AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Asterios


Ceci est le deuxième tome d'Orm le rouge. J'avoue qu'après le tome 1 j'avais peur d'être un peu déçu ayant compris que le moment était venu pour Orm de poser ses valises; l'intérêt du livre résidant dans ses aventures à travers le monde.
Effectivement après être parti avec la fille du roi Harald et pourchassé pour le roi Sven qui prend sa succession, Orm se réfugie dans les terres et craint de n'être victime de sa vengeance.
Ses craintes se confirment peu de temps après à la suite d'une tentative d'assassinat dans sa demeure par des voyageurs qu'il a accueilli. La mise en déroute de cette bande de bandit accroit sa renommée et il commence à se faire connaitre dans sa région pour sa bravoure et sa sagesse.
Lors d'un voyage, il retrouve par hasard son frère mutilé, celui-ci lui révèle la cache d'un butin perdu dans les territoires de l'est. Il décide de monter une expédition pour partir à la recherche du trésor.
Une partie importante de l'ouvrage est dédiée à la description des moeurs et coutumes des peuplades rencontrées sur fond de l'émergence du christianisme en occident (Orm s'étant converti il y a peu de temps, il tente à l'aide de son ami prêtre de faire porter la voix du vrai dieu). Tout en conservant l'humour présent dans le premier volume, le récit est plus posé et plus sérieux, Orm ayant peu à peu remplacé sa fougue et son impétuosité par la sagesse.
On y retrouve les valeurs véhiculées par notre personnage principal, leader charismatique, qui semble souvent aller à contre-courant de son temps, préférant la parole à la voie des armes pour régler les conflits. L'honneur, l'amitié et le respect sont toujours mis en avant même si cela fait parfois souffrir le ridicule.
Au final j'ai préféré ce volume pour la richesses des idées qu'il véhicule et le regard différent qu'il porte sur une époque souvent considérée comme obscure qui rime la plupart du temps avec barbarie.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}