La violence n’est pas un choix de société acceptable. Je ne parle pas de petits voleurs, mais de violence d’État, tolérée, orchestrée. La pauvreté n’est pas un mal nécessaire. Le chômage n’est pas une fatalité économique. Les pays du tiers monde n’ont aucune dette envers les pays riches, au contraire. Qui a exploité qui pendant des décennies ? L’argent investi en bourse ne produit pas d’emplois.
Le groupe de tête s’est auto-éliminé, les grandes villes d’Europe ne sont plus que décombres, il va nous le prouver lui-même. C’est le moment. Il va arriver, se montrer et, d’une manière ou d’une autre, installer un nouveau pouvoir. Un pouvoir mondial. Avec lui-même à la tête.
Le désordre est en route, affirma Thel d’une voix de prêtre. Le désordre est la seule solution à la décadence, la seule arme à utiliser pour façonner un monde prêt à nous accueillir bras ouverts. Le désordre, messieurs, est notre justification.
Un règne de terreur et de jouissance, les humains divisés en deux sortes: les puissants et les fourmis. Les puissants doivent disposer d’une armée soumise et productive pour que les centres de plaisir, les points érogènes de la planète, puissent jouir pour l’éternité.
C’est ici, seul dans la première cabane, que Seatiel, le premier-né des quatre, pense avec des mots et parle avec l’esprit.