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EAN : 9782370550293
350 pages
Le Tripode (28/08/2014)
3.24/5   60 notes
Résumé :
Rachel Waring est folle de joie. De manière inattendue, une grand-tante lui a légué un petit hôtel particulier à Bristol. Sans plus réfléchir, elle décide de laisser derrière elle son ancienne vie. C’en est fini du travail d’employée de bureau, de sa pauvre garde-robe et de sa colocataire qui fume comme un pompier et jure comme un charretier. Elle va mener une vie entièrement consacrée aux plaisirs, à la beauté, l’art et l’amour. Une fois installée dans ses nouveaux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,24

sur 60 notes
A 47 ans, on ne peut pas dire que la vie de Rachel Waring soit franchement exaltante… Célibataire depuis toujours, elle vit en colocation avec Sylvia, dans un petit appartement londonien, exerce un travail purement alimentaire et semble avoir fait une croix sur ses rêves. Jusqu'au jour où elle hérite d'une maison ancienne à Brighton, laissée par une vieille tante à moitié folle, avec laquelle elle n'avait plus aucun contact. Dès lors, Rachel quitte tout pour s'installer dans sa nouvelle demeure, voyant dans ce déménagement l'occasion rêvée d'un nouveau départ dans la vie et le début d'aventures trépidantes…


Rachel Waring fait partie de ses héroïnes romantiques, à la façon d'Emma Bovary, qui rêvent leur vie au lieu de la vivre. Plutôt que de nous livrer un portrait distancié de son personnage, Stephen Benatar laisse à Rachel la maîtrise totale de la narration. Ainsi, elle partage avec nous sa propre perception du monde, faite de déceptions mais aussi, et surtout, d'enchantements. Une proximité qui nous permet de saisir tout de suite la fragilité et la délicatesse du personnage, nous le rendant très vite attachant.


Si, au début du roman, Rachel apparaît comme une vieille fille plutôt fade, passionnée de comédies musicales et d'histoires à l'eau de rose, dignes de romans Harlequin, elle se métamorphose véritablement après son emménagement à Brighton. Les rancoeurs du passé semblent envolées au profit de perspectives nouvelles, faites de rencontres et du projet d'écrire un livre. Dès lors, Rachel se rêve le centre d'intérêt de Brighton, courtisée par les hommes, jalousée par les femmes, elle décide de se consacrer à l'art et à l'amour et de partager avec tous sa vision optimiste de la vie.


Commence à naître un malaise chez le lecteur qui sent un décalage entre le récit tel qui nous est raconté par Rachel, et sa réalité… Celle-ci interprète chaque évènement, chaque réaction, à son avantage, idéalisant, transformant la vérité en quelque chose de meilleur et n'hésitant pas pour cela à nous donner des justifications pour le moins invraisemblables… Des réactions et des raisonnements de plus en plus fantasques qui nous plongent progressivement au coeur de la folie douce de Rachel et font ressortir toute la dimension pathétique du personnage…


Que dire de plus pour vous donner envie de lire « La vie rêvée de Rachel », si ce n'est qu'il s'agit d'un roman magistral, qui s'immisce dans votre vie et vous marque durablement. Stephen Benatar fait preuve d'un talent remarquable pour se glisser avec autant de justesse dans la peau d'une femme, une de ces héroïnes ordinaires qui, par certains côtés, nous ressemble. Difficile alors de ne pas être touché par son sort… Il décrit avec un réalisme étonnant cette bascule de la folie douce vers une folie totale, laissant le lecteur impuissant, presque abasourdi face à une telle issue. Un roman magnifique qui, sous son apparente douceur, vous bouscule, vous remue et vous laisse un véritable sentiment de malaise. A découvrir absolument !


