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EAN : 9782207117194
336 pages
Denoël (06/11/2014)
3.5/5   55 notes
Résumé :
Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d'oiseaux dont il couvre leur corps.
L'inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d'une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d'angoisse.
En tant qu'inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Avis aux amateurs il y a un nouveau Sheriff en ville, Nils Trojan.
Et Oh surprise, Il est allemand et officie à Berlin.
Je vous l'avoue tout de suite c'est une très bonne surprise. J'ai dû me faire aux noms des rues… le dépaysement, l'exotisme à la Berlinoise mais c'est une ville que j'ai toujours voulu visiter pour son coté historique et son dynamisme donc je m'y suis mis très vite et de bonne grâce.
Si Max Bentow veut bien dans les futures aventures de son lieutenant de police rajouter des détails sur sa ville je suis preneur.. .
C'est donc la première fois que je lis un auteur allemand dans ce type de roman, le polar « thrillerisant» et ma fois c'est un régal. L'écriture est rythmée, le style direct, la trame solide et l'intrigue… allez je me lâche jouissive, pas de « chichi », pas de scène « Jamesbondesque » l'histoire n'en n'a pas besoin, l'auteur écrit juste et cela met en valeur son roman.

L'histoire reste une enquête policière, nous suivons les traces d'un sérial killer qui flashe sur les jeunes femmes blondes mais le style est très personnel. Je le qualifierai de simple, pas simpliste, simple ce qui rend ce roman accessible et par là-même le lecteur se sent dorloté. C'est très plaisant, voilà, c'est cela que je cherchais comme qualificatif un roman plaisant.
L'intrigue est truffée de rebondissements. le déroulé des scènes est vraisemblable. Les personnages ont du caractère et apportent tous quelque chose, ils sont utiles et pour certains élargissent la vision du livre au delà du monde du pur polar.
Grybouille aime que l'on garde le coté « humain », je veux pouvoir penser que les personnages pourraient être mes voisins…Enfin pas trop près qu'en même !
Nils Trojan entouré de son équipe d'enquêteurs, et supervisé par une hiérarchique bienveillante, il se lance à la poursuite d'un psychopathe entre deux rendez-vous chez sa psy Jana Michels afin de solutionner ses crises d'angoisses. Nous découvrons son univers, son ex-famille, nous partageons ses aventures.

Les personnages :

Nils Trojan, personnage principal, lieutenant à la brigade criminelle est une personne que nous qualifierons d'humain avec ses problèmes personnels qui perturbent sa vie d'homme divorcé père d'une adolescente. Il a recourt à un suivi chez une psy.
Autour de lui une équipe de policiers efficace dont les personnages ne demandent qu'à être développés dans un prochain opus peut-être, car il y a là matière à approfondir.
Son Chef, Hilmar Landsberg, personnage rigoureux et disponible qui traverse lui aussi des moments difficiles avec son épouse que l'on pressent malade.
Jana Michels, la psy qui est en charge de remettre d'aplomb notre policier et qui sera partie prenante dans l'histoire.
Mention spéciale pour la petite Lene, elle m'a touchée cette petite puce de 10 ans aux prises avec un monde d'adultes pas cools. En aparté, c'est une des très bonnes idées de l'auteur pour récupérer de l'émotion afin de tenir ses lecteurs lors de cette enquête qui reste policière.
Konrad Moll, là encore bien joué ….Enfin pour le reste vous découvrirez par vous-même en suivant les petits cailloux semés par M. Max Bentow.
Une chronique n'est pas un résumé de texte sinon pourquoi lire le livre ?
Et puis Grybouille a pu laisser passer certaines choses, ne pas les comprendre… Juste une chose je veux que l'on fiche la paix à ces pauvres petits oiseaux qui n'ont rien demandé à personne, non mais sans blague !

La fin est intelligemment amenée et BZZZZZ…..je...ne….vous capteZZZZZZZZZplus, jeRRRRRRpasse sous unREBZZZZZZZtunnel……………………………………………………………………………………………………………….

@bientôt, pour de nouvelles aventures livresques.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Un polar psychologique qui fait la part belle au duo inspecteur et psychanalyste.
Nils Trojan , inspecteur berlinois va devoir faire face à ses peurs pour trouver l'oiseleur, personnage sombre qui scalpe ses victimes, dont leur point commun est d'être toutes blondes.
De son travail prenant et donc source d'angoisses à ses déplacements en vélo pour se déstresser , Trojan tente d'élucider son enquête avant qu'il ne soit trop tard.
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Premier roman ( policier ) de Max Bentow , cest une vraie réussite.

