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EAN : 9782264058997
480 pages
10-18 (14/08/2013)
4.35/5   47 notes
Résumé :
Jean Patrick Nkuba rêve de devenir le premier Rwandais à courir aux Jeux Olympiques. Mais Jean Patrick est un Tutsi, et les gens comme lui ne sont pas censés gagner. Lorsque l'assassinat du Président plonge le pays dans un chaos sanglant opposant les Hutus et les Tutsis, Jean Patrick se trouve sans protection… et sans choix. La seule solution : se faire passer pour hutu grâce à une fausse carte d’identité ethnique pour échapper aux génocidaires. Mais peut-on renier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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En 1984, Jean-Patrick a 9 ans quand son père décède dans un accident de la route.Homme de paix et de sciences, il avait toujours préservé ses enfants d'un passé marqué par les violences inter-ethniques. En s'installant chez l'oncle Emmanuel, la famille renonce à la modernité et à l'aisance; et Jean-Patrick et son frère Roger apprennent des bribes de l'histoire de leur famille. Pour eux, c'est un choc, ils se pensaient rwandais, ils se découvrent Tutsis, Tutsis dans un pays où les Hutus ont le pouvoir. le temps passant, les tensions s'exacerbent, la conscience politique de Roger s'éveille. Jean-Patrick, lui, a appris qu'un Tutsi doit être le meilleur pour réussir. Ses bons résultats lui permettent d'intégrer l'université de Butare où il fait des merveilles sur la piste d'athlétisme. Entraîné par l'énigmatique Rutembeza, le jeune homme améliore ses performances et caresse le rêve de représenter le Rwanda sur 800 mètres aux prochains jeux olympiques. Mais le sport n'est pas un refuge hermétique et Jean-Patrick ne peut pas ignorer les violences qui se multiplient. Roger le met en garde, Rutembeza lui procure une carte d'identité hutue et surtout Béa, la fille dont il est tombé amoureux au premier regard, militante pour la paix, tente de lui ouvrir les yeux sur le danger qui guette. Quand, en avril 1994, le président Habyarimana est victime d'un attentat, les extrémistes hutus en profitent pour attiser la colère du peuple à l'égard des Tutsis. Les massacres, organisés et systématiques, n'épargnent ni les Tutsis, ni les Hutus qui les soutiennent. le Rwanda est à feu et à sang.


«Même s'il passe ses journées ailleurs, Dieu revient chaque nuit au Rwanda». Peut-être Dieu avait oublié ce proverbe cher à Jean-Patrick et Béa en cette funeste année 1994 où le Rwanda a connu la pire des guerres puisqu'elle était fratricide. Des rivalités qui remontent à l'époque de la colonisation belge, des humiliations subies de part et d'autre, une animosité latente, et soudain une occasion saisie de mettre le feu aux poudres, de manigancer pour éradiquer toute une partie de la population, telle est l'histoire que nous raconte Naomi Benaron à travers le destin de la famille de Jean-Patrick, le coureur de fond tutsi et de sa bien-aimée hutue, la courageuse et idéaliste Béa. Sans pathos excessif, sans manichéisme, elle nous donne à voir un Rwanda mis à mal par la bêtise humaine où on s'entretue entre voisins, entre amis. Massacres, incendies, viols, sont perpétrés sous le regard indifférent des forces armées occidentales. Mais le Rwanda des agriculteurs, des pêcheurs, des cultures en terrasses, du magnifique lac Kivu, n'est pas uniquement la terre qui a subi ce terrible génocide. A travers ses personnages, l'auteure nous raconte aussi l'histoire de hutus qui ont accueilli, caché, sauvé des tutsis, d'occidentaux qui sont restés jusqu'au bout aux côtés de leurs amis africains, d'hommes et de femmes qui n'ont pas oubliés qu'ils étaient avant tout des êtres humains.
Un récit qui commence tranquillement puis monte en puissance, comme un 800 mètres bien maîtrisé. On s'attache à ces rwandais, quelle que soit l'ethnie à laquelle ils appartiennent, on tremble de voir le danger et la mort les approcher et bien sûr on pleure leurs proches assassinés, leurs rêves tués dans l'oeuf, leur pays martyrisé par la haine. Un grand livre, une belle leçon de vie, un hommage à ceux qui ont péri sous les coups de machettes ennemis.
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Courir pour sa vie au Rwanda, une histoire d'amour et de sport dans un pays en guerre.

