pouvoir remuer les chevilles. Je frétillai des orteils avec volupté.
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Video de René Belletto (5) Voir plusAjouter une vidéo

René Belletto : Créature
Depuis le musée Rodin à Paris, Olivier BARROT présente le dernier roman de René BELLETTO "Créature". L'intrigue est tortueuse, le genre obsessionnel mais captivant.
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