Parce qu'il est né à Lachine (un des arrondissements de Montréal), que la bibliothèque de sa ville natale porte son nom, qu'il a été le seul Canadien de naissance à être honoré du prix Nobel de littéraire, je me suis toujours dit qu'un jour j'allais dire
Saul Bellow.
L'écrivain ayant quitté le Québec enfant pour Chicago, je ne cherchais évidemment pas de traces de son enfance chez nous quand j'ai choisi parmi ses romans et nouvelles
Une affinité véritable. Mais je m'attendais, on peut s'en douter, à ce qu'il sache conserver mon intérêt d'un bout à l'autre du roman, surtout qu'il est fort court (126 pages). Or, ce n'est pas tout à fait ce qui s'est passé.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Harry Trellman, le héros d'
Une affinité véritable ni à trouver quelque intérêt à sa vie, aux gens qu'il croise, à son amour de jeunesse. Les aventures du héros m'ont laissée de bois et c'est soulagée que j'ai fermé le livre. D'autres y trouveront peut-être ce que je n'ai pas vu ou senti. Mais en ce qui me concerne, je considère ce roman comme un excellent somnifère puisque trois fois, alors que je me disais « c'est ce soir que je le finis », je me suis endormie le livre ouvert entre les mains.
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