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Chroniques de l'asphalte tome 3 sur 4
EAN : 9782246760818
256 pages
Grasset (13/10/2010)
3.6/5   71 notes
Résumé :

" Quand je l'ai rencontré, il arrêtait pas de me toucher, de me prendre dans ses bras, de m'embrasser le cou, de me réchauffer la nuque... Au début je comprenais pas, j'avais l'impression d'être une bête... et puis, à force de contact, je m'y suis mise... Ah c'est doux, t'as pas idée... Ce gamin, j'ai même pas l'impression d'avoir dû faire l'amour pour qu'il arrive... C'est juste un cadeau... Et si t'ouvre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà. Je crois que c'est fini. Je suis allergique à l'amour. L.O.V.E. Avec son tee-shirt noir et son coeur rouge dessiné sur le torse, il me promettait des histoires d'amour, de passion, de désir. J'avais tant kiffé ses précédentes chroniques de l'asphalte. Les deux premiers tomes étaient une merveille d'écriture, je plaçais Samuel Benchetrit au sommet de l'art littéraire, avec ses histoires de gamins sur l'asphalte. J'ai adoré aussi le Samuel cinéaste avec J'ai toujours rêvé d'être un gangster, la rencontre d'Arno et Bashung. L'esprit rock'n'roll...

Mais... Voilà. le troisième tome arrive et je me suis ennuyé la plupart du temps lors de ces nouvelles, qui ont toutes pour point commun l'amour. J'en conclus donc que l'amour n'est pas fait pour moi. J'ai fini mon temps.

Ce troisième volet - L'Amour - n'a donc pas pris. C'est comme de mélanger du coca dans son whisky. Je ne comprends pas... Bon Ok, si. Un peu. Quand on est jeune, le whisky n'a pas la qualité que quand on a pris de la bouteille. Pas la même saveur. Comme l'amour. Si le désir est toujours là, présent en moi, les souvenirs emportent le pas, la mélancolie de l'amour, celui du petit a et du grand A. le grand voyage vers l'inconnue et la passion. Comme celui de prendre un whisky sans coca sans glace.

En fait, il est question d'amour, de premiers pas, des souvenirs de jeunesse. Je n'ai jamais été jeune. Il est peut-être là le problème. Mais peu importe, ce recueil me plonge dans l'embarras. L'auteur m'a mis en colère. PUTAIN que j'avais envie de lui crier ma rage à la gueule. Merde quoi, putain quoi. Je ne ressens rien, plus rien. Les deux premiers volets m'ont tant collé à la peau, cette histoire d'amour clora peut-être ma poursuite avec Benchetrit. Un peu dur, non ? Pas la peine de me flatter, j'y crois pas, plus. Je me souviens quand même d'une nouvelle, l'avant-dernière, celle que je garde en mémoire, "Quand notre coeur fait..."

Boom. Une histoire de boum. C'est comme ça qu'on disait dans le temps. Dans mon temps (du moins, je crois... c'est que mes souvenirs s'estompent...). Et qui dit boum, dit musique. J'ai toujours été musique. L'amour et la musique ne sont que deux faces du même passion. le désir charnel et sensoriel d'une femme contre soi, un piano ou une trompette qui enveloppe son corps, chaloupe son cul, transperce son coeur... Samuel et moi... Même génération, et donc même musique de boum, des titres oubliables avec le temps. de cette nouvelle, je retiens surtout la playlist jouée entre deux whisky coca (d'ailleurs à cette époque-là, je parle donc des années 80, on ignorait même le nom de playlist)... Et à la boum de Delphine Bercot, passaient...

21h27, Live is Life, Opus... La la la lala...
21h38, Too Shy, Kajagoogoo...
21h54, Such a Shame, Talk Talk...
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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ll essaie de se cacher derrière son cerisier !
Son regard clair dit les mots tus et gentiment il me tend "Chroniques de l'asphalte 3" ..........
" Moi, le bonheur je saute dessus, et je ne pense pas à après ...."