En Afrique, la vie quotidienne dans une famille pauvre mais aimante, un garçon qui découvre qu'il a du talent pour la course à pied et rêve des Olympiques, il étudie et entre à l'université, il vit une belle histoire d'amour.

Malheureusement, ce n'est pas simple dans un Rwanda où la haine est prônée à la radio et dans le journal, une campagne publicitaire digne de Goebbels. Et Jean-Patrick est Tutsi…

La vie quotidienne, c'est donc aussi la discrimination et la difficulté d'avoir une bourse pour étudier, les brimades et les attentats, l'escalade des événements et le génocide, c'est assister impuissant aux déchirements de son pays.

À travers l'histoire de Jean-Patrick, on découvre aussi un peu de la géologie et de l'histoire du pays, la force de l'amitié et de l'entêtement à vivre selon des valeurs humaines.

Un roman qui traite d'événements difficiles, pas de quoi ensoleiller votre journée. Si le devoir de mémoire envers les victimes semble bien lourd, il peut toujours nous aider à relativiser notre malheur lorsque notre problème du jour sera un impôt à payer ou un toit qui coule…
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On parcourt ce roman comme son héros Jean-Patrick athlète sur huit cent mètres. D'abord à un rythme régulier sur une piste balisée avec un compte à rebours implacable et entêtant pour finir à bout de souffle et le coeur au bord de la nausée parce que dans "Courir sur la faille" Naomi Benaron a choisi de raconter la lente maturation du génocide rwandais.


L'auteure ne manque pas pour autant de décrire un pays qui subjugue par ses couleurs, le lac Kivu intensément bleu en raison de sa profondeur, bordé de terre ocre et de collines verdoyantes en raison de la fréquence des pluies. Naomi Benaron parvient à mettre tous nos sens en éveil en décrivant un Rwanda charnel et envoûtant qui parviendrait presque à faire oublier la faille géologique le long de la Vallée du Grand Rift sur laquelle repose le Rwanda si derrière cette faille il n'y avait pas une fissure beaucoup plus dangereuse, celle ethnique qui divise le pays entre hutus et tutsis.
Un front haut, un corps élancé, des chevilles fines, et vous êtes considéré comme tutsi ou "cancrelat", une distinction superficielle née de la colonisation et qui ne cessera d'élargir la faille divisant le pays. Des regards méfiants aux brimades en passant par toute sorte d'humiliations, le récit avance lentement mais surement vers le massacre que l'on connaît…


Oui, l'histoire du génocide de 1994, on l'a lue dans les journaux, vue à la télé, on croit la connaître. Et pourtant, on ne l'a jamais reçu de cette façon, comme une claque en pleine figure. On sort de cette lecture terriblement bouleversé.
Certainement parce que Naomi Benaron a su trouver les mots, le style, une histoire intime, celle de Jean-Patrick Nkuba, pour nous plonger frénétiquement dans l'histoire tragique d'un pays. Jean-Patrick ne se préoccupait pas réellement d'être Tutsi, mais il pouvait compter sur les Hutus pour le lui rappeler. Seule lui importait la sensation de joie intense qui se répandait dans tout son corps lorsqu'il courait avec son frère sur les chemins boueux. Puis courir est devenu une nécessité, non seulement pour atteindre son rêve olympique mais aussi pour s'affranchir de la pesanteur de son pays. Se libérer de l'air chargé d'humidité et de haine qui, comme la brume après la pluie, recouvre progressivement le pays. Survivre.

