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240 pages écrit gros sur sa jeunesse à Paris, ses premiers jobs - grouillot pour un photographe et livreur de pizzas pour s'acheter son matériel photo.

Vit dans une chambre de bonnes . Vous connaissez ? Moi j'ai connu, sous les toits, sans confort, toilettes (douche,wc) communs sur le palier, porte qui ne ferme pas à clé ......

1 pizza livrée : 5 secondes d'histoire à raconter.
. un mec qui se jette sous le métro ...
. une fille au bar, avec des jambes longues, longues ....
. celui qu'on surnommait Carl Lewis (même pas noir) et qui courait le jour et le nuit ....
. Skins et Zoulous " l'éternel duel" dans le métro et ailleurs ..
. une histoire de Princesse chaude, vous ne vous imaginez pas comment , N'est ce pas Rouky !!!
- et les copains d'enfance qui meurent d'overdose ...
Et moi, qui marche vers mon destin !

Asphalte (p223 à 232 - bribes que j'ai retenu)

J'ai marché dans mes rêves, sur les quais
J'ai marché où Baudelaire avait marché
J'ai marché en cherchant l'ombre, celle des arbres me plaisait
J'ai marché en cherchant l'inspiration
alors je me couchais sur le trottoir et l'asphalte
J'ai marché en étant ailleurs
J'ai marché en rêvant à toi
J'ai marché vers toi.

The end :
- Acheté une caméra Super 8 chez un fan de De Gaulle,
Il m'a dit :
- Vous aimez De Gaulle ?
- Moi, j'aimais Gainsbourg et Arthur Rimbaud.

Deuxième Chroniques
J'ai marché avec plaisir jusqu'au bout de la dernière page.
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Poursuite des "Chroniques de l'asphalte" avec ce volume 2/5 qui permet à Samuel Benchetrit de raconter sa découverte de Paris.
Après avoir quitté sa tour de banlieue, Samuel Bench découvre la capitale. Il n'était géographiquement pas très loin mais pour lui c'est là que ça se passe.
Son oeil de cinéaste est aux aguets comme s'il prenait des photos avec un polaroid. D'ailleurs, les chapitres montent crescendo en commençant par 25 ASA jusqu'à 6400 ASA.
Il raconte les années de galère, de rencontres saugrenues en maladroites conquêtes amoureuses en passant par la mort de son ami d'enfance, Karim. Tranches de vie parfois intéressantes mais aussi décalées et déconcertantes. Il y en a pour tous les goûts mais c'est loin d'être toujours drôle. On est dans le populaire radical avec du sexe et un peu de tendresse, rien d'inoubliable.


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Presque deux ans après la lecture du premier opus, je replonge dans la vie de Samuel Benchetrit, second tome de son pentacle biographique. C'est, avant tout, avec un immense plaisir que je me resserre un petit chronique de l'asphalte 1/5 pour me fondre directement dans son histoire. Et quel bonheur, je jubile à cette nouvelle lecture et prend mon pied encore plus que la première fois. J'apprécie, je me marre et j'adhère à son style, à ses humeurs, à ses mots et maux... Fin du premier tome, il décide de partir de sa cité pour un petit job d'apprenti « photographe ». Ses potes braquent dans le centre commercial le magasin Studio Photo du centre commercial local pour lui offrir un appareil photo professionnel. Début du second volume, il arrive à Paris. Petits boulots et grandes galères. Il crève la dalle, vit dans des chambres de bonne, se fait tabasser comme un juif, livre des pizza, croisent des chiens, des fantômes et/ou des allumés... Il réalise son premier film, un court métrage de 40 secondes, « le fils de la pastèque est un fruit comme les autres » ; puis un second de 3 minutes 30 : « le retour du fils de la pastèque et le problème oedipien ». Il fait des rencontres surprenantes et incongrues : un grand noir qui met à mal une bande de skins à Châtelet, une vieille débile, vice-doyenne de France qui traite de grosse salope la Jeanne Calment, la plus belle femme de sa vie, les contrôleurs de la RATP... Son but : gagner quelques tunes pour se payer de la bobine de film. Grand et prestigieux but quand il pense à ses potes de toujours restés dans la cité, pour la plupart drogués, pour l'essentiel en taule, ou pour certains (les plus chanceux ?) déjà six pieds sous terre, conséquence classique d'une overdose ou d'une rixe dégénérée...