Belle façon d'ouvrir son coeur !
De parler, d'être touché, de dire l'amitié, de raconter l'amour comme un cadeau que la vie nous fait.

La vie, même si elle n'est pas ce qu'on pourrait en espérer, est décrite ici et dépeinte avec de yeux plein de tendresse et comble les vides des existences ordinaires sans grand horizon.

Il y a :
- Toutoune et Karim
- Dan et la jolie robe jaune
- le lama qui devient chèvre
- Freddy et sa première fois
- Susie, Loulou et tous les autres.

Un kaléidoscope dans le gris des banlieues, comme une boule à facettes qui tourne au son de la Vie qui passe.

J'ai encore , bien aimé, ce 3ème de Monsieur Benchetrit.
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Comme dans le premier opus des Chroniques de l'asphalte, Samuel Benchetrit évoque des souvenirs - réels ou inventés, peu importe - de jeunes garçons en banlieue parisienne. C'est l'occasion pour le lecteur de (re)visiter l'adolescence dans les années 80 : Dallas, les 205 GTI, la musique (Téléphone, Kajagoogoo, The Korgis, etc.)... L'ouvrage se décline en une quinzaine de chroniques, aussi indépendantes les unes des autres que dans un recueil de nouvelles puisque chacune relate une histoire à part entière, avec une chute - souvent drôle.
J'ai d'abord été un peu déroutée par ce livre : le propos m'a semblé bien léger et plutôt destiné aux ados puisque les personnages ont treize-quatorze ans avec le langage et les préoccupations de cet âge... Et puis je me suis laissée gagner crescendo par l'humour ambiant, la tendresse et la sagesse de certaines réflexions. Il est beaucoup question d'amour, de sentiments, notamment ceux des garçons pour les filles, et c'est finalement moins naïf qu'il n'y paraît... En bref, une atmosphère toute mignonne et jubilatoire de "Petit Nicolas" pour adolescents, sans la vulgarité du deuxième opus, très centré sur le sexe.
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je n avais malheureusement pas lu les premiers opus des chroniques de l asphalte, un recueil de nouvelles sur la vie en banlieue, inventee ou bien vecue.
Ce troisieme episode des chroniques de l asphalte a pour theme "l Amour", j ai ete sincerement touche par de nombreuses histoires qui retablit les cliches de l amour en banlieue, meme si des fois c est un peu trop idealisé ou l on penche sur les bons sentiments. mention speciale pour "l arbre" une histoire magnifique.
A lire absolument , un livre qui nous rafraichit, avec son humour et sa tendresse
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Encore un livre lu pendant ma semaine de vacances en Turquie ! Après avoir dévoré les deux premiers tomes, il était inévitable de découvrir la suite des aventures du Bench et de ses potes dans « Chroniques de l'asphalte tome 3 ».

Ce troisième volume est intitulé « Amours » et comme son nom le suppose, il est centré sur les histoires d'amour de cette bande des quartiers… Et c'est là que le bât blesse. Ce livre m'a déçue alors que je suis une très grande fan de Samuel Benchetrit. En tant que réalisateur, j'avais littéralement adoré « J'ai toujours rêvé d'être un gangster » avec Edouard Baer, Anna Mouglalis et Alain Bashung. Difficile donc de résister à ce casting parfait ! le Benchetrit écrivain m'a également pas mal convaincue par le passé. « Récit d'un branleur », « le coeur en dehors » et les deux premiers « Chroniques de l'asphalte » l'avaient érigé en auteur contemporain au top !

Ca faisait un bail que je n'avais pas lu un de ses bouquins et surtout que j'attendais la suite de ses chroniques… Les attentes étaient tellement fortes que la déception a malheureusement été au rendez-vous. Sa plume est toujours pleine de talent, mais elle a perdu de son mordant. Je me suis ennuyée à la lecture des histoires sentimentales du narrateur et de ses amis. Aucune n'est parvenue à trouver grâce à mes yeux… Et ce n'est pas de gaité de coeur que je vous dis ça !