Bien documentée, l'auteure ne nous épargne rien, elle laisse le lecteur sans distance possible pour échapper à la brutalité des faits. Elle décrit la marche forcée vers les exécutions sommaires et les massacres, elle prend la réalité pour ce qu'elle est, c'est-à-dire effrayante, en plongeant ses personnages dans un piège suffocant. Une guerre fratricide où les voisins deviennent les bourreaux. Face à cela, on se sent bien impuissant, la naïveté de Jean-Patrick et de quelques autres est glaçante d'effroi car Nous, nous savons ce qui va se produire.
On lit ainsi le récit l'estomac noué. Pas seulement en raison de la tension grandissante. Mais aussi parce qu'on est comme envoûté par une étrange poésie et une émotion qui, au coeur de la barbarie, donnent à lire un texte épuré, tout ensemble radieux et ténébreux. Naomi Benaron use d'une écriture pleine de grâce et de sensualité pour dire la folie des hommes et raconter une tragédie où vie et mort fusionnent de manière bouleversante.
Roman magnifique qui prouve une fois encore que parfois la fiction en dit bien plus sur la réalité qu'un long discours ou une enquête journalistique.

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Jean-Patrick Nkuba est un athlète prometteur qui espère devenir le premier coureur rwandais à participer aux Jeux Olympiques et pour cela, il s'entraîne chaque jour, parcourant les splendides paysages de son pays.
Mais Jean-Patrick est Tutsi et en 1994, le conflit qui oppose son ethnie aux Hutus se transforme en véritable génocide.
La seule solution pour continuer à vivre sa passion et réaliser son rêve est de se faire passer pour Hutu et surtout de faire confiance à son entourage, dans un climat ou la méfiance est reine.
Mais peut-on renier ses origines ?
A travers ce personnage chaleureux attachant, aux idéaux aussi purs que la nature est belle, Naomi Benaron réussit le tour de force de démontrer avec clarté les mécanismes profonds d'un massacre sans tomber dans le documentaire.
Plus encore, ce roman initiatique empli de justice sociale fait percer l'espoir, l'amour et la joie derrière le désespoir, la destruction et l'horreur de la guerre.
Une très belle lecture.

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Génocide = l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ou d'une partie d'un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales (wikipedia)


À la mort de son père en 1984, le jeune Tutsi Jean-Patrick Nkuba (le roi du tonnerre) doit quitter la maison de Gihundwe — dans la province de Cyangugu, ouest Rwanda aux bords du lac Kivu, près de la frontière du Burundi — où son père officiait en tant que préfet enseignant. Il part vivre chez son oncle Emmanuel avec son frère, ses soeurs et sa mère.


« … elle n'aurait pu prévoir les barrages sur les routes où militaires et policiers réclamaient les indangamuntu – les papiers d'identité – et harcelaient toute personne grande et mince au front haut au visage étroit, des caractéristiques associées de façon systématique aux Tutsis. » (p60)

Le Tutsi devant travailler plus qu'un Hutu pour être reconnu comme capable, à force de ténacité, Jean-Patrick réussit haut la main les examens pour intégrer l'école secondaire de Gihundwe, l'équipe d'athlétisme en 1985, et l'Université à Butare en 1991.
Il a un don pour courir. Son destin est scellé. Son coach énigmatique, Rutembeza, le poussera au-delà de ses limites pour qu'il atteigne son but ultime, les Jeux olympiques.

Mais le contexte historique dans lequel vit le peuple rwandais impose une course de haies impitoyable, que l'on soit coureur ou non, jeune ou vieux. Quand Imana (Dieu) n'est pas là, les souris dansent.