L'Oiseleur m'a emmené dans sa croisade ( hyper gore ), âmes sensibles passez votre chemin, et , l'inspecteur Trojan m'a rendu son enquête addictive.

Le seul défaut de cette série dont le T1 "L'Oiseleur "a été écrit en 2011 et publié en France en 2014 , c'est que le T2 n'a toujours pas été traduit en 2023 .

Ils sont plaisantins chez Denoel, mais j'ai bon espoir -:)
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Le mois dernier, j'ai adoré A mains nues de Paola Barbato, publié chez Denöel dans la collection Sueurs Froides. Devant mon enthousiasme, l'attachée de presse de cette maison d'édition m'a indiqué que L'oiseleur de Max Bentow, publié lui aussi dans cette collection, avait toutes les chances de me plaire, et en effet, elle ne s'est pas trompée, j'ai A-DO-Ré !

Avec L'oiseleur, Max Bentow emmène le lecteur dans un thriller à l'intrigue haletante et efficace ! le rythme est intense, l'écriture très addictive.

Nous faisons la connaissance de l'inspecteur Nils Trojan, surmené et stressé, il fait des cauchemars à répétition, qui le laisse à chaque fois dans un état d'impuissance et de panique. Dans son métier, il ne peut pas se le permettre, il suit donc très discrètement une thérapie chez le docteur Jana Michels.

Mais un tueur en série commence à sévir à Berlin, il opère à chaque fois de la même manière, s'attaquant à chaque fois à de belles jeunes femmes blondes. Les jeunes femmes sont massacrées, et à chaque fois leurs blessures sont les mêmes (non, non, je ne vous dirai rien !). le tueur laisse également un bouvreuil mort sur place (oiseau), il est ainsi très rapidement appelé l'Oiseleur.

Après le premier meurtre, c'est l'inspecteur Nils Trojan qui remplace au pied levé son supérieur pour la conférence de presse, tissant ainsi un lien entre le meurtrier et lui même. La vie de Nils Trojan est alors menacée, et il a peur pour ses proches.

Comme je l'ai dit juste au dessus, ce roman m'a embarqué dès les premières pages, j'ai vraiment frôlé le coup de coeur. Il m'a juste manqué un petit quelque chose à la fin, que j'ai trouvé un peu rapide. J'aurais vraiment voulu en savoir un peu plus sur notre tueur, et que le dénouement arrive d'une autre manière, ici c'est le tueur qui nous livre son histoire, ou plutôt qui la raconte à sa dernière victime, j'aurais aimé le découvrir autrement, lors de l'enquête par exemple. C'est dommage. Mais c'est pour moi le seul léger bémol.J'ai aimé les personnages que j'ai trouvé attachants, et bien représentés.

Ce roman est le premier tome d'une série de livres mettant en lumière l'inspecteur Nils Trojan, j'espère vraiment que les Editions Denoël ont prévu de publier les prochains tomes, j'ai vraiment très envie de les lire.

En bref, un thriller qui a su me convaincre, et que je vous recommande vivement, vous ne pourrez plus le reposer avant d'avoir fini ! de plus, je le trouve facilement abordable, il n'y a rien de trop glauque ou trop sanglant, tout est plus ou moins suggéré, laissant place à l'imagination de chacun.

Je remercie chaleureusement les Editions Denoël pour leur confiance.

Ce roman est disponible en librairie depuis le 6 novembre 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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La toute première chose que j'ai apprécié dans ce livre, c'est de me retrouver dans Berlin. Il est assez rare maintenant de trouver de pareil cadre pour des polars/thrillers. Faut trop souvent que l'on soit dans un cadre américain. Comme si la vieille Europe n'était plus qu'une seconde zone. Bref, là n'est pas le coeur du sujet, mais je voulais le noter.

Les noms des rues et certains bâtiments, lieux gardent leur dénomination germanique. Cela ne me gêne nullement car j'ai un temps pratiqué la langue de Goethe. Que les non germanophones se rassurent, cela tient encore une fois du détail.
Au niveau de l'écriture, j'ai là aussi retrouvé des caractéristiques allemandes : ordre, rigueur, précision... Loin de desservir l'histoire, on s'attache d'autant mieux à ce qui est essentiel.