Le roman est une succession de saynètes guère intéressantes et palpitantes. Je n'ai pas non plus apprécié le portrait limite caricatural de jeunes de cités. C'est grossier et trop facile ! La direction prise dans cet ouvrage ne m'a franchement pas convaincue. le journaliste Thomas Mahler du Point a écrit : « Tendresse, cocasserie, nostalgie, langage parlé irrésistible : le Petit Nicolas a trouvé là un digne cousin adolescent qui habiterait en cité ». A aucun moment, cette description me donne envie. C'est censé être autobiographique mais ça ne prend pas !

J'attends mieux de lui et j'espère retrouver le plaisir qu'il a su me procurer avec ses autres oeuvres. Depuis le début, les Chroniques de l'asphalte sont prévues en 5 parties. J'ai hâte de lire les tomes 4 et 5 et que Benchetrit me fasse fermer ma gueule tant ils seront excellents.
Lien : http://anything-ispossible.c..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je suis allé me servir un verre. Tout le monde buvait des Malibu, ou des whisky-coca. Je me suis servi un whisky sec que j'ai avalé d'un trait, sans savoir que je répéterai souvent ce geste pour me donner du courage.
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Je me suis retenu ces neuf derniers mois... je suis rentré tôt... je n'ai rien dit quand on m'a répété que l'école était la chose la plus importante... j'ai oublié mes mardis soir pour aller à l'entraînement et gagner au foot le mercredi... je me suis tapé 36 samedis soir de merde à la télé... 36 stade2 aux dimanches déprimants... passé huit mille heures à la fenêtre de ma chambre à regarder la nuit tomber... je me suis angoissé jusqu'au matin pour ce contrôle de maths que je n'avais pas révisé (j'aurais pu révisé dans la nuit mais je préférais m'angoisser)... j'ai eu froid au réveil... froid dans la salle de bains... froid sur le chemin du collège... Mais ce soir, c'est le mois de juin...et il fait chaud... et je vais m'habiller... mettre mon plus beau tee-shirt... froisser mon jean... faire briller la virgule de mes Nike... me coiffer en arrière... me servir du rasoir de mon père... et je vais sortir... oui... je vais partir... et ne m'attendez pas... ne m'attendez plus... et si je ne meurs pas dans la nuit... je serai un autre demain...
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On a pris une bonne résolution avant la rentrée des classes. Economiser toute l'année pour se payer un voyage à Tahiti.
Manu nous a dit le prix d'un billet. Et on a calculé qu'on ne pourrait partir que dans vingt ans.
On a décidé d'économiser quand même et d'aller ailleurs.
Nous ne le savions pas encore, mais l'été suivant, nous allions passer les plus belles vacances de nos vies.
A Dunkerque.
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Fallait pas être médium pour prévoir que Karim avait plus de chances que Dédé. Il mesurait un mètre quatre-vingts, taillé dans le marbre, avec une gueule de prince d'Egypte, et une classe d'Anglais. En plus Karim ne parlait pas beaucoup, ce qui plaisait aux filles et activait leur imagination.
Dédé n'avait pas de taille précise, du fait qu'il se tenait comme un bossu, épais comme un mur d'immeuble, une gueule de terrain vague, et l'allure d'un crabe.
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Ce que l'on imagine est rarement la réalité. On est souvent déçu. Ce que l'on croit immense est juste grand. Ce que l'on rêve magnifique est juste beau. Et la télévision y est pour beaucoup de cette extrapolation.
Mais la télévision est un mensonge, et le monde la vérité.
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Videos de Samuel Benchetrit (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Samuel Benchetrit
La réaction de Samuel Benchetrit face aux violences en banlieue oct 2015 #shorts #onpc
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