Sous la présidence d'Habyarimana (pro-Hutus), fraichement réélu depuis 1983, la tolérance des Tutsis est affirmée par l'imposition de quotas dans l'administration et l'enseignement. La tension Hutu-Tutsi persiste, les réactions s'enchaînent des deux côtés : les contrôles d'identités des Tutsis s'intensifient, les rebelles tutsis (le FPR=front patriotique rwandais) perpètrent des attaques dans les villages hutus, le Président lance la chasse aux Tutsi… Les massacres et les injustices atteignent une croissance exponentielle. Les actes de barbarie touchent leur paroxysme en 1994 avec l'assassinat du Président Habyarimana et d'autres ministres de l'assemblée. La machette hutue s'abat sur tout ce qui bouge, la guerre éclate… C'est l'apogée du génocide au Rwanda qui fera des milliers de morts. Sous l'indifférence totale de l'Occident et des États-Unis.

« Il avait espéré, attendu et prié pour que le FPR soit victorieux ou que la Minuar prenne les armes et écrase les extrémistes. Quand les Belges avaient été tués, il avait été persuadé que l'Occident ne laisserait pas le massacre des siens impuni. » (P372)

Le plus fou dans l'histoire, ce n'est pas seulement que la tension a toujours existé. du moins la pression hutue seulement depuis 1957. Mais surtout, c'est que la différence raciale existe depuis la colonisation belge dans les années ‘20. Ce sont des scientifiques belges qui ont instauré la différence ethnique. le gouvernement rwandais a toujours exploité cette faille. C'est sur celle-ci que court Nkuba JP…

Pendant que son frère a rejoint le FPR, que vont devenir sa famille et ses amis ? le génocide était prévisible depuis longtemps. Est-ce que la réplique tutsie est justifiée du fait que les Hutus assassinent depuis des années ? Sont-ils égaux comme son père le défendait ? Quand il subit les événements, il ne sait plus. Les rebelles veulent rentrer chez eux à n'importe quel prix... Prétend son oncle. Il n'est pas en sécurité, comme tous les siens. Grugé et blessé constamment, il court quand même. Jean-Patrick rencontre l'amour, l'amitié, la souffrance, la détermination, la nostalgie, l'incompréhension et l'espoir. Jusqu'où pourra-t-il courir ? Jusqu'à quel point résistera-t-il aux coups ?

« Il avait cru qu'il lui suffisait de faire confiance à deux jambes assez agiles pour fendre l'air… Il devait faire confiance à Rutembeza pour qu'il le guide, à Habyarimana pour qu'il lui permette de réaliser son rêve olympique, au gouvernement pour qu'il fasse venir des troupes des Nations Unies. Et si jamais on en arrivait là, il devrait faire confiance à ces troupes pour qu'elles protègent sa vie. »(P189)

L'ÉCRITURE :
- -
Au départ, je n'ai pas trouvé la puissance d'un texte qui m'aurait subjugué. Je n'attendais pas de l'éloquence époustouflante, mais à plus d'intensité émotionnelle dans ce récit. le style est carré probablement attribuable à l'influence de la brillante carrière scientifique de l'auteure. Malgré les touches très colorées, il manque ce petit quelque chose qui fait qu'un livre est étourdissant. le décor africain a presque plus de place que la psychologie des personnages. On voyage et c'est bien écrit. Certes. Cependant, s'il n'y avait pas eu le génocide, le texte aurait été « plat ». Ce n'est pas un F. Exley par exemple. Il y a des passages simples, des scènes et des décors bien construits, très joliment. le hic vient de là, ça arrive par à-coup. le reste est répétitif. Comme ce style n'est pas toujours présent dans le texte, malheureusement, certains moments en sont plus abrupts, voire inexpressifs.