Et pour faire durer le plaisir de lecture, n'hésitez pas à écouter en parallèle la playlist de Rachel compilée sur le site du Tripode : http://le-tripode.net/livre/stephen-benatar/la-vie-revee-de-rachel-waring
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Que j'étais heureuse de quitter Londres, mon travail minable et mal payé, ma chambre partagée avec une colocataire qui fumait comme un pompier, jurait comme un charretier et que j'avais de plus en plus de mal à supporter.
J'allais m'installer dans une grande maison léguée par ma tante dans la charmante ville de Bristol.
Que d'excitation ce changement provoquait en moi, presque au point de me mettre la tête et les idées sens dessus-dessous. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises ! J'allais faire de belles connaissances, le pharmacien, un bien bel homme, mon jardinier aussi me faisait fantasmer !
Et puis, j'ai rencontré l'amour, l'amour passion !
Et moi, Rachel Waring je fus enfin heureuse !

Dans ce livre bouleversant nous découvrons une femme de 47 ans qui rêve sa vie ou qui vit ses rêves et sombre lentement dans une douce folie.
L'originalité de ce roman tient dans le fait que c'est Rachel qui raconte ses aventures et que nous, lecteurs, sommes d'abord souriants et charmés par son excentricité, mais aussi de plus en plus inquiets pour elle.
Rachel Waring fait partie de ces héroïnes qui trouvent leur place dans un coin de notre mémoire pour ne plus en bouger.
Une lecture magnifique, vous l'aurez compris. A découvrir absolument.
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Reçu dans le cadre de l'opération Masse critique, je remercie vivement Babelio et les éditions le Tripode pour cette très belle découverte.
La couverture et le format du livre m'ont beaucoup plu.
Par contre, ayant reçu un jeu d'épreuves, j'ai constaté un grand nombre de fautes non corrigées et je reconnais que cela m'a agacé : entre les verbes mal conjugués, les mots au pluriel sans « s » à la fin et les mots manquants en plein milieu d'une phrase…
L'écriture par contre est toute douce, à l'image de Rachel, elle coule, délicate et impétueuse à la fois et j'ai dévoré le roman.

Rachel Waring est une femme approchant la cinquantaine. Elle a une vie terriblement tranquille, elle travaille à Londres et partage un appartement en colocation avec une amie, rien n'est trépidant et cela semble lui convenir, jusqu'à ce qu'elle hérite soudain de la maison d'une tante.

Dès lors, son quotidien va basculer. Elle réalise alors que sa vie ne correspond pas du tout à ce qu'elle en attendait. Pour la première fois, elle semble se réveiller, elle va agir et prendre des décisions, elle va enfin devenir maîtresse de son existence.
Elle va faire des choix et s'épanouir, elle va rencontrer des tas de gens nouveaux et décider de mener une vie pleine de joie et de loisirs. De vieille fille coincée, elle va se transformer en femme accomplie, volontaire et sensuelle.

Mais où est exactement la frontière entre bousculer les convenances et aller trop loin ?
Ce roman nous montre comment Rachel va peu à peu apprivoiser sa liberté jusqu'à peut-être dépasser les bornes de la normalité.
Cette lente mais inexorable chute vers la folie m'a touché et je me suis sentie bien seule au moment de laisser Rachel lors des dernières pages.