Récit très humain, on alterne les passages avec Nils Trojan et ceux des victimes/oiseleur. On est donc toujours en action, on ne se lasse pas des scènes quotidiennes qui pourtant ancrent l'intrigue dans une certaine réalité.

J'ai trouvé qu'après le premier meurtre, le récit devenait plus oppressant alors que je n'ai pas noté de différences majeures dans l'écriture. C'est donc une des forces de l'auteur que d'arriver à faire monter la pression sans rien rajouter. Juste des détails ici ou là.
Après il est vrai que le rythme va s'accélérer, mais ne vous en dirais pas plus car le suspens doit être préservé.

Je crois aussi que c'est l'une des premières fois où je découvre autant les victimes avant qu'il leur arrive malheur. Souvent, c'est grâce à l'enquête que l'on sait un peu mieux qui elles étaient. Là on passe du temps avec elles avant. Cela ne fait que nous les rendre plus sympathiques.

Un roman qui m'a beaucoup plu et qui est sorti un tantinet des sentiers battus et rebattus du genre pour me surprendre.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Prologue

La peau perlée de sueur, elles dansaient, félines et échevelées, dodelinant de la tête, dessinant dans l’air des signes de la main. Il les observa avec insistance et tenta d’intercepter leur regard, mais elles ne lui prêtaient pas attention. Il se tenait tranquillement assis dans un coin, à l’écart, un sourire figé aux lèvres, et battait la mesure du pied, jusqu’à ce qu’il s’en aperçût ; suspendant alors son geste, il se redressa avec un soupir de dédain.

Il écoutait leurs rires, stridents, pareils à des piaillements. Les filles, dans leur minijupe, martelaient de leurs talons aiguilles la piste de danse et tiraient avidement sur leurs cigarettes de leurs lèvres luisantes de rouge.
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Un beau matin, on se réveille inconscient du danger, sans se douter qu’il s’agit du dernier jour de sa vie.
Elle ne tarda pas à retrouver sa gaieté. S’il émanait de cette phrase une vérité amère, il n’en restait pas moins que nul ne pouvait prévoir l’heure de sa mort. Et la probabilité de mourir à son âge demeurait faible, elle n’avait tout de même que vingt-quatre ans.
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Rien n’y fit, il garda l’œil ouvert jusqu’à l’aube.
Finalement, il sombra dans un sommeil bref, sans rêve.
Il n’entendit pas la sonnerie de son réveil et sursauta à 8 heures passées.
Peu après 9 heures, soit en retard d’une heure, il arriva fourbu au commissariat.
Le teint gris, mal rasé, Gerber ne semblait pas non plus bien reposé.
Ils se servaient à la machine à café lorsque le téléphone sonna.
Ronnie décrocha et s’anima soudain.
Il marmonna quelques mots dans le combiné et griffonna sur son calepin.
Son regard brillait d’un éclat de triomphe après l’appel.
« Lene Halldörfer a contacté voilà deux minutes environ la centrale d’urgence depuis un appartement de Kreuzberg, au numéro 29 de la Ratiborstrasse. Le commando d’intervention spéciale est sur le pont.
— La Ratiborstrasse ? » Trojan avala de travers son café. « C’est tout près de chez moi. »
Ils se précipitèrent dehors.
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Horrifiée, elle laissa tomber l’assiette et poussa un cri.
Dans son lit gisait un oiseau.
Sanguinolent, déchiqueté, étripé.
Et déplumé.
Coralie chancela.
Elle comprit alors qu’elle n’était pas seule dans l’appartement. Tout son corps se contracta, elle serra les poings et recula lentement.
En marchant sur les débris de porcelaine, dans le mélange de légumes, elle gémit, trébucha.
Puis elle fixa le rideau. À présent elle savait. Là derrière se cachait quelqu’un qui tout du long l’avait épiée.
Elle en eut le souffle coupé.
Elle ouvrit la bouche pour hurler.
Mais il n’en sortit aucun son.
Le rideau s’ouvrit, et un voile noir passa devant les yeux de Coralie.
Elle lutta contre le vertige.
La chambre tournait autour d’elle. Je dois sortir d’ici, se dit-elle dans un sursaut.
Le sol se déroba sous ses pieds.
« Non, gémit-elle, non. »
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C’est important, le travail. Regarde un peu mes fils, toujours à traîner, avec des bêtises en tête, des histoires de filles ou de nouveaux cellulaires, et quand je leur demande de m’aider au magasin, ils refusent tout net...
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