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EAN : 9782100030071
336 pages
Dunod (13/11/2003)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Dans toute personnalité, il convient de déterminer ce qui relève d'une structure de base stable et définitive ou d'un simple aménagement encore mobile et malléable ; on arrive ainsi à définir les notions de normalité, d'immaturité affective et de maladie, de façon beaucoup plus féconde.

Jean Bergeret passe en revue les différents modèles de structuration de la personnalité, tant d'un point de vue métapsychologie que sous l'angle de l'évolution psychog... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je l'ai lu il y a déjà plusieurs années quand j'étais en faculté de psychologie. Ce n'est pas un livre que je relirai avec plaisir ou intérêt aujourd'hui. J'ai relu quelques passages pour pouvoir donner ma critique et sélectionner des citations.
Je suis tombée sur un passage p97 où un haut fonctionnaire, vie de famille stable, vie professionnelle réussie, bonne adaptation sociale, intellectuelle etc. le "psy" ne l'a pas vu dans le cadre professionnel mais en tant que voisin de palier. Ils discutent plusieurs fois ensemble et la personne lui confie qu'il pense être "septième incarnation de Scarron", le psy étiquète immédiatement que c'est un délire et que la personne souffre de parapsychose, malgré la bonne adaptation de la personne à tous niveaux de sa vie.
Dans les formations que j'ai faites ensuite c'est quelque chose que non seulement on ne ferait pas mais qu'on évite sciemment de faire: les conséquences de l'étiquetage, le fait qu'en toute modestie on peut se tromper, et le respect des croyances de chacun... sont autant d'éléments qui vont limiter l'intérêt de l'étiquetage diagnostic (surtout sauvage comme celui ci) assez souvent.
Je me souviens également d'une expérience très intéressante qui questionne vraiment la dangerosité des étiquettes: Ça devait être l'école de Palo Alto qui a mis cette expérience en oeuvre: ils ont filmés deux psychologues en disant à chacun avant la séance que l'autre se prenait pour un psy mais sans l'être... Les étiquettes n'ont pas été remises en question et le confrère a été pris pour délirant pendant toute la séance.
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Le classique des classiques.
Je suis passé de la fascination, à l'indignation, au désintérêt tout ça au cours de ma propre expérience personnelle et professionnelle.
Je suis persuadé qu'on peut diagnostiquer comme on veut et ce qu'on veut à partir de ce qu'on croit observer. Il y a un côté dangereux. On me dira que justement on doit parvenir à bien discriminer entre toutes les possibilités diagnostiques.
Je trouve ça au final compliqué, pénible et.... vain.
Actuellement je me passe gentiment de ce genre de livres, mais je conviens aisément que ce sont des passages, si pas obligés, intéressants car ils permettent de nous déterminer dans nos visées, pensées, philosophies et objectifs face à la réalité de la santé-maladie mentale.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La "normalité" ce n'est surtout pas s'inquiéter avant tout du "comment font les autres?" mais rechercher simplement tout au long de son existence, sans trop d'angoisse ni trop de honte, comment s'arranger au mieux avec les conflits des autres comme avec ses conflits personnels sans aliéner pour autant son potentiel créateur ni ses besoins intimes.
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J'avais bien à faire à un délire, mais, mon enquête demeurant forcément discrète, il m'a été difficile de savoir, pendant longtemps, si une telle "confidence" était fréquente. J'ai appris, depuis, qu'elle s'était toujours trouvée exceptionnelle, quoique non unique, et jamais proférée dans l'exercice des fonctions officielles, ni même en public.
[...]
On pourrait facilement douter de la valeur du diagnostic porté sur un cas au sujet duquel nous ne possédons que des renseignements bien fragmentaires. Cependant, par l'absence d'éléments visiblement génitaux en tant qu'organisateurs de la relation d'objet, par l'absence aussi de comportements anaclitiques comme par la perte à certain moment du réel avec reconstruction délirante compensatrice, par le déni de la réalité et les troubles de l'identité comme par la nature des projections et l'incohérence des opérations mentales, on doit se référer à une structuration de mode psychotique.
Mais le délire semble parfaitement circonscrit à un secteur délimité dont le patient ne sortait jamais, celui de ses origines et la forclusion du nom du père. C'est ce que nous considérons, avec P.-C. Racamier, comme le type même des "parapsychoses".
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Le grand mérite de Freud c'est d'avoir montré par ses travaux révolutionnaires sur l'économie névrotique qu'il n’existait aucune solution de continuité entre certains fonctionnements mentaux réputé "normaux" et le fonctionnement mental réputé "névrotique". Tous les degrés existent et les mécanismes demeurent, en gros, les mêmes; seule l’adéquation et la souplesse du jeu de ces mécanismes diffèrent plus ou moins.
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