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Avez-vous déjà lû un livre qui, sur le sujet dérangeant de la solitude et des névroses qui en découlent (. . mais je vous sens déjà habité par l'horreur ou la réticence,et c'est bien naturel..), réussit ce véritable tour de force d'écrire un récit sur le mode d'une comédie chantante, !! très légère et fluide, un peu à la façon d'Alain Resnais, ou bien sur le mode d'un film muet mais ô combien parlant, quand il s'agit de ces plans séquence où cet homme pathétique et fébrile,en la personne de Charlie Chaplin, dans sa quête de nouvelles rencontres, ne cesse de prendre des coups en pleine figure, multiplie les maladresses et dévoile ainsi ses failles et ses fragilités !!
Laissez donc tomber vos réticences ! Place au sourire et à la fantaisie !
Vous avez eu ce vif désir bien légitime de vous écarter d'une lecture dont vous pensez immédiatement qu'à vouloir ainsi faire une effraction dans ce monde ultra sensible de la solitude et de la difficulté de l'altérité, Benatar va vous livrer un roman de plus, nécessairement sombre, lourd et ennuyeux .
Détrompez-vous ! "C'est du petit lait" !! Ce sont là les trois mots que l'ami Jacques m'a susurrés à l'oreille, pour me recommander discrètement , mais très habilement ce livre totalement A-TYPIQUE !! Je l'ai savouré dès la première page, sans pouvoir le lâcher, tournant les pages avec avidité, avec gourmandise..
Mais alors, maintenant que je l'ai entièrement dégusté, quelle est donc la recette de l'auteur, qui réussit ainsi à vous happer dès la première page ! sans que ayez ensuite le moindre désir de le laisser tomber.. ??
Plutôt que de vous raconter l'histoire, je préfère justement répondre à cette question -je vous remercie d'ailleurs de me l'avoir posée- puisque j'observe que votre réticence première a maintenant cédé à votre impatience d'en connaître tous les secrets..
L'auteur est d'origine anglaise, vous vous attendez donc naturellement à de "l'humour british". Mais déjà soyons bien claire, rien à voir avec l'humour très hard de certains de ces congénères : par exemple, P.G Wodehouse, dans "Gardez le sourire, Jeeves" .
Vouloir "dégoter" , et placer à tout prix et à longueur de page", des formules hilarantes qui font mouche, avouez que cela peut devenir pesant, surtout quand l'intrigue n'est ni intéressante, ni bien maitrisée. C'est l'ennui qui s'installe , à coup sûr ..
Or, Stephen Benatar ne cède nulle part à cette facilité! !
Bien au contraire ! : il laisse tranquillement dévider les fils de son imagination , (prodigieuse, s'il en est ..), sans forcer le trait , car il fait le choix d'un style et d'un vocabulaire étonnamment sobre !!
Or, c'est ce qui fait justement l'humanité de son regard ! et donc la force de conviction de son écriture. Car c'est ainsi qu'il réussit insensiblement , -sans jamais que le lecteur se mue en un désagréable voyeur- à nous plonger au coeur des émotions de son personnage principal, à nous faire pénétrer sans aucun malaise et pour plus grand plaisir de lecture, dans les méandres de ses pensées les plus intimes, et dans ses fantasmes..
Ce personnage est celui d'une femme dont Bénatar sait pertinemment qu'elle aurait pu nous ressembler après tout, .. Ne nous arrive-t-il pas de rêver nous aussi à une "nouvelle vie".. Notre identification à celle-ci, voilà un ressort de plus qui accroche le lecteur dès le début. .. A la suite d'un héritage totalement inattendu, Alicia s'était imaginée qu'elle disposait ainsi des clés pour "changer sa vie". Elle allait enfin" vivre SA vie", quitter cet univers routinier, ennuyeux où elle vivote avec sa mère, où il ne passe jamais rien, pour se construire enfin cette nouvelle vie ardemment désirée, se faire de nouveaux amis..
Propulsée ainsi dans sa nouvelle maison ,habitée autrefois par un célèbre philantrope, et dans un univers de la middle class qui jusqu'ici lui était totalement étranger, elle se cogne en permanence au "mur de verre" du cloisonnement social, même si à la faveur d'une rencontre de voisinage, elle est pourtant intimement persuadée d'avoir enfin réussi à tisser un un lien social, sincère et durable, sur lequel elle délire alors , au point de créer des situations complètement improbables, inimaginables,.. je vous laisse le plaisir de les découvrir..