Samuel Benchetrit ne serait-il pas une « espèce » de Bukowsky français ?
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Une suite aussi agréable à lire que le premier tome.
Une ambiance générale toujours aussi sympathique et un style direct très efficace
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J'ai vraiment beaucoup apprécié. Si ce livre était signé Bukowski, on aurait dit que c'était un de ses tout tout bons. C'est souvent drôle, parfois émouvant, très juste dans le ton. Je pensais avoir déjà lu le tome 1 et en fait, non, je vais réparer cette omission. En espérant que ce soit du même tonneau.
Notez que ce qui aide à distinguer Buk de Bench, c'est que l'un vit à l'alcool, l'autre aux cigarettes.
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Toujours avec une écriture décalée, l'auteur relate certaines anecdotes. C'est pas mal mais sans plus.
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C'est l'histoire de jeunes paumés de banlieue.
Le thème est intéressant mais c'est mal écrit et surtout très vulgaire et porté sur le sexe.
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J'avais vraiment bien aimé le premier volume des "Chroniques de l'asphalte", et j'ai donc très rapidement enchaîné avec le deuxième, qui se lit d'une traite comme le précédent.
Malheureusement pour moi, je n'ai pas aimé celui-ci, pour plusieurs raisons.
D'abord, pourquoi ne pas avoir suivi l'ordre chronologique, l'ensemble aurait peut-être semblé moins "foutraque".
Ensuite, beaucoup de ces histoires semblent vraiment farfelues, voire grotesques, ou même lourdingues, avec comme dénominateur commun le sexe, encore et toujours, ce qui peut se comprendre car après tout c'est sans doute la principale préoccupation des jeunes hommes en devenir.
Je ne suis pas Père La Morale mais je n'ai pas du tout aimé l'histoire de la vieille qui détestait Jeanne Calment, je l'ai trouvée de très mauvais goût, tout comme celle oùl'auteur doit aller livrer une pizza dans un cimetière.
Je n'aime pas trop non plus quand il écrit ce qui ressemble à de la poésie, stylle que je n'aime pas particulièrement.
Par contre, j'ai bien ri avec l'histoire du Noir face aux Skinheads (Skin's Smile) et j'ai apprécié aussi celle intitulée "Bacon", très courte mais marrante.
Mais dans l'ensemble, ce fut une lecture décevante.
Je continuerai malgré cela à lire ces chroniquesn car j'ai lu une critique enthousiaste du tome 4.
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Samuel Benchetrit se raconte dans ses chroniques de l'asphalte, avec un style bien particulier. Beaucoup de dialogues, d'oralités ce qui amène un rythme et une grande authenticité dans son récit. On y trouve également en filigrane les problèmes sociaux des banlieue mais également beaucoup d'ironie et d'humour.
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Une fois ma découverte du Bench et de ses mots effectuée, plutôt contente du résultat, j'ai tenté le tome 2 « L'arrivée à Paris ».
Et j'ai été plutôt déçue, même carrément. Pas par le style, mais complètement par le contenu.
Pourtant j'ai aimé le découpage en chapitre graduant en sensibilité ASA, je me suis dit « ça va le faire ». Mais passé ça, on assiste à une succession de situations de plus en plus absurdes et grossières, tellement d'ailleurs qu'on se demande si elles sont toutes vraies…
Je m'attendais à la découverte du métier de photographe et du cinéma, j'ai eu droit à une présentation de personnages où le sexe est la dominante, je devrais dire le sexe et ses déviances car on a droit à un peu de zoophilie ( !).
Bref très décevant, trop sexuel, beaucoup trop vulgaire, sans chronologie aucune, on pourrait très bien lire le dernier chapitre puis le 10ème et enfin le premier ça serait quasiment pareil…
Pour contrebalancer ces avis négatifs, il y a quand même quelques chroniques qui m'ont plu, notamment le poème Asphalte, ou encore comment un seul noir a fait fuir cinquante skins et celle sur la cigarette « ô mère, téton fumant » dont je vous mets un petit passage en ces temps de destruction de la cigarette…
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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