Page 235 ! Il y a une coupure nette. Préjudiciable à l'action. Selon l'état d'esprit du livre et du moment relaté, c'est une erreur. Jean Patrick va présenter Béa à la famille ! Mise en bouche jusqu'au moment où les deux amoureux arrivent à Cyhangugu et puis plus rien. C'EST LA PUB ! Croirions-nous si nous étions assis devant notre téléviseur en train de regarder une série télévisée. Non, l'auteure passe à autre chose ! Un moment clé pourtant. Ou encore en page 238 : utiliseriez-vous le terme « maxillaire » dans une phrase qui doit toucher à la poésie d'un premier baiser ?

A cause de ces détails, j'étais sur le point d'arrêter la lecture à mi-parcours…


++++
Et soudain, la vitesse supérieure s'enclenche, la dureté des événements soulève le coeur, la tension nourrit le récit, la catastrophe ouvre les portes du dégoût et facilite l'expression écrite de l'auteur qui lâche sa retenue. Un éboulement de sensations. Elle aurait dû s'y mettre dès le départ.

Autant je marchais avec des pieds de plomb sur les routes poussiéreuses et suffocantes rwandaises dans la première partie du roman, autant j'ai couru tel l'éclair tiré par Nkuba, le roi du tonnerre, dans la deuxième partie.

L'essentiel est que les imperfections sont balayées sans commune mesure par un sujet puissant. L'impuissance d'un nouveau-né, la faiblesse d'un enfant ou d'un vieillard. Tous étaient dans un état d'hébétude totale, tous étaient grisés, tous étaient sans voix ; devant la douleur d'une lame qui les transpercent, d'un éclat de grenade qui leur arrache les membres, l'odeur de leur peau qui commence à se carboniser. Oui, c'est dur. Et c'est ça que le lecteur retiendra surtout. L'abomination d'une guerre. Une pensée pour les victimes d'un combat stupide et inégale. Un combat perpétré par des manipulateurs sujets à un complexe d'infériorité prononcé. L'histoire n'a pas servi de leçon. Ce phénomène se répète à travers les siècles et encore aujourd'hui. Je ne comprends pas. L'Inquisition, l'invasion ottomane, romaine, nazie… L'Algérie, l'Afghanistan, le Congo, La Palestine, la Tunisie, le terrorisme, etc. L'histoire se répète. Pas de répit pour les cons.

Une phrase, elle est reprise de la bible du petit frère décédé de Jean-Patrick et apparaît à la page 427 du roman, pour clôturer l'article en douceur.

« Marchez dans l'unité, marchez dans l'amour, marchez dans la lumière et la sagesse » (Épitre aux Éphésiens)
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Près de la photo, il tapota l'endroit où était écrit UBWOKO. "Ce mot, là, en kinyarwanda, il signifie quoi?"
Sa question étonna Jean-Patrick. "Ubwoko? Ça veut dire ethnie.
- Ah, tu te trompes! Ce sont les Belges qui lui ont donné ce sens-là! Avant l'époque coloniale, le mot ubwoko voulait dire clan en kinyarwanda. Nous n'avions aucun mot dans notre langue pour désigner l'appartenance ethnique."
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La réalité du Rwanda restait soigneusement dissimulée aux étrangers pour qu’ils continuent à flotter sur les eaux paisibles qu’on faisait apparaître à leur intention comme par magie au-dessus de la mer agitée dans laquelle se débattaient les Rwandais.
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Dans un éclair de clairvoyance qui le laissa stupéfait, il eut la sensation que son père vivait dans tout ce qui se trouvait alentour, et que le moindre souffle de vent contenait sa bénédiction. (10/18, p. 51)
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Béa l'arrêta. "Tu es aveugle? L'Occident s'en fiche! Les troupes de la Minuar restent là à regarder les Hutus se déchaîner sans bouger un pouce! Tu as vu à quelle vitesse la sauvagerie s'est emparée de la foule? Jusqu'à quand les troupes vont-elles rester là pendant que ses mêmes Hutus s'adonnent à leurs tueries?"
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Comme le livre de la vie peut changer ! songea-t-il. Et ce n'est pas nous qui en écrivons les pages.
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