Ce personnage est bien sûr pathétique à nos yeux de lecteur, et c'est là aussi tout le talent de Benatar de le rendre émouvant et même attachant. Il a su en effet intelligemment éviter un deuxième écueil, sur un sujet sensible comme celui-là : celui de tomber dans la mièvrerie. Ah ! la pôvre !! .. pour jouer au contraire sur le registre de la drôlerie. Son dispositif narratif est alors ici très astucieux.. Il aurait pu céder à la simple description très minutieuse et peut-être fastidieuse de la psychologie de ce personnage, mise en échec dans ses tentatives de se créer enfin du lien social. Il aurait alors s'épancher par conséquent sur la tristesse de cette nouvelle vie finalement fade, pour ne pas dire ratée..L'auteur choisit plutôt de faire vivre ses scènes, - attendez-vous à aller de surprise en surprise !! , en recourant au comique de situation. C'est alors à travers des plans séquences, courts de quelques pages , qui sont autant de sketches surprenants, de plus en plus étranges même, que le lecteur comprend qu'elle est en train de glisser insensiblement dans cette douce folie qui la gagne, et de dépasser alors les bornes de ce les experts appellent a "normalité"..
Il joue aussi du paradoxe, la présentant comme étant pourtant animée d'un fort sentiment d'accomplissement de cette vie "en technicolor" dont elle avait tant rêvée. Pourtant, les ratages sont nombreux et pourraient même être présentés comme douloureux (par exemple l'épisode de sa trop brève et furtive découverte de la "chose sexuelle" fait plutôt sourire, là encore, sans s'appesantir)..
C'est alors que l'on va décidément de surprise en surprise : car l'auteur a de plus, ce don de mettre dans ce texte, qui doit rester résolument très léger et très fluide, juste ce qu'il faut d'invraisemblances, parfois même de surnaturel dans cet onirisme de plus en plus débridé (l'image de l'ancien propriétaire épinglée sur le mur se dédouble, et devient la personnalité avec qui elle est convaincue de s'être même mariée.alors qu'il est pourtant mort de sa belle mort, depuis longtemps. . ) .
Enfin, il y a cet ingrédient qui donne à la recette toute sa complète saveur, qui consiste à glisser sans ce plat savoureux , quelques graines des chansons du "jude box" de la demoiselle: ils ajoutent un zeste de joyeuse nostalgie, donc de fantaisie et donc encore de légèreté à ce récit : elle chante, elle serait donc bien vivante parmi les vivants, mais dans ces brefs instants, n'est-elle pas plutôt coupée de la réalité, celle qui sans doute l'a fait trop souffrir, et dont elle cherche ainsi à s'échapper pour se soulager.
Les fils tendus par Bénétar pour tisser ce roman complètement a-typique sur un sujet aussi sensible et périlleux , -celle d'une femme somnanmbule qui tente vaille que vaille de garder l'équilibre sur le fil de sa "nouvelle vie si ardemment rêvée" - sont ceux d'un artisan écrivain de la plus belle étoffe, qui ne méritait pas , comme ce fut le cas à sa sortie, de figurer aux yeux du jury du Booker Prize, parmi les "Indésirés", (pour reprendre l'expression utilisée pour en faire le titre de son nouveau livre, sorti récemment, en 2015) "Les Indésirés" de Stephen Lévy Kuentz. Ce jury à l'époque n'avait pas daigné s'y intéresser, : un livre judé d'emblée dérangeant à leurs yeux, (ils ne l'avaient pas même lû), ainsi donc rejeté par ce que Kuentz appelle donc aujourd'hui par "l'industrie des best-sellers. Il aurait pu après tout avoir un "effet miroir", auprès de certains lecteurs et donc ne pas atteindre les volumes de ventes désirés... Thank you very much !! à cet homme providentiel qui vient de l'exhumer, .. pour notre plus grand plaisir de lecture !!
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La vie de Rachel Waring, vieille fille quadragénaire, prend un cours nouveau lorsqu'elle reçoit l'héritage inattendu d'une grand-tante oubliée ; après la visite de la maison de cette tante à Bristol, dont elle s'éprend instantanément, elle démissionne de son travail d'employée à Londres pour y emménager.
Quittant une vie londonienne grise, partagée avec une colocataire acariâtre et cynique, elle se lance dans une existence légère, où elle se voit évoluer, guillerette et optimiste, laissant libre cours à sa créativité pour aménager sa maison, lier connaissance et prodiguer ses conseils à tous ceux qu'elle croise, se racontant des histoires et se représentant elle-même en héroïne, émaillant ses actes et paroles de chansons, extraits d'opérette et poèmes populaires britanniques qui célèbrent l'amour.

