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Critique de nilebeh


Ce minuscule opus de 91 pages, présenté comme un carnet de pensées-souvenirs jetées sur le papier sans souci de chronologie est l'oeuvre, la première oeuvre, d'un auteur jeune à la plume légère et impressionniste. En un éclatement de phrases, il nous mène d'Italie au plateau d'Assy, en France, bien connu pour son centre antituberculeux dans la première moitié du siècle passé. C'est là que s'est réfugié le narrateur, à la fin d'une vie douloureuse de malade des poumons, en proie depuis l'enfance à de terribles crises d'asthme probablement aggravées par des bronches obstruées : BPCO + asthme, un menu qu'on me sert depuis mes cinq ans ! Est-ce pour cette raison que je n'entre pas, curieusement, en empathie avec lui ? On ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu !
Je lis donc vite, sans m'y attacher, ces pages qui se voudraient poétiques et que je trouve juste inintéressantes, même si l'écriture n'est pas désagréable. En dépit d' essais d'évocation du mal (ces moments où la voix se meurt dans vos poumons et qu'il vous faut taper du pied ou du poing pour demander de l'aide), en dépit de ces vagues évocations de l'Italie où l'on se perd (comme lui apparemment dans ses souvenirs) sans en apprécier la beauté, en dépit de la restitution des premiers émois adolescents, on (enfin : je) s'ennuie.
Je suis au regret de dire que la seule phrase qui m'ait interpellée est « Rien n'est plus inhabitable qu'un lieu où on a été heureux. », signalée (seulement en fin de volume) comme écrite par Cesare Pavese !
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