«La vie rêvée de Rachel Waring» de Stephen Benatar publié en Angleterre en 1982 (traduction française de Christel Paris aux Éditions le Tripode, 2014) est un roman d'une habileté surprenante, car l'auteur – masculin - réussit à brosser un portrait parfaitement convaincant et à nous faire percevoir, de l'intérieur des pensées de Rachel Waring, combien cette femme, en réalité pathétiquement solitaire et glissant vers la folie, a des pensées non fiables et un comportement totalement incongru. John Carey souligne dans sa préface que Rachel est «la reine de l'erreur d'interprétation», et de fait elle se trompe sans doute sur la signification de toutes les interactions avec les autres, et en particulier si l'autre est un homme, pays inexploré et abîme de fantasmes, et attache une valeur affective démesurée à toutes ses relations.

Toujours vu de l'intérieur, le roman progresse comme une faille qui peu à peu se creuse entre le monde intérieur de Rachel Waring et l'extérieur, chronique remarquablement subtile d'une folie et d'une catastrophe annoncées.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je n’avais pas aimé ma mère – comme la femme du salon de thé aurait sans doute pu vous le raconter. Une fois, j’avais fait un rêve qui m’avait frappé et dont j’ai encore un vif souvenir : j’avais rêvé que mon père était de retour au milieu de la nuit, fraichement ressuscité, sans cicatrice ni point de suture laissés par la mine. Il avait déposé un baiser sur mon front, une pomme et un livre à côté de mon oreiller, et quand je m’étais étirée après avoir ouvert les yeux, encore toute ensommeillée, il m’avait fait un clin d’œil appuyé, avait rejeté brusquement sa tête en arrière et, d’un geste avait fait mine d’égorger quelqu’un… après quoi il avait tranquillement disparu à travers les murs, en me soufflant des baisers. J’avais repoussé les couvertures et étais allée, sur la pointe des pieds, jusqu’à la chambre de ma mère – et là effectivement, je l’avais trouvée, les yeux vitreux tournés vers le plafond, la gorge tranchée. Ce n’était pas un cauchemar. J’étais repartie dans ma chambre et, après m’être brossé les cheveux une centaine de fois, je m’étais recouché en mangeant la pomme. "Merci papa. Je t’aime très fort". A la suite de quoi, j’avais attrapé le livre qu’il m’avait laissé – j’ai toujours été une fervente lectrice – et j’avais commencé un autre rêve.
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Je me suis prise de sympathie pour lui, ce résident d'autrefois. Avec la distance, on trouve toujours quelque chose de touchant à l'échec des autres.
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Et c'est alors que j'avais surpris l'étrange regard qu'elle avait échangé avec ma mère.
Et moi aussi, tant bien que mal, je me suis rétablie.
Mais il était certain que j'avais perdu cette petite étincelle qui m'avait rendue "presque jolie".

P228
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Ce qui nous est familier peut certes s'avérer ennuyeux et insatisfaisant, mais c'est si simple et rassurant.
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La plupart des filles , bien sûr, auraient trouvé un travail, quitté la maison et cherché à vivre leur vie.
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Vidéo de Stephen Benatar
Bande-annonce de la vie rêvée de Rachel Waring (Wish her safe at home) ? un roman de Stephen Benatar ?, traduit de l'anglais par Christel Paris, publié aux éditions le Tripode.
Musique : Keep young and Beautiful, interprétée par Abel Lyman, en 1933.
http://le-tripode.net/livre/stephen-benatar/la-vie-revee-de-rachel